Ban Ki-moon condamne l’expulsion du représentant du Haut-Commissariat aux droits de l'homme par le gouvernement yéménite


Vendredi 8 Janvier 2016 - 09:53
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New York - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné jeudi la décision du gouvernement du Yémen d'expulser le représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) dans le pays, se déclarant préoccupé par la sécurité du personnel national et international resté sur place.


Le porte-parole de Ban Ki-moon, a déclaré à la presse, tard jeudi soir, à New York, que « le Secrétaire général rappelle que le peuple du Yémen a subi de graves violations des droits humains », soulignant sa « condamnation des flagrantes violations des droits de l'homme, et de l’expulsion du représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) du Yémen ».

Le Secrétaire général de l'ONU, s’est, par ailleurs, déclaré « préoccupé par la sécurité du personnel national et international qui reste sur place ».

« Le HCDH aide de manière active et efficace à documenter ces violations (…) En entravant le travail des Nations Unies en matière de droits de l'homme, le gouvernement ne respecte pas ses obligations. Cela ne peut que nuire au retour du pays à la paix et à la stabilité » a ajouté Ban Ki-moon.

Le Secrétaire général a appelé le gouvernement yéménite à « reconsidérer sa position », soulignant que « les employés des Nations Unies ne devaient jamais être menacés ou sanctionnés pour faire leur travail, qui est basé sur la Charte des Nations Unies ».

Une source gouvernementale yéménite avait précédemment affirmé, jeudi, que le ministère yéménite des Affaires étrangères a fait savoir au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) à Genève, que son représentant au Yémen a «perdu le professionnalisme et la neutralité » soulignant qu’il a été déclaré persona non grata.

L’agence de presse officielle SABA a cité la source gouvernementale, qui exprimait son regret pour cette mesure «nécessaire» et accusait le HCDH de «publier des communiqués inéquitables et de passer sous silence les exactions commises par les milices des Houthis et de l’ancien président Ali Abdallah Saleh».

 


           

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