En Israël, le train de vie des Netanyahu domine la campagne


Vendredi 20 Février 2015 - 16:21
AFP


Manuel Valls s'est dit vendredi "bien évidemment" prêt à utiliser de nouveau l'article 49-3 permettant de faire adopter un texte sans vote, après l'avoir employé mardi en première lecture sur le projet de loi Macron.


En Israël, le train de vie des Netanyahu domine la campagne
"S'il faut de nouveau utiliser cette arme que me donne la Constitution, nous le ferons, bien évidemment, parce que nous ne pouvons pas perdre de temps, et qu'il faut réformer notre pays et lever les blocages" alors que "la croissance est en train de revenir", a déclaré le Premier ministre en marge de l'inauguration d'une grande ligne électrique France-Espagne à Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales).

Quant à ceux qui pensent que "nous ne pouvons pas continuer l’œuvre des réformes" du fait de cette fragilité parlementaire, ils se trompent "totalement", a-t-il affirmé.

Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, l'article 49-3 permettant de faire adopter un texte sans vote ne peut être utilisé, hors textes budgétaires, qu'une seule fois par session à l'Assemblée (la session actuelle s’achevant fin juin).

Il peut toutefois être utilisé à plusieurs reprises pour le même texte, ce qui permettra notamment au gouvernement de s'en resservir pour la deuxième lecture de la loi Macron.

"La loi croissance activité, portée avec beaucoup de talent par Emmanuel Macron, va poursuivre son cheminement parlementaire, d'abord au Sénat, je ne doute pas qu'elle sera enrichie, et puis après à l'Assemblée nationale", a souligné M. Valls.

"Et nous verrons dans quelles conditions nous aurons à opérer. Je suis convaincu que la responsabilité l'emportera, y compris chez ceux qui parmi les socialistes voulaient s'opposer à cette loi", a-t-il poursuivi.

"Mais que chacun soit bien convaincu, que chacun ait bien en tête ma détermination absolue à utiliser tous les moyens que me donne la Constitution", a ajouté le Premier ministre.

Répétant sa conviction qu'"il n'y a pas de majorité alternative" et dénonçant "le vide sidéral et l'absence de toute proposition alternative", Manuel Valls a répété sa "détermination" à réformer "jusqu'en 2017".

"De cette épreuve, de ces deux jours, je sors avec une détermination sans faille, avec une énergie que je n'ai jamais sans doute eue encore, pour poursuivre la mission qui est la mienne, pour poursuivre la tâche que m'a donnée le président de la République jusqu'en 2017 pour réformer et changer notre pays", a-t-il dit.

"Et ceux qui pour des raisons mesquines, parce qu'il n'ont pas le sens de l'intérêt général, parce qu'il y a de l'infantilisme, parce qu'il y a une absence de responsabilité, doivent savoir qu'ils ne parviendront pas à entraver l'action réformatrice du gouvernement", a-t-il poursuivi.

"Je lis beaucoup de choses sur le fait que la majorité a éclaté, que nous ne pouvons pas continuer l’œuvre des réformes. Vous vous trompez totalement. Et soyez conscients de ma détermination la plus totale", a ajouté M. Valls.


           

Nouveau commentaire :

Actus | Economie | Cultures | Médias | Magazine | Divertissement