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Mi-documentaire mi-fiction, basé sur le livre éponyme d'un professeur de français, François Bégaudeau, qui y joue son propre rôle, "Entre les murs" sera présenté par la France au processus de sélection des candidats au meilleur film étranger aux Oscars 2009, décernés en février.
Choisi par une commission chapeautée par le Centre national de la cinématographie, il n'est toutefois pas assuré de concourir pour la prestigieuse statuette -- qui n'est plus revenue à la France depuis "Indochine" de Régis Wargnier en 1993 --, car la sélection définitive revient à l'Académie des Oscars.
L'annonce officielle des cinq films candidats à l'Oscar du meilleur film étranger aura lieu à Los Angeles en janvier et la cérémonie, le mois suivant, devant le gratin de Hollywood, qui l'an dernier avait sacré Marion Cotillard meilleure actrice pour son rôle d'Edith Piaf dans "La Môme" d'Olivier Dahan.
"Evidemment je suis très heureux pour le film, d'un seul coup cela vient confirmer l'accueil très chaleureux que nous avions senti à Cannes, et dans les salles où nous l'avons présenté depuis", a déclaré le réalisateur Laurent Cantet, 47 ans, joint au téléphone.
"Je suis ému, je pense que le film a quelque chose de suffisamment universel pour parler à un public étranger", a-t-il ajouté.
"On ne pouvait pas prévoir qu'un film tourné de manière aussi expérimentale, avec un scénario très ouvert, sans acteurs professionnels, irait jusque là... Cela rend les choses encore plus réjouissantes !", a encore affirmé Cantet.
Tourné avec un budget relativement modeste de 2,4 millions d'euros, "Entre les murs" plonge dans le quotidien d'une classe de collège parisien où un jeune prof de français enseigne en faisant assaut de "tchatche" avec ses élèves.
Préparé pendant des mois au fil d'ateliers d'improvisation avec de jeunes comédiens bouleversants de justesse, de drôlerie et de naturel, ce film a ému Cannes, où le jury présidé par l'Américain Sean Penn lui a décerné à l'unanimité la Palme d'or.
Vendu dans une cinquantaine de territoires à l'international et notamment aux Etats-Unis où il sortira le 12 décembre sous le titre "The Class", "Entre les murs" lancera le 46e Festival du film de New York (26 septembre-12 octobre), en présence du réalisateur et d'une dizaine de ses jeunes acteurs.
Puis Laurent Cantet se rendra dans dix villes des Etats-Unis, dont Los Angeles et San Francisco, pour promouvoir son film distribué dans le pays par Sony Pictures Classics.
"Entre les murs" sortira dans tout le continent américain, Venezuela excepté, a précisé son producteur, la société indépendante Haut et Court.
"Ce n'est qu'une première étape vers les Oscars, mais nous sommes très contents, c'est bon pour la carrière du film aux Etats-Unis et en France, c'est bon pour Laurent et pour nous", a déclaré Carole Scotta, gérante et fondatrice de la société Haut et Court, où régnait l'euphorie après l'annonce de vendredi.
"Mais nous n'y sommes pas encore, gardons la tête froide!", a-t-elle ajouté en riant.
Choisi par une commission chapeautée par le Centre national de la cinématographie, il n'est toutefois pas assuré de concourir pour la prestigieuse statuette -- qui n'est plus revenue à la France depuis "Indochine" de Régis Wargnier en 1993 --, car la sélection définitive revient à l'Académie des Oscars.
L'annonce officielle des cinq films candidats à l'Oscar du meilleur film étranger aura lieu à Los Angeles en janvier et la cérémonie, le mois suivant, devant le gratin de Hollywood, qui l'an dernier avait sacré Marion Cotillard meilleure actrice pour son rôle d'Edith Piaf dans "La Môme" d'Olivier Dahan.
"Evidemment je suis très heureux pour le film, d'un seul coup cela vient confirmer l'accueil très chaleureux que nous avions senti à Cannes, et dans les salles où nous l'avons présenté depuis", a déclaré le réalisateur Laurent Cantet, 47 ans, joint au téléphone.
"Je suis ému, je pense que le film a quelque chose de suffisamment universel pour parler à un public étranger", a-t-il ajouté.
"On ne pouvait pas prévoir qu'un film tourné de manière aussi expérimentale, avec un scénario très ouvert, sans acteurs professionnels, irait jusque là... Cela rend les choses encore plus réjouissantes !", a encore affirmé Cantet.
Tourné avec un budget relativement modeste de 2,4 millions d'euros, "Entre les murs" plonge dans le quotidien d'une classe de collège parisien où un jeune prof de français enseigne en faisant assaut de "tchatche" avec ses élèves.
Préparé pendant des mois au fil d'ateliers d'improvisation avec de jeunes comédiens bouleversants de justesse, de drôlerie et de naturel, ce film a ému Cannes, où le jury présidé par l'Américain Sean Penn lui a décerné à l'unanimité la Palme d'or.
Vendu dans une cinquantaine de territoires à l'international et notamment aux Etats-Unis où il sortira le 12 décembre sous le titre "The Class", "Entre les murs" lancera le 46e Festival du film de New York (26 septembre-12 octobre), en présence du réalisateur et d'une dizaine de ses jeunes acteurs.
Puis Laurent Cantet se rendra dans dix villes des Etats-Unis, dont Los Angeles et San Francisco, pour promouvoir son film distribué dans le pays par Sony Pictures Classics.
"Entre les murs" sortira dans tout le continent américain, Venezuela excepté, a précisé son producteur, la société indépendante Haut et Court.
"Ce n'est qu'une première étape vers les Oscars, mais nous sommes très contents, c'est bon pour la carrière du film aux Etats-Unis et en France, c'est bon pour Laurent et pour nous", a déclaré Carole Scotta, gérante et fondatrice de la société Haut et Court, où régnait l'euphorie après l'annonce de vendredi.
"Mais nous n'y sommes pas encore, gardons la tête froide!", a-t-elle ajouté en riant.
