Gdim Izik : le polisario et ses appuis tentent de vendre l’idée qu’aucun assassinat des forces de l’ordre ne s’est produit (expert espagnol)


Samedi 18 Mars 2017 - 12:38
MAP



Le polisario et ses appuis tentent de "vendre l’idée" qu’aucun assassinat de membres des forces de l’ordre marocaines ne s’est produit lors du démantèlement du camp de Gdim Izik en 2010, s'exclame le journaliste et écrivain espagnol, Chema Gil.

"Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le polisario et ses appuis veulent vendre l’idée qu’aucune tuerie n’a été perpétrée contre des forces de l’ordre marocaines en novembre 2010 à Gdim Izik. L’indignité des idéologies violentes et ses soutiens nient toujours les victimes", écrit cet expert espagnol des questions sécuritaires dans une analyse publiée sur le site "globedia.com".

Il semble que les pleurs des veuves, des orphelins, des frères et des pères qui ont perdu leurs proches dans ces incidents ne sont pas pris en considération par les séparatistes et ceux qui les soutiennent et qui ne reconnaissent même pas la souffrance des familles des victimes, s’est-il indigné. 

"Comme nous observons dans le cas des événements de Gdim Izik, même les images enregistrées de massacres et de passage à tabac ne semblent pas être suffisants" pour eux pour reconnaître l’existence des victimes, s’est étonné l’expert espagnol.

Pour M. Gil, si les accusés sont souvent les protagonistes d’un procès, dans le cas de celui des événements de Gdim Izik, ce sont les victimes qui le sont, d’autant plus que la procédure judiciaire a pour objectif de rendre justice à leurs familles.

Cité dans l’article, l’avocat espagnol Lorenzo Peñas, affirme "que nous sommes devant un procès pénal", ajoutant que ceux qui y voit un procès politique se trompent.

"Il existe une enquête, des témoins, des pièces à conviction et c’est le moment de juger et de faire en sorte que justice soit rendue aux 11 victimes, membres des forces de l’ordre marocaines, qui ont été massacrés de manière cruelle, comme cela apparait dans les images enregistrées", a-t-il dit.

Et d’ajouter qu’"il n’existe aucune raison valable justifiant la conduite criminelle qu’on peut observer dans les vidéos enregistrées", relevant que les faits sont là et qu’ils ne peuvent aucunement être niés.


           

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