Kate et William ripostent après la publication des photos de Closer


Lundi 17 Septembre 2012 - 11:33
AFP


Nanterre - Le prince William et son épouse Kate, révoltés par les photos de la duchesse seins nus dans le magazine français Closer, ripostent lundi devant la justice française, avec deux procédures.


Kate et William ripostent après la publication des photos de Closer
Une audience doit se tenir en fin d'après-midi à Nanterre, destinée à obtenir le blocage de la diffusion des clichés, y compris sur le web, pris pendant les vacances du couple en Provence. Le fond du dossier devrait être examiné plus tard, le couple princier ayant annoncé une plainte pénale qui devrait être déposée dans la journée.

Cette contre-attaque judiciaire aura toutefois du mal à dissuader les médias internationaux de publier les photos en question.

Comme il l'avait annoncé, l'hebdomadaire people italien "Chi", propriété comme Closer du groupe Berlusconi, a à son tour publié les photos sous le titre "Kate Middleton - Scandale à la cour: la reine est nue!".

La plainte au pénal, annoncée dimanche par les services du prince, "conduira à un procès plus long où des dommages et intérêts seront réclamés", selon les services du prince.

Représentés en France par Me Aurélien Hamelle, 33 ans, également avocat du couturier britannique John Galliano durant son procès à Paris pour injures raciales, le duc et la duchesse de Cambridge souhaitent surtout que des poursuites soient engagées contre le ou les photographes qui les ont pris en photo au téléobjectif pendant leurs vacances dans une demeure privée du sud de la France cet été.

"paparazzis quasiment jamais condamnés"

Mais, a relevé sur I-Télé Me Richard Malka, spécialiste du droit de la presse, dans ce type de procédure, "les paparazzis ne sont quasiment jamais condamnés puisqu'on ne sait pas de qui il s'agit".

Selon lui, attaquer au pénal pour ce type de faits est "assez rare". Il s'agit d'un délit car le cliché a été pris "à l'intérieur d'une demeure privée". Selon lui, l'effet recherché par les plaignants est "dissuasif" mais "l'effet pervers", c'est que l'"on en parle davantage" et que cela donne "un petit plus de pub au journal".

Samedi un journal irlandais, le Irish Daily Star, a reproduit des pages de Closer. Puis, l'hebdomadaire people italien "Chi" en a fait autant. Cette revue s'était déjà illustrée en 2006 en publiant des photos de la mère de William, Diana, mourante après l'accident de sa voiture prise en chasse par des paparazzi, à Paris en 1997.

Mais les photos de Kate seins nus en compagnie de son époux "n'ont rien de choquant, elles montrent une jeune femme bronzant seins nus, comme on en voit des millions sur les plages", s'est défendue la directrice de la rédaction du magazine Laurence Pieau, annonçant que les clichés allaient "être proposées à d'autres magazines à travers le monde".

La maison d'édition Mondadori, propriétaire de Closer et Chi, a défendu dimanche sa décision au nom de la liberté éditoriale. La Mondadori "utilise de la meilleure manière possible cette liberté (...), et à cette occasion aussi elle s'est bornée à faire son métier", a estimé la présidente de la maison d'édition, Marina Berlusconi, fille de l'ex-chef du gouvernement italien.

La presse britannique n'a publié aucun des clichés. Elle est sur ses gardes après avoir été très critiquée pour ses dérapages de l'ère Diana, et attend avec une certaine anxiété les conclusions d'un rapport sur l'éthique des médias à la lumière du scandale des écoutes téléphoniques.

Dimanche, elle reproduisait la Une à paraître de Chi, en floutant toute la page à l'exception du logo du magazine et du titre "La Reine est nue".

Dimanche, le prince William et son épouse étaient aux îles Salomon, avant-dernière étape d'une tournée de dix jours qui a pris une toute autre dimension avec la diffusion des clichés de Kate "topless".


           

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