"Nous sommes contraints de réagir à un tel développement de la situation", a déclaré M. Choïgou, cité par les agences russes.
"Des exercices des unités des districts militaires du Sud et de l'Ouest ont débuté", a-t-il indiqué.
"L'aviation effectue des vols (...) près de la frontière", a-t-il ajouté.
Le ministre a exprimé sa "grande préoccupation" quant à l'assaut meurtrier lancé par les troupes ukrainiennes contre les séparatistes à Slaviansk, bastion des insurgés pro-russes dans l'Est, qui a fait "jusqu'à cinq morts" dans les rangs des insurgés selon Kiev, et un soldat ukrainien blessé.
"Le feu vert donné à l'utilisation d'armes contre les civils de son propre pays a déjà été donné. Si on n'arrête pas cette machine militaire aujourd'hui, cela mènera à un grand nombre de morts et de blessés", a dit M. Choïgou.
Il a affirmé que plus de 11.000 soldats ukrainiens avaient été envoyés pour l'opération contre les séparatistes, qui seraient eux un peu plus de 2.000, selon lui.
"Le rapport de force est clairement inégal", a-t-il jugé.
Un peu plus tôt, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que l'opération de Kiev dans l'Est était un "crime grave" et que cela aurait "des conséquences". Il n'avait toutefois pas précisé leur nature.v
"Des exercices des unités des districts militaires du Sud et de l'Ouest ont débuté", a-t-il indiqué.
"L'aviation effectue des vols (...) près de la frontière", a-t-il ajouté.
Le ministre a exprimé sa "grande préoccupation" quant à l'assaut meurtrier lancé par les troupes ukrainiennes contre les séparatistes à Slaviansk, bastion des insurgés pro-russes dans l'Est, qui a fait "jusqu'à cinq morts" dans les rangs des insurgés selon Kiev, et un soldat ukrainien blessé.
"Le feu vert donné à l'utilisation d'armes contre les civils de son propre pays a déjà été donné. Si on n'arrête pas cette machine militaire aujourd'hui, cela mènera à un grand nombre de morts et de blessés", a dit M. Choïgou.
Il a affirmé que plus de 11.000 soldats ukrainiens avaient été envoyés pour l'opération contre les séparatistes, qui seraient eux un peu plus de 2.000, selon lui.
"Le rapport de force est clairement inégal", a-t-il jugé.
Un peu plus tôt, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que l'opération de Kiev dans l'Est était un "crime grave" et que cela aurait "des conséquences". Il n'avait toutefois pas précisé leur nature.v