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Le compte à rebours se poursuivait sans aucun problème, moins de six heures avant la mise à feu des moteurs.
Les prévisions météorologiques continuent à donner 70% de probabilités de conditions permettant un lancement du Centre spatial Kennedy, près de Cap Canaveral (Floride, sud-est) à 12H56 GMT (08H56 locales) à l'ouverture d'une fenêtre de tir de cinq minutes.
"Il n'y a aucun problème pour l'instant qui pourrait empêcher un lancement à l'heure fixée", a répété Allard Beutel, le commentateur de la télévision de la Nasa.
Le remplissage du réservoir externe de la navette avec près de deux millions de litres d'hydrogène et d'oxygène liquide à très basse température, une opération qui prend trois heures, s'est achevée comme prévu peu après 06H30 GMT.
L'équipage dont l'Italien Roberto Vittori de l'Agence spatiale européenne (ESA) a été réveillé à minuit (04H00 GMT lundi). Les six hommes ont pris peu après leur petit-déjeuner, puis ont subi un ultime examen médical et devaient être informés vers 08H30 GMT du dernier bulletin météo.
Ils commenceront peu après à enfiler leur combinaison spatiale de couleur orange vif et quitteront leurs quartiers au Centre spatial Kennedy pour se rendre à bord du traditionnel minibus argenté au pas de tir distant d'une quinzaine de kilomètres.
Les astronautes commenceront alors à embarquer dans l'orbiteur à 05H41 du matin (10H41 GMT) et la fermeture de l'écoutille est programmée à 06H56 locales (10H56 GMT), soit deux heures avant le décollage.
Le principal objectif de la dernière mission d'Endeavour (STS-134), portée de 14 à 16 jours, est la livraison à l'ISS du spectromètre magnétique Alpha 2, un précieux module scientifique de sept tonnes et de deux milliards de dollars visant à s'attaquer aux plus grandes questions sur la formation de l'univers, comme l'existence de l'antimatière et la nature de la matière noire.
Quatre sorties orbitales de six heures chacune par une équipe de deux astronautes sont prévues au 5e, 7e, 9e et 11e jour de la mission.
Une foule de 400.000 à 500.000 personnes est attendue pour le dernier lancement d'Endeavour, nettement moins que les 750.000 estimés pour la première tentative avortée le vendredi 29 avril, selon des responsables de la Nasa.
Cette moins grande affluence s'explique surtout par le fait que le lancement a lieu un lundi, au lieu d'un week-end, mais aussi parce que la couverture médiatique avait été plus intense pour la première tentative de lancement fin avril.
Outre le fait que le président Barack Obama devait assister avec sa famille au décollage du 29 avril, un événement rare pour un président, la presse avait aussi beaucoup parlé de la venue de la représentante démocrate d'Arizona Gabrielle Giffords, épouse du commandant de bord d'Endeavour, Mark Kelly, blessée par balle à la tête dans un attentat en janvier dans l'Arizona.
Elle est revenue samedi en Floride pour regarder le lancement en privé au Centre spatial Kennedy. Le président Obama ne reviendra pas cette fois.
Il s'agira du 25e et ultime lancement de Endeavour, la plus récente des trois navettes de la flotte en service depuis 1993, et de l'avant-dernier vol d'un orbiteur, celui d'Atlantis. Prévu initialement le 28 juin, il a été reporté à une date indéterminée en juillet.
Après le dernier vol d'une navette, les Etats-Unis dépendront exclusivement des Soyouz russes, à 51 millions de dollars le siège, pour acheminer leurs astronautes vers l'ISS en attendant qu'un autre vaisseau américain, sans doute commercial, ne prenne la relève d'ici à 2015 au mieux.
Les prévisions météorologiques continuent à donner 70% de probabilités de conditions permettant un lancement du Centre spatial Kennedy, près de Cap Canaveral (Floride, sud-est) à 12H56 GMT (08H56 locales) à l'ouverture d'une fenêtre de tir de cinq minutes.
"Il n'y a aucun problème pour l'instant qui pourrait empêcher un lancement à l'heure fixée", a répété Allard Beutel, le commentateur de la télévision de la Nasa.
Le remplissage du réservoir externe de la navette avec près de deux millions de litres d'hydrogène et d'oxygène liquide à très basse température, une opération qui prend trois heures, s'est achevée comme prévu peu après 06H30 GMT.
L'équipage dont l'Italien Roberto Vittori de l'Agence spatiale européenne (ESA) a été réveillé à minuit (04H00 GMT lundi). Les six hommes ont pris peu après leur petit-déjeuner, puis ont subi un ultime examen médical et devaient être informés vers 08H30 GMT du dernier bulletin météo.
Ils commenceront peu après à enfiler leur combinaison spatiale de couleur orange vif et quitteront leurs quartiers au Centre spatial Kennedy pour se rendre à bord du traditionnel minibus argenté au pas de tir distant d'une quinzaine de kilomètres.
Les astronautes commenceront alors à embarquer dans l'orbiteur à 05H41 du matin (10H41 GMT) et la fermeture de l'écoutille est programmée à 06H56 locales (10H56 GMT), soit deux heures avant le décollage.
Le principal objectif de la dernière mission d'Endeavour (STS-134), portée de 14 à 16 jours, est la livraison à l'ISS du spectromètre magnétique Alpha 2, un précieux module scientifique de sept tonnes et de deux milliards de dollars visant à s'attaquer aux plus grandes questions sur la formation de l'univers, comme l'existence de l'antimatière et la nature de la matière noire.
Quatre sorties orbitales de six heures chacune par une équipe de deux astronautes sont prévues au 5e, 7e, 9e et 11e jour de la mission.
Une foule de 400.000 à 500.000 personnes est attendue pour le dernier lancement d'Endeavour, nettement moins que les 750.000 estimés pour la première tentative avortée le vendredi 29 avril, selon des responsables de la Nasa.
Cette moins grande affluence s'explique surtout par le fait que le lancement a lieu un lundi, au lieu d'un week-end, mais aussi parce que la couverture médiatique avait été plus intense pour la première tentative de lancement fin avril.
Outre le fait que le président Barack Obama devait assister avec sa famille au décollage du 29 avril, un événement rare pour un président, la presse avait aussi beaucoup parlé de la venue de la représentante démocrate d'Arizona Gabrielle Giffords, épouse du commandant de bord d'Endeavour, Mark Kelly, blessée par balle à la tête dans un attentat en janvier dans l'Arizona.
Elle est revenue samedi en Floride pour regarder le lancement en privé au Centre spatial Kennedy. Le président Obama ne reviendra pas cette fois.
Il s'agira du 25e et ultime lancement de Endeavour, la plus récente des trois navettes de la flotte en service depuis 1993, et de l'avant-dernier vol d'un orbiteur, celui d'Atlantis. Prévu initialement le 28 juin, il a été reporté à une date indéterminée en juillet.
Après le dernier vol d'une navette, les Etats-Unis dépendront exclusivement des Soyouz russes, à 51 millions de dollars le siège, pour acheminer leurs astronautes vers l'ISS en attendant qu'un autre vaisseau américain, sans doute commercial, ne prenne la relève d'ici à 2015 au mieux.
