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Leur engin est à la fois une voiture de course, un 4 × 4 Toyota tout ce qu'il y a de plus banal dans ce type d'aventures, et une fabrique de frites qu'ils entendent faire tourner à plein régime, notamment au cours de la journée de repos, à Valparaiso. Et s'ils parviennent à rallier l'arrivée, ils promettent de régaler le public de Buenos Aires de frites ch'ties
Hervé Diers et Jean-Jacques Finot, son associé sur cette opération et pilote du véhicule d'assistance, sont tous deux patrons de PME du Nord-Pas-de-Calais. Le premier dirige Hedimag, une entreprise de vingt salariés qui construit des camions magasins et des friteries, le second possède une fabrique de friteuses de cent employés. Fournisseurs de la friterie "Momo" du film Bienvenue chez les Ch'tis, ils comptent profiter du Dakar pour se faire connaître.
L'une des raisons d'être de l'équipage no 400 est la sauvegarde des véhicules qui font partie du paysage urbain du département nordiste. "Le Nord-Pas-de-Calais compte quelque 1 500 camions équipés, explique Hervé Diers. Ils font travailler environ 2 000 personnes qui sont menacées par une directive européenne sur la réglementation sanitaire, bien que les autorités politiques locales restent pour le moment tolérantes."
Pour son huitième Dakar - dont quatre menés à leur terme -, Hervé Diers intègre également une démarche écologique. Plutôt que de jeter l'huile bouillante de ses friteuses sur les autres concurrents, il la versera dans le réservoir de sa voiture. Le moteur de son Toyota carbure en effet grâce à un mélange constitué de 85 % de gasoil et de 15 % d'huile de friture filtrée et recyclée. Cette double utilisation de matière première permet, selon le pilote, des émissions de CO2 réduites et constitue une "alternative au pétrole cher".
La "friterie de course" profite aussi du Dakar pour participer au financement d'une association humanitaire, Les Clowns de l'espoir, qui intervient auprès d'enfants hospitalisés. A chaque kilomètre parcouru, un euro est versé à l'association, soit 9 574 euros si le bolide ne flanche pas en route. Les enfants des hôpitaux du Nord-Pas-de-Calais ont reçu un tee-shirt et peuvent suivre les aventures de la friterie sur Internet. Après deux étapes, l'engin était classé 138e sur 168.
Hervé Diers et Jean-Jacques Finot, son associé sur cette opération et pilote du véhicule d'assistance, sont tous deux patrons de PME du Nord-Pas-de-Calais. Le premier dirige Hedimag, une entreprise de vingt salariés qui construit des camions magasins et des friteries, le second possède une fabrique de friteuses de cent employés. Fournisseurs de la friterie "Momo" du film Bienvenue chez les Ch'tis, ils comptent profiter du Dakar pour se faire connaître.
L'une des raisons d'être de l'équipage no 400 est la sauvegarde des véhicules qui font partie du paysage urbain du département nordiste. "Le Nord-Pas-de-Calais compte quelque 1 500 camions équipés, explique Hervé Diers. Ils font travailler environ 2 000 personnes qui sont menacées par une directive européenne sur la réglementation sanitaire, bien que les autorités politiques locales restent pour le moment tolérantes."
Pour son huitième Dakar - dont quatre menés à leur terme -, Hervé Diers intègre également une démarche écologique. Plutôt que de jeter l'huile bouillante de ses friteuses sur les autres concurrents, il la versera dans le réservoir de sa voiture. Le moteur de son Toyota carbure en effet grâce à un mélange constitué de 85 % de gasoil et de 15 % d'huile de friture filtrée et recyclée. Cette double utilisation de matière première permet, selon le pilote, des émissions de CO2 réduites et constitue une "alternative au pétrole cher".
La "friterie de course" profite aussi du Dakar pour participer au financement d'une association humanitaire, Les Clowns de l'espoir, qui intervient auprès d'enfants hospitalisés. A chaque kilomètre parcouru, un euro est versé à l'association, soit 9 574 euros si le bolide ne flanche pas en route. Les enfants des hôpitaux du Nord-Pas-de-Calais ont reçu un tee-shirt et peuvent suivre les aventures de la friterie sur Internet. Après deux étapes, l'engin était classé 138e sur 168.
