Mary et Max : le syndrome d'Asperger en pâte à modeler


Vendredi 25 Septembre 2009 - 12:53
AFP


Paris - Il faut imaginer Wallace et Gromit dans une version neurasthénique mêlant le syndrome d'Asperger, la taxidermie, l'agoraphobie, l'obésite et la cleptomanie pour avoir une idée précise du film "Mary et Max", qui sort en salles mercredi.


Mary et Max : le syndrome d'Asperger en pâte à modeler
Mais restons optimistes: ce film d'animation créé, écrit et réalisé par l'Australien Adam Elliot raconte avant tout l'histoire d'une belle et longue amitié entre Mary Dinkle, 8 ans, et Max Horowitz (comme le pianiste mais sans le piano), 44 ans.

Mary ressemble à Woody Allen expliquant Manhattan à des étudiants en cinéma, et Max est devenu obèse à force de manger des hot dogs au chocolat ce qui, par voie de conséquence, l'a amené à fonder un groupe d'"hyperphages anonymes".

L'une habite en Australie, l'autre à New York, l'une évolue dans un décor perpétuellement sépia, l'autre dans un environnement éternellement gris.

Et, durant des années, ils vont s'écrire pour évoquer leur mal-être, se confier, partager leurs traumatismes, leurs complexes, leurs misères.

Max qui désire depuis toujours un ami "qui ne soit pas invisible ou en caoutchouc" et Mary qui en veut un "ni en coquillages, ni en os de poulet" vont devenir ainsi essentiels l'un pour l'autre.

Un malentendu conduira pourtant à une brouille, à l'arrêt de leurs échanges. Malheureuse, Mary, devenue adulte, se rendra enfin à New York pour une réconciliation. Hélas trop tard.

Si Wallace et Gromit peuvent parfois se laisser aller à quelques TOC, Mary et Max sont eux directement confrontés à la maladie mentale. Car, le syndrome d'Asperger, trouble du développement proche de l'autisme, est au coeur du film. "Mon but est non seulement de donner un éclairage sur les +Aspies+ (ndlr, les malades atteints du syndrome), explique Adam Elliot dans le dossier du film, "mais aussi de démonter les idées fausses que l'on a souvent sur eux".

Et comprendre les malades du syndrome d'Asperger passait peut-être par la confection de "808 boîtes de sachets de thé Earl Grey miniatures, découpées à la main, pliées, collées, emballées et décorées à l'aérographe" nécessaires à l'action du film.

"Mary et Max" qui sort sur 155 copies en France, a remporté au mois de juin le Cristal du long métrage du 33e Festival international du film d'animation d'Annecy, décerné ex aequo à "Coraline" de l'Américain Henry Selick.

Adam Elliot avait déjà réalisé une oeuvre de la même pâte avec "Harvie Krumpet", Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 2004, qui évoquait un personnage atteint entre autres du syndrome de Tourette.

A noter que dans la version originale, les voix des principaux protagonistes de Mary et Max sont celles de Toni Collette (Mary), vue notamment dans "Little miss Sunshine", et de Philip Seymour Hoffman (Max), Oscar du meilleur acteur pour sa prestation dans "Truman Capote".


           


1.Posté par charlotte le 15/09/2010 09:49
voila pk

2.Posté par julie le 15/09/2010 09:55
quelques idées pour le syndrome d'asperger a l'age de 10 ans :
-ils se bouchent les oreilles quand ya certains bruits qui leurent font mal.
-quand il sont a la maison et quand leur papa leur parlent ils ne repondent pas et suivent ce qu'ils ont a faire.
-quand ya un chien a la maison il panique et ils retournent dans leur chambre normalement.
-a l'ecole ils ne communique pas ou il ne font pas longtemps la conversation et partent.
-jouent pas avec les autres.
-font quelques crise al'ecole.
-n'arrivent pas a faire leurs lacets.

Nouveau commentaire :

Actus | Economie | Cultures | Médias | Magazine | Divertissement