Mathilde, future reine et atout charme de la monarchie belge


Mardi 16 Juillet 2013 - 13:32
AFP


Bruxelles - Blonde et souriante, distinguée mais proche des gens, la princesse Mathilde, qui deviendra dimanche la septième reine des Belges, est l'atout charme d'une maison royale de Belgique souvent jugée terne et compassée.


Mathilde, future reine et atout charme de la monarchie belge
Quatorze ans après la "mathildomania" déclenchée par son mariage avec le prince héritier Philippe, Mathilde reste, à 40 ans, cette jolie jeune femme, aimable et chic, aussi à l'aise face aux caméras que son époux, de 13 ans son aîné, paraît emprunté.

Celle que le magazine Vanity Fair a décrit comme "merveilleuse, fraîche et stylée" n'a commis aucun faux pas, qu'elle s'intéresse aux droits des femmes et des enfants en Belgique ou lors des rendez-vous du gotha mondial, où son élégance naturelle fait mouche.

En 2006, elle posait tout sourire aux côtés de Nelson Mandela, visiblement ravi, lors d'une des nombreuses missions économiques conduites par le prince Philippe pour promouvoir l'image de la Belgique à l'étranger. Elle s'est aussi rendue dans plusieurs pays du Sud avec l'Unicef, Onusida et l'Organisation mondiale de la Santé.

Regard tendre

Alors que des doutes sur l'aptitude à régner de Philippe subsistent, à quelques jours de son accession au trône, Mathilde, elle, paraît prête à l'épauler dans ses nouvelles fonctions. En public, elle le couve d'ailleurs souvent d'un regard tendre, semblant chercher à insuffler au futur roi le supplément de confiance en soi qui lui manque depuis sa jeunesse.

Après 20 ans de règne et des mois de rumeurs d'abdication, son beau-père Albert II a annoncé le 3 juillet qu'il passerait le relais à son fils aîné le jour de la fête nationale, le 21 juillet.

Mathilde deviendra par la même occasion la première reine d'origine belge de l'histoire du pays, après six reines d'origine étrangère.

Depuis deux semaines, elle est pleinement associée à la transition, participant notamment aux déjeuners auxquels ont été conviés les principaux représentants du monde politique.

Alors que la famille royale est souvent considérée en Flandre néerlandophone comme trop proche des francophones, Mathilde a comme autre atout de s'exprimer couramment en néerlandais, ses racines plongeant en Wallonie et en Flandre.

Né le 20 janvier 1973 dans la commune bruxelloise d'Uccle, la fille de Patrick d'Udekem d'Acoz et de la comtesse Anne Komorowski a eu une éducation traditionnelle qui sied à une future reine: après un enseignement primaire à Bastogne (sud-est), elle a suivi des études secondaires à l'Institut de la Vierge Fidèle à Bruxelles puis d'orthophonie, ce qui l'a amenée à ouvrir en 1995 son propre cabinet à Bruxelles pour corriger les défauts de prononciation des jeunes enfants.

Ayant cessé "un peu à regret" de travailler après son mariage, elle a néanmoins tenu à achever des études de psychologie entamées avant d'épouser Philippe.

Garde-robe classique, éducation moderne

"A l'avenir, la princesse Mathilde veut continuer à contribuer à une société à dimension humaine, dans laquelle l'amour, le respect et la solidarité occupent une place centrale. Elle souhaite exploiter la force des traditions tout en les transposant dans une société moderne", a expliqué récemment le Palais.

Côté garde-robe, Mathilde est plutôt classique. Elle fait depuis des années confiance au couturier belge Edouard Vermeulen, dont elle devrait à nouveau porter les créations le 21 juillet.

C'est peut-être dans l'éducation de ses quatre enfants que Mathilde a imprimé une touche de modernité à la maison de Belgique. L'aînée, Elisabeth, qui à 12 ans se prépare déjà à succéder à son père le jour venu --la loi salique a été abrogée en Belgique en 1991--, tout comme ses frères Gabriel et Emmanuel et sa soeur Eléonore, "sont éduqués dans un contexte multilingue", fréquentent "des enfants de tout horizon" et sont "entourés de contemporains", insiste le Palais.


           

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