Sommet africain: Vingt-huit Etats demandent l’éviction du Polisario de l’UA


Mercredi 20 Juillet 2016 - 09:26
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Rabat - Le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a adressé, lundi soir, à l'Union africaine, une demande présentée au nom de 28 pays africains (sur 54 Etats membres de l'UA), en vue de suspendre les activités de la «République sahraouie arabe», dans toutes les structures de l’organisation.


Les 28 Etats ont motivé leur requête par la nécessité de « permettre à l’UA de jouer un rôle constructif, et de contribuer positivement dans les efforts menés en vue de parvenir à un règlement du différend sur le Sahara », selon l’agence de presse marocaine officielle.

Les pays signataires ont salué la décision du Maroc de revenir au sein de l’organisation, soulignant leur « volonté d’assurer son retour à l’UA dans les plus brefs délais ».

Les 28 Etats signataires de la demande sont : le Benin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cap Vert, les Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Erythrée, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée-Equatoriale, le Libéria, la Libye, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, Sao Tomé, le Sénégal, les Seychelles, le Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Swaziland, le Togo, et la Zambie.

Le roi du Maroc, Mohamed VI avait annoncé, dimanche dernier, la décision de son pays de revenir officiellement au sein de l’UA, après une absence de 32 ans.

Rabat s’était retiré de l’Organisation de l’Unité Africaine [ancienne dénomination de l’UA], en 1984, après l’acceptation de l’adhésion de la « République arabe sahraouie », proclamée unilatéralement par le Front Polisario en 1976, et reconnue partiellement par certains pays, sans parvenir à faire partie des Nations Unies.

Le Sahara est un territoire de 266 000 km2 en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, appuyés par l’Algérie, au Maroc, et ce depuis le départ des forces espagnoles en 1975.

Le conflit entre le Maroc et le Polisario s’est transformé en hostilités armées qui se sont poursuivies jusqu’à 1991, date à laquelle elles ont pris fin par la signature d’un accord de cessez-le-feu parrainé par l’ONU.


           

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