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"La Haica a décidé d'imposer à la chaîne Nessma TV une amende de 10.000 dinars (4.381 euros) pour outrage à loi électorale interdisant la publicité politique (article 45 du décret-loi 116) durant la période électorale", a indiqué cette instance dans un communiqué.
Entre le 2 et le 4 novembre, Nessma TV a diffusé à quatre reprises un reportage de 37 minutes consacré à Béji Caïd Essebsi, le chef du parti Nidaa Tounès, vainqueur des législatives d'octobre 2014, selon la Haica.
Le film montre notamment longuement M. Caïd Essebsi face au tombeau du père de l'indépendance Habib Bourguiba entouré notamment d'une quinzaine de jeunes portant des drapeaux barrés du slogan de campagne du candidat.
M. Caïd Essebsi, un ancien ministre de l'Intérieur de Bourguiba, fait campagne en promettant de rétablir le prestige de l'Etat. Ses détracteurs l'accusent d'être entouré de caciques du régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali et le soupçonnent de vouloir rétablir un système aux accents autoritaires.
Vingt-sept candidats sont en lice pour le scrutin du 23 novembre. Parmi eux figurent aussi le président sortant Moncef Marzouki, une femme -la magistrate Kalthoum Kannou- ainsi que d'anciens ministres de Ben Ali, renversé en janvier 2011 par un soulèvement populaire.
Un deuxième tour aura lieu fin décembre si aucun des candidats ne remporte la majorité absolue des suffrages au premier tour.
Entre le 2 et le 4 novembre, Nessma TV a diffusé à quatre reprises un reportage de 37 minutes consacré à Béji Caïd Essebsi, le chef du parti Nidaa Tounès, vainqueur des législatives d'octobre 2014, selon la Haica.
Le film montre notamment longuement M. Caïd Essebsi face au tombeau du père de l'indépendance Habib Bourguiba entouré notamment d'une quinzaine de jeunes portant des drapeaux barrés du slogan de campagne du candidat.
M. Caïd Essebsi, un ancien ministre de l'Intérieur de Bourguiba, fait campagne en promettant de rétablir le prestige de l'Etat. Ses détracteurs l'accusent d'être entouré de caciques du régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali et le soupçonnent de vouloir rétablir un système aux accents autoritaires.
Vingt-sept candidats sont en lice pour le scrutin du 23 novembre. Parmi eux figurent aussi le président sortant Moncef Marzouki, une femme -la magistrate Kalthoum Kannou- ainsi que d'anciens ministres de Ben Ali, renversé en janvier 2011 par un soulèvement populaire.
Un deuxième tour aura lieu fin décembre si aucun des candidats ne remporte la majorité absolue des suffrages au premier tour.
