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Desjoyeaux avait passé cette porte Pacifique est mercredi à 13H00, et Jourdain peu avant 20H00. Le Cam l'a franchie jeudi peu avant le point de 16H00 de cette course autour du monde en monocoque à la voile en solitaire sans escale et sans assistance.
Comme pour Jourdain la veille, le franchissement de la porte a entraîné une modification des références pour la distance à parcourir, et permis à Le Cam de récupérer 70 milles sur le leader Desjoyeaux.
Mais lors de la vacation, le navigateur ne semblait pas très enthousiaste, même si une conversation téléphonique avec Sébastien Josse (BT), actuellement en route pour la Nouvelle-Zélande, lui avait changé les idées.
"Jojo m'a invité pour manger des ris de veau. C'était mon plat de réveillon. Il paraît qu'il a un boucher terrible près de chez lui, on s'est promis de se faire un bon repas quand tout sera fini", a expliqué Le Cam.
"La descente vers le cap Horn, ça se présente comme d'habitude, avec du vent soutenu et du passage de front. Je suis un peu épuisé... Au bout d'un moment, ça pèse sur le bonhomme, ce genre d'exercice", a-t-il ajouté.
Pour Vincent Riou (PRB), 5e, une sorte de fatalisme qui était de mise: "La différence (avec la tête de course) est là, 700 milles, c'est important. Lorsqu'on les a laissés partir, on prenait des risques, peut-être qu'il aurait fallu mener un rythme plus rapide".
Mais il conserve de l'espoir pour après le Horn: "l'Atlantique, c'est une section de parcours où le jeu est plus ouvert, on traverse les saisons à la vitesse grand V, donc forcément, il y a plein de choses à faire. Jamais une journée ne ressemble à une autre".
Samantha Davies (Roxy) a pour sa part raconté l'appel mercredi soir de Jean-Pierre Dick, qui venait de heurter un objet flottant l'ayant contraint à l'abandon.
"Il m'a dit +je t'offre ma 6e place comme cadeau de nouvel an+. J'étais très émue. Ce n'est pas juste, car Jean-Pierre avait fait une très belle course quand il était en tête, et même encore après sa réparation. C'est très dur pour lui", a expliqué la jeune anglaise.
Comme pour Jourdain la veille, le franchissement de la porte a entraîné une modification des références pour la distance à parcourir, et permis à Le Cam de récupérer 70 milles sur le leader Desjoyeaux.
Mais lors de la vacation, le navigateur ne semblait pas très enthousiaste, même si une conversation téléphonique avec Sébastien Josse (BT), actuellement en route pour la Nouvelle-Zélande, lui avait changé les idées.
"Jojo m'a invité pour manger des ris de veau. C'était mon plat de réveillon. Il paraît qu'il a un boucher terrible près de chez lui, on s'est promis de se faire un bon repas quand tout sera fini", a expliqué Le Cam.
"La descente vers le cap Horn, ça se présente comme d'habitude, avec du vent soutenu et du passage de front. Je suis un peu épuisé... Au bout d'un moment, ça pèse sur le bonhomme, ce genre d'exercice", a-t-il ajouté.
Pour Vincent Riou (PRB), 5e, une sorte de fatalisme qui était de mise: "La différence (avec la tête de course) est là, 700 milles, c'est important. Lorsqu'on les a laissés partir, on prenait des risques, peut-être qu'il aurait fallu mener un rythme plus rapide".
Mais il conserve de l'espoir pour après le Horn: "l'Atlantique, c'est une section de parcours où le jeu est plus ouvert, on traverse les saisons à la vitesse grand V, donc forcément, il y a plein de choses à faire. Jamais une journée ne ressemble à une autre".
Samantha Davies (Roxy) a pour sa part raconté l'appel mercredi soir de Jean-Pierre Dick, qui venait de heurter un objet flottant l'ayant contraint à l'abandon.
"Il m'a dit +je t'offre ma 6e place comme cadeau de nouvel an+. J'étais très émue. Ce n'est pas juste, car Jean-Pierre avait fait une très belle course quand il était en tête, et même encore après sa réparation. C'est très dur pour lui", a expliqué la jeune anglaise.
