Ces personnes ont été arrêtées dans plusieurs départements de la région parisienne, a-t-on précisé de même source.
Durant l'été dernier, Air France avait déposé plainte pour "abus de confiance" auprès de la gendarmerie des transports aériens pour "la commercialisation de facilités de transport" dont bénéficient ses quelque 70.000 salariés.
Pendant une période d'un an, des employés auraient monnayé au total plus de 400 billets à prix réduit, accordés par la compagnie à son personnel.
Air France a expliqué à l'AFP avoir licencié l'un de ses employés, suspecté d'être l'animateur de l'un des deux réseaux de vente frauduleuse de billets.
"Tout agent a droit à quatre billets d'avion payés à hauteur de 10% de leur prix par an, pour les personnes de son choix. Mes collègues qui ne les utilisaient pas me les donnaient pour mes propres amis, en toute transparence", avait affirmé à l'AFP en juillet cet agent, alors en arrêt maladie, qui s'était présenté comme chef de la sûreté et du chargement d'avions.
Tout en niant avoir fait payer à plein tarif des billets à prix réduits, il avait affirmé qu'il irait lui aussi "porter plainte" car son employeur l'a "laissé" faire "tourner ce système" pendant "17 mois". "Et aujourd'hui, ils veulent faire le ménage...", avait-il ajouté.
"Mon encadrement et des dirigeants me donnaient des billets gratuitement", soutenait-il, en disant détenir des "preuves du consentement de mes collègues et des signatures de mes amis à qui je les remettais".
D'après une source proche du dossier, il aurait plutôt utilisé les billets de ses collègues à leur insu.
"C'est du jamais vu, cela ternit l'image de ces avantages alors que le système est très surveillé", avait alors commenté une autre source proche.
Chez Air France, conjoint, enfants, parents et beaux-parents profitent de billets à "gratuité partielle", auxquels s'ajoutent quatre allers-retours à prix réduits par an pour toute personne choisie par le salarié.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie des transports aériens (GTA) de Roissy-Charles-Gaulle avec l'assistance du Groupement d'intervention régional (GIR) de Seine-Saint-Denis.
Durant l'été dernier, Air France avait déposé plainte pour "abus de confiance" auprès de la gendarmerie des transports aériens pour "la commercialisation de facilités de transport" dont bénéficient ses quelque 70.000 salariés.
Pendant une période d'un an, des employés auraient monnayé au total plus de 400 billets à prix réduit, accordés par la compagnie à son personnel.
Air France a expliqué à l'AFP avoir licencié l'un de ses employés, suspecté d'être l'animateur de l'un des deux réseaux de vente frauduleuse de billets.
"Tout agent a droit à quatre billets d'avion payés à hauteur de 10% de leur prix par an, pour les personnes de son choix. Mes collègues qui ne les utilisaient pas me les donnaient pour mes propres amis, en toute transparence", avait affirmé à l'AFP en juillet cet agent, alors en arrêt maladie, qui s'était présenté comme chef de la sûreté et du chargement d'avions.
Tout en niant avoir fait payer à plein tarif des billets à prix réduits, il avait affirmé qu'il irait lui aussi "porter plainte" car son employeur l'a "laissé" faire "tourner ce système" pendant "17 mois". "Et aujourd'hui, ils veulent faire le ménage...", avait-il ajouté.
"Mon encadrement et des dirigeants me donnaient des billets gratuitement", soutenait-il, en disant détenir des "preuves du consentement de mes collègues et des signatures de mes amis à qui je les remettais".
D'après une source proche du dossier, il aurait plutôt utilisé les billets de ses collègues à leur insu.
"C'est du jamais vu, cela ternit l'image de ces avantages alors que le système est très surveillé", avait alors commenté une autre source proche.
Chez Air France, conjoint, enfants, parents et beaux-parents profitent de billets à "gratuité partielle", auxquels s'ajoutent quatre allers-retours à prix réduits par an pour toute personne choisie par le salarié.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie des transports aériens (GTA) de Roissy-Charles-Gaulle avec l'assistance du Groupement d'intervention régional (GIR) de Seine-Saint-Denis.