Plus de 280 défilés unitaires sont prévus dans tout le pays. Ils sont dirigés contre la politique du gouvernement accusé de ne pas suffisamment relancer la consommation et de maintenir certaines réformes (hôpital, éducation..) contestées, mais aussi contre l'attitude du patronat, soupçonné de profiter de la crise pour multiplier les plans sociaux tout en continuant d'empocher des dividendes.
Pour la première fois de l'histoire, les huit principales organisations de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires -dont Sud- et Unsa) vont faire défilé commun. A Paris, Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO) défileront bras dessus, bras dessous.
Les séquelles de la division historique du syndicalisme français seront encore perceptibles ici et là. Dans 15 à 30 départements, FO organise des initiatives séparées.
Les partis de gauche (PS, NPA, Europe-Ecologie, PCF et autres) seront aussi mobilisés, le parti socialiste renouant pour la première fois depuis 2002 avec le défilé du 1er mai.
Côté extrême gauche, des tensions sont apparues avec les syndicats à la veille du 1er mai. Déjà traitée de "rapace" par François Chérèque (CFDT) en mars, elle a été accusée jeudi de se prendre pour un "simili-syndicat" (Thibault, CGT) et de "mélanger les genres" (Mailly, FO).
Le ministre du Travail Brice Hortefeux a quant à lui minimisé la portée historique des manifestations unitaires, estimant jeudi qu'elles avaient un air de "déjà vu" en 2002 et 2003.
Néanmoins, les Français soutiennent largement les défilés, à 72% selon un sondage CSA-L'Humanité, seuls 9% y étant opposés.
Alors qu'une "explosion sociale" est jugée probable par 46% des Français selon un autre sondage Ifop-Challenges, l'ampleur de la mobilisation permettra aux syndicats de définir lundi soir l'attitude sur la suite à donner à leur mouvement.
Pour la première fois de l'histoire, les huit principales organisations de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires -dont Sud- et Unsa) vont faire défilé commun. A Paris, Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO) défileront bras dessus, bras dessous.
Les séquelles de la division historique du syndicalisme français seront encore perceptibles ici et là. Dans 15 à 30 départements, FO organise des initiatives séparées.
Les partis de gauche (PS, NPA, Europe-Ecologie, PCF et autres) seront aussi mobilisés, le parti socialiste renouant pour la première fois depuis 2002 avec le défilé du 1er mai.
Côté extrême gauche, des tensions sont apparues avec les syndicats à la veille du 1er mai. Déjà traitée de "rapace" par François Chérèque (CFDT) en mars, elle a été accusée jeudi de se prendre pour un "simili-syndicat" (Thibault, CGT) et de "mélanger les genres" (Mailly, FO).
Le ministre du Travail Brice Hortefeux a quant à lui minimisé la portée historique des manifestations unitaires, estimant jeudi qu'elles avaient un air de "déjà vu" en 2002 et 2003.
Néanmoins, les Français soutiennent largement les défilés, à 72% selon un sondage CSA-L'Humanité, seuls 9% y étant opposés.
Alors qu'une "explosion sociale" est jugée probable par 46% des Français selon un autre sondage Ifop-Challenges, l'ampleur de la mobilisation permettra aux syndicats de définir lundi soir l'attitude sur la suite à donner à leur mouvement.