En pleines négociations avec la direction sur le pouvoir d'achat et alors qu'elle "traîne des pieds", la CGT a appelé mercredi les salariés des terminaux méthaniers GDF-Suez de Montoir-de-Bretagne en Loire-Atlantique et de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône à une grève reconductible à compter de 21 heures. Des mouvements touchent déjà plusieurs secteurs du groupe GDF-Suez, notamment les salariés de Storengy, filiale de GDF-Suez, qui gère les centres de stockage souterrain du gaz, qui sont en grève depuis le 19 mars
Ces stock-options ont été allouées le 12 novembre dernier. C'est à cette date que le conseil d'administration du géant gazier a accordé 830.000 stock-options au pdg du groupe, Gérard Mestrallet, et 300.000 à son vice-président, Jean-François Cirelli. Ces stock-options sont exerçables à partir de 2012 au cours de 32,75 euros par titre, soit plus que le cours actuel de l'action, fixé à 27,79 euros mercredi, à la clôture de la Bourse de Paris. Lors de leur attribution en novembre, les stock-options accordées à Gérard Mestrallet ont été estimés à 7,7 millions d'euros et celles versées à François Cirelli à 2,8 millions d'euros selon MediaPart. GDF-Suez n'a pas contesté ces chiffres, mais a souligné qu'ils étaient purement "indicatifs", calculés en fonction des prévisions d'évolution du cours à moyen terme et à long terme.
L'État premier actionnaire
"Personne ne peut dire combien vont valoir ces stock-options. Pour l'instant, ils ne valent rien, car le cours de l'action est inférieur au prix d'exercice", a remarqué un porte-parole de GDF-Suez. Il a en outre souligné que leur exercice était soumis à "des conditions de performance très strictes". "GDF-Suez n'est pas une entreprise qui fait appel aux aides de l'État : on est plutôt un contributeur net", a-t-il fait valoir, précisant que le groupe avait "embauché 13.000 personnes en France en 2008" et allait en recruter "8.000 en 2009".
Le groupe énergétique a enregistré en 2008 un bénéfice net de 6,5 milliards d'euros, en hausse de 13 %. Il a annoncé qu'il verserait un dividende de 4,8 milliards d'euros au titre de l'année 2008, dont une partie en actions. L'État français est son premier actionnaire, à hauteur de 35,7 %. Nicolas Sarkozy a affirmé mardi qu'il ne devait pas y avoir "de parachutes dorés, de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'État, qui met en oeuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel".
Ces stock-options ont été allouées le 12 novembre dernier. C'est à cette date que le conseil d'administration du géant gazier a accordé 830.000 stock-options au pdg du groupe, Gérard Mestrallet, et 300.000 à son vice-président, Jean-François Cirelli. Ces stock-options sont exerçables à partir de 2012 au cours de 32,75 euros par titre, soit plus que le cours actuel de l'action, fixé à 27,79 euros mercredi, à la clôture de la Bourse de Paris. Lors de leur attribution en novembre, les stock-options accordées à Gérard Mestrallet ont été estimés à 7,7 millions d'euros et celles versées à François Cirelli à 2,8 millions d'euros selon MediaPart. GDF-Suez n'a pas contesté ces chiffres, mais a souligné qu'ils étaient purement "indicatifs", calculés en fonction des prévisions d'évolution du cours à moyen terme et à long terme.
L'État premier actionnaire
"Personne ne peut dire combien vont valoir ces stock-options. Pour l'instant, ils ne valent rien, car le cours de l'action est inférieur au prix d'exercice", a remarqué un porte-parole de GDF-Suez. Il a en outre souligné que leur exercice était soumis à "des conditions de performance très strictes". "GDF-Suez n'est pas une entreprise qui fait appel aux aides de l'État : on est plutôt un contributeur net", a-t-il fait valoir, précisant que le groupe avait "embauché 13.000 personnes en France en 2008" et allait en recruter "8.000 en 2009".
Le groupe énergétique a enregistré en 2008 un bénéfice net de 6,5 milliards d'euros, en hausse de 13 %. Il a annoncé qu'il verserait un dividende de 4,8 milliards d'euros au titre de l'année 2008, dont une partie en actions. L'État français est son premier actionnaire, à hauteur de 35,7 %. Nicolas Sarkozy a affirmé mardi qu'il ne devait pas y avoir "de parachutes dorés, de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'État, qui met en oeuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel".