Le géant informatique américain, qui pèse quelque 750 milliards de dollars et n'est pas connu pour céder facilement en affaires, a rapidement accédé aux demandes de la star, qui menaçait de boycotter son nouveau service de musique en streaming si le groupe n'améliorait pas les conditions de rémunération des artistes.
Swift émerge ainsi comme un puissant intermédiaire, capable non seulement de faire stade comble mais aussi de tirer profit de ses millions de fans.
Une des clés de son succès a été de contrôler son image, ce qui lui a permis de promouvoir sa musique de manière agressive tout en gardant l'image d'une coquette un peu mièvre.
Elle reste aussi en relation avec ses fans sur les réseaux sociaux, devenus pour elle des liens vitaux.
Suivie sur Twitter par plus de 59 millions de personnes, elle n'est dépassée que par deux autres stars de la pop Katy Perry et Justin Bieber, ainsi que par le président américain Barack Obama.
C'est d'ailleurs par l'intermédiaire d'un réseau social que la superstar a fait plier Apple.
"On ne vous demande pas des iPhone gratuits. Alors s'il vous plaît ne nous demandez pas de fournir de la musique sans être payés", a-t-elle écrit dimanche sur son compte Tumblr, pour protester contre le fait qu'Apple Music ne la rémunère pas pour les chansons écoutées pendant la période d'essai des nouveaux abonnés.
Dimanche soir, Eddie Cue, vice-président responsable des services et logiciels internet d'Apple, l'a aussitôt appelée et a annoncé que le géant californien avait décidé de changer de système, payant les artistes "même pendant la période d'essai gratuite" des abonnés.
Ce n'est pas la première fois que Swift en veut au streaming, service d'écoute à la demande sur internet.
Elle a retiré l'an dernier tout son catalague de chansons du leader suédois Spotify, qu'elle a accusée de ne pas rémunérer suffisamment les artistes.
- Féministe impertinente -
Née en Pennsylvanie (est), Swift a commencé à écrire des chansons country avec sa guitare au début de l'adolescence. Puis son père a changé de travail pour s'installer à Nashville, la capitale de la country, et lui donner une chance de se lancer.
Après s'être attiré un large public grâce à des chansons country très introspectives, Swift s'est tournée l'an dernier vers la pop avec son cinquième album studio, "1989", en référence à son année de naissance, l'album qui a le mieux démarré aux Etats-Unis depuis 2002.
Les chansons, et les vidéos qui les accompagnent, sont impertinentes, pleine de références espiègles à sa vie privée.
Elle se décrit souvent comme une féministe. "Je ne pense toujours pas que c'est une priorité d'être cool, avant-gardiste ou sexy", expliquait l'an dernier Swift, qui apparaît pourtant souvent en couverture de magazines féminins.
"Quand les filles pensent qu'elles ne rentrent dans aucune de ces trois catégories, dans lesquelles les médias les mettent de manière odieuse, la meilleure chose que je peux faire pour elles c'est de leur montrer à quoi ressemble ma vie. J'adore ma vie".
La chanteuse a aussi utilisé un moyen singulier de vendre "1989" en s'associant à une chaîne de restauration rapide et en intégrant dans les CD des photos polaroïd pour attirer les collectionneurs.
Son image de génie du marketing a toutefois été écornée quand elle a joué en 2008 à une convention du parti républicain pour le ticket perdant John McCain et Sarah Palin.
Swift est depuis restée discrète sur la politique et demande à ses fans d'en rester en dehors, même si elle parle chaleureusement de Barack Obama.
Mais pour le chanteur Elvis Costello, qui a soutenu son combat contre Apple, elle est déjà la "future présidente".
Swift émerge ainsi comme un puissant intermédiaire, capable non seulement de faire stade comble mais aussi de tirer profit de ses millions de fans.
Une des clés de son succès a été de contrôler son image, ce qui lui a permis de promouvoir sa musique de manière agressive tout en gardant l'image d'une coquette un peu mièvre.
Elle reste aussi en relation avec ses fans sur les réseaux sociaux, devenus pour elle des liens vitaux.
Suivie sur Twitter par plus de 59 millions de personnes, elle n'est dépassée que par deux autres stars de la pop Katy Perry et Justin Bieber, ainsi que par le président américain Barack Obama.
C'est d'ailleurs par l'intermédiaire d'un réseau social que la superstar a fait plier Apple.
"On ne vous demande pas des iPhone gratuits. Alors s'il vous plaît ne nous demandez pas de fournir de la musique sans être payés", a-t-elle écrit dimanche sur son compte Tumblr, pour protester contre le fait qu'Apple Music ne la rémunère pas pour les chansons écoutées pendant la période d'essai des nouveaux abonnés.
Dimanche soir, Eddie Cue, vice-président responsable des services et logiciels internet d'Apple, l'a aussitôt appelée et a annoncé que le géant californien avait décidé de changer de système, payant les artistes "même pendant la période d'essai gratuite" des abonnés.
Ce n'est pas la première fois que Swift en veut au streaming, service d'écoute à la demande sur internet.
Elle a retiré l'an dernier tout son catalague de chansons du leader suédois Spotify, qu'elle a accusée de ne pas rémunérer suffisamment les artistes.
- Féministe impertinente -
Née en Pennsylvanie (est), Swift a commencé à écrire des chansons country avec sa guitare au début de l'adolescence. Puis son père a changé de travail pour s'installer à Nashville, la capitale de la country, et lui donner une chance de se lancer.
Après s'être attiré un large public grâce à des chansons country très introspectives, Swift s'est tournée l'an dernier vers la pop avec son cinquième album studio, "1989", en référence à son année de naissance, l'album qui a le mieux démarré aux Etats-Unis depuis 2002.
Les chansons, et les vidéos qui les accompagnent, sont impertinentes, pleine de références espiègles à sa vie privée.
Elle se décrit souvent comme une féministe. "Je ne pense toujours pas que c'est une priorité d'être cool, avant-gardiste ou sexy", expliquait l'an dernier Swift, qui apparaît pourtant souvent en couverture de magazines féminins.
"Quand les filles pensent qu'elles ne rentrent dans aucune de ces trois catégories, dans lesquelles les médias les mettent de manière odieuse, la meilleure chose que je peux faire pour elles c'est de leur montrer à quoi ressemble ma vie. J'adore ma vie".
La chanteuse a aussi utilisé un moyen singulier de vendre "1989" en s'associant à une chaîne de restauration rapide et en intégrant dans les CD des photos polaroïd pour attirer les collectionneurs.
Son image de génie du marketing a toutefois été écornée quand elle a joué en 2008 à une convention du parti républicain pour le ticket perdant John McCain et Sarah Palin.
Swift est depuis restée discrète sur la politique et demande à ses fans d'en rester en dehors, même si elle parle chaleureusement de Barack Obama.
Mais pour le chanteur Elvis Costello, qui a soutenu son combat contre Apple, elle est déjà la "future présidente".