"Il y a une formule que je récuse tout à fait c'est: +c'était mieux avant+. Ce n'était pas mieux avant, ça a toujours été très difficile", a affirmé l'académicien, interrogé sur Europe 1 à l'occasion de son anniversaire.
"Nous avons connu, grâce à l'Europe, 30, 40, 50 années de paix et quand je pense à ma jeunesse, quand j'avais 10 ans ou 15 ans, c'était bien plus difficile", a-t-il ajouté. "Il fallait choisir entre Hitler et Staline, ça n'était pas gai", a-t-il rappelé.
Hospitalisé quelques jours en avril à la suite d'un malaise, il s'est voulu rassurant sur son état de santé aujourd'hui. "J'ai eu une année un peu difficile l'année dernière mais j'ai été merveilleusement soigné et je vais bien maintenant", a-t-il assuré.
Le doyen de l'Académie française a ironisé sur le sens de l'appellation Immortels pour désigner les membres de l'institution du Quai de Conti. "Vous connaissez la définition de Cocteau: +nous sommes Immortels pour la durée de notre vie après nous nous changeons en fauteuil+", a-t-il dit.
D'ailleurs, la mort n'effraie pas l'auteur de "La gloire de l'Empire". "Je me suis beaucoup occupé de la mort mais ça ne me fait pas peur du tout", a-t-il souligné.
"Vous mourez parce que vous avez vécu. C'est la règle et on va s'y plier comme les autres", a-t-il expliqué.
Avouant qu'il n'avait "pas beaucoup la foi", l'auteur d'"Au revoir et merci" a ajouté: "Mais j'ai l'espérance".
L'écrivain qui vient d'entrer dans la prestigieuse collection de la Pléiade a par ailleurs estimé que "le drame pour un écrivain c'est que ses livres soient oubliés".
"Grâce à Antoine Gallimard (le patron de la Pléiade, ndlr), je suis sûr que mes livres seront mis à la disposition des générations qui viennent", s'est-il félicité. "Donc je n'ai pas à me plaindre, mais le jugement qui sera porté sur moi dans cinquante ans personne ne peut le savoir", a-t-il ajouté.
"L'idéal, pour un écrivain, c'est d'être lu cinquante ans après sa mort", a-t-il insisté.
En attendant, Jean d'Ormesson travaille à son prochain roman, "Dieu, les affaires et nous. Chronique d'un demi-siècle", qui sortira le 20 août chez Robert Laffont.
"Nous avons connu, grâce à l'Europe, 30, 40, 50 années de paix et quand je pense à ma jeunesse, quand j'avais 10 ans ou 15 ans, c'était bien plus difficile", a-t-il ajouté. "Il fallait choisir entre Hitler et Staline, ça n'était pas gai", a-t-il rappelé.
Hospitalisé quelques jours en avril à la suite d'un malaise, il s'est voulu rassurant sur son état de santé aujourd'hui. "J'ai eu une année un peu difficile l'année dernière mais j'ai été merveilleusement soigné et je vais bien maintenant", a-t-il assuré.
Le doyen de l'Académie française a ironisé sur le sens de l'appellation Immortels pour désigner les membres de l'institution du Quai de Conti. "Vous connaissez la définition de Cocteau: +nous sommes Immortels pour la durée de notre vie après nous nous changeons en fauteuil+", a-t-il dit.
D'ailleurs, la mort n'effraie pas l'auteur de "La gloire de l'Empire". "Je me suis beaucoup occupé de la mort mais ça ne me fait pas peur du tout", a-t-il souligné.
"Vous mourez parce que vous avez vécu. C'est la règle et on va s'y plier comme les autres", a-t-il expliqué.
Avouant qu'il n'avait "pas beaucoup la foi", l'auteur d'"Au revoir et merci" a ajouté: "Mais j'ai l'espérance".
L'écrivain qui vient d'entrer dans la prestigieuse collection de la Pléiade a par ailleurs estimé que "le drame pour un écrivain c'est que ses livres soient oubliés".
"Grâce à Antoine Gallimard (le patron de la Pléiade, ndlr), je suis sûr que mes livres seront mis à la disposition des générations qui viennent", s'est-il félicité. "Donc je n'ai pas à me plaindre, mais le jugement qui sera porté sur moi dans cinquante ans personne ne peut le savoir", a-t-il ajouté.
"L'idéal, pour un écrivain, c'est d'être lu cinquante ans après sa mort", a-t-il insisté.
En attendant, Jean d'Ormesson travaille à son prochain roman, "Dieu, les affaires et nous. Chronique d'un demi-siècle", qui sortira le 20 août chez Robert Laffont.