A Chaillot puis Pantin, la danse fluide de l'Américaine Trisha Brown


Vendredi 16 Octobre 2009 - 12:46
AFP


Paris - L'Américaine Trisha Brown, principale inspiratrice de la "postmodern dance", a été invitée à Paris successivement dans deux lieux différents avec sa compagnie pour une rétrospective de sa production dansée, toujours fluide mais riche en ruptures depuis les années 70.


A Chaillot puis Pantin, la danse fluide de l'Américaine Trisha Brown
C'est d'abord le grand plateau du Théâtre national de Chaillot que la Trisha Brown Dance Company occupe pour quatre représentations, jusqu'à dimanche.

Au programme: trois pièces racontant un quart de siècle de danse (1983-2009), avec la première en France de "L'Amour du théâtre", une création de 26 minutes sur des extraits de l'opéra de Rameau "Hippolyte et Aricie".

Au Centre national de la danse à Pantin, partenaire de Chaillot pour cette invitation, la chorégraphe reprendra (les 20 et 21 octobre) sous le titre "Early works" cinq pièces de ses débuts, dans les années 70. A l'époque, Trisha Brown défiait les lois de la pesanteur et de l'optique en faisant danser ses interprètes sur les toits ou façades des immeubles de son New York natal.

Avec sa dernière création pour huit danseurs, "L'Amour du théâtre", la chorégraphe américaine propose une danse abstraite qui fait écho à des extraits exubérants de la partition baroque de Rameau, dans des duos et des trios aux mouvements fluides, compliqués et athlétiques. Les hommes soulèvent les femmes, qui elles-mêmes portent ces messieurs.

Les deux autres chorégraphies reprises à Chaillot, "Set and Reset" (1983) pour huit danseurs et le duo "You can see us" (1996), une courte variation d'une dizaine de minutes pleine de charme sur la gémellité, appartiennent à un cycle de créations pour des théâtres à l'italienne.

Trisha Brown y collabore avec le plasticien américain Robert Rauschenberg pour la scénographie, les projections et la musique ("You can see us") ou avec un autre compatriote, le compositeur répétitif Laurie Anderson ("Set and Reset").


           

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