Depuis jeudi, plusieurs bus affichent un autocollant contre la pratique dite du "manspreading".
Le terme est apparu en 2014 à New York, suite à une campagne de la Metropolitan transit authority (MTA, transports new-yorkais) selon le dictionnaire d'Oxford.
A Madrid, dirigée depuis 2015 par une plateforme citoyenne de gauche, l'image qui sera affichée dans 2.000 bus, montre un homme peint en rouge écartant allègrement bras et jambes, empiétant sur la place d'à côté, accompagné de la mention "Respectez l'espace d'autrui".
Pour Melisa Garcia, Madrilène de 30 ans, c'est une bonne idée: "C’est un manque total de respect et d'éducation", dit-elle avant d'avouer qu'elle n'a pas hésité à "donner un coup de pied" au dernier auteur de ce méfait: "Je lui ai dit: +la place que tu occupes est assez large pour toi+".
La mise en place du pictogramme intervient après une campagne du collectif "Femmes en lutte" sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MadridSinManspreading contre cette pratique plutôt attribuée aux hommes.
"Il y a un sens de la hiérarchie et de la territorialité, comme si l'espace leur appartenait", écrit le collectif.
"Nous ne disons pas que les hommes sont mal élevés ou machistes, c'est un problème de société (...) On nous apprend à nous les femmes à nous asseoir les jambes bien serrées, et aux hommes à prendre de l'espace", explique Paula Argilacé, membre de ce collectif.
D'ailleurs, si la pratique est souvent attribuée aux hommes, elle est aussi parfois adoptée par des femmes, se plaint Robert Durou, retraité de 75 ans. "Avant... les gens étaient plus soucieux des autres", ajoute t-il l'air déçu.
David Correa Clares, 19 ans, fait partie de ceux qui pratiquent le "manspreading". "Des gens m'ont déjà dit que ça les dérangeait et je me suis assis poliment et puis voilà (...) mais je ne pense pas qu'on ait besoin d'une règle ou d'un pictogramme qui dise +vous devez vous asseoir de telle façon+", estime-t-il.
C'est aussi le point de vue de la région de Madrid, dirigée par les conservateurs et qui gère le métro. La région estime que les règles sont déjà claires: "Un siège par personne". Mettre des autocollants dans les rames "ne fait pas partie des dépenses prioritaires", explique une porte-parole.
Le terme est apparu en 2014 à New York, suite à une campagne de la Metropolitan transit authority (MTA, transports new-yorkais) selon le dictionnaire d'Oxford.
A Madrid, dirigée depuis 2015 par une plateforme citoyenne de gauche, l'image qui sera affichée dans 2.000 bus, montre un homme peint en rouge écartant allègrement bras et jambes, empiétant sur la place d'à côté, accompagné de la mention "Respectez l'espace d'autrui".
Pour Melisa Garcia, Madrilène de 30 ans, c'est une bonne idée: "C’est un manque total de respect et d'éducation", dit-elle avant d'avouer qu'elle n'a pas hésité à "donner un coup de pied" au dernier auteur de ce méfait: "Je lui ai dit: +la place que tu occupes est assez large pour toi+".
La mise en place du pictogramme intervient après une campagne du collectif "Femmes en lutte" sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MadridSinManspreading contre cette pratique plutôt attribuée aux hommes.
"Il y a un sens de la hiérarchie et de la territorialité, comme si l'espace leur appartenait", écrit le collectif.
"Nous ne disons pas que les hommes sont mal élevés ou machistes, c'est un problème de société (...) On nous apprend à nous les femmes à nous asseoir les jambes bien serrées, et aux hommes à prendre de l'espace", explique Paula Argilacé, membre de ce collectif.
D'ailleurs, si la pratique est souvent attribuée aux hommes, elle est aussi parfois adoptée par des femmes, se plaint Robert Durou, retraité de 75 ans. "Avant... les gens étaient plus soucieux des autres", ajoute t-il l'air déçu.
David Correa Clares, 19 ans, fait partie de ceux qui pratiquent le "manspreading". "Des gens m'ont déjà dit que ça les dérangeait et je me suis assis poliment et puis voilà (...) mais je ne pense pas qu'on ait besoin d'une règle ou d'un pictogramme qui dise +vous devez vous asseoir de telle façon+", estime-t-il.
C'est aussi le point de vue de la région de Madrid, dirigée par les conservateurs et qui gère le métro. La région estime que les règles sont déjà claires: "Un siège par personne". Mettre des autocollants dans les rames "ne fait pas partie des dépenses prioritaires", explique une porte-parole.