Le président de la République a achevé lundi son mandat de six mois à la tête des 27, avec un sommet Europe-Brésil, le deuxième du genre après celui de Lisbonne en 2007. La rencontre a réuni, aux côtés du chef de l'État, le président brésilien Luis Inacio Lula da Silva et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
La crise économique et la volonté d'oeuvrer de concert pour tenter d'y remédier grâce à une "nouvelle gouvernance mondiale" associant pays riches et émergents et au refus du "protectionnisme" ont dominé le sommet. Dans la ligne du partenariat conclu à Lisbonne, les trois dirigeants ont adopté un plan d'action ambitieux, consacrant le nouveau poids politique et économique du Brésil - "un grand du monde", selon Nicolas Sarkozy - qui réclame une plus grande voix dans la gouvernance économique et politique mondiale.
Des "contrats extrêmement importants"
Les présidents français et brésilien ont affirmé la volonté de l'Europe et du Brésil de "travailler ensemble" pour sortir de la crise, et ont appelé à conclure les négociations commerciales du cycle de Doha en 2009. "On ne peut ajourner la libéralisation du commerce", après l'échec de ces négociations, a affirmé Luis Inacio Lula da Silva. En ces temps de crise, il est "essentiel de résister au protectionnisme", a renchéri José Manuel Barroso. "Rien ne serait pire que le protectionnisme", a répondu en écho Nicolas Sarkozy. La France a une nouvelle fois appuyé la demande brésilienne d'un siège permanent au Conseil de sécurité de l'Onu. Mais les Européens sont divisés sur le sujet : la France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni sont pour, l'Italie et l'Espagne contre.
Accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy et d'une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises français, dont Denis Ranque (Thales, électronique militaire), Louis Gallois (EADS, aérospatiale) ou Jean-Marie Poimbeuf (DCNS, chantiers navals), le chef de l'État signera mardi au cours d'une visite officielle bilatérale des "contrats extrêmement importants". Selon Les Echos , ces contrats devraient porter sur 8,6 milliards d'euros de ventes d'armes, dont 5,2 milliards à DCNS (notamment quatre sous-marins à propulsion classique de type Scorpenes) et à Eurocopter (une cinquantaine d'hélicoptères).
De son côté, Carla Bruni Sarkozy est allée, lundi, visiter une "banque du lait", qui fournit du lait maternel aux femmes brésiliennes dans l'incapacité d'allaiter, notamment parce qu'elles sont séropositives ou malades du sida. Mardi, la première dame de France, qui fêtera ce jour-là ses 41 ans, se rendra dans une favela.
La crise économique et la volonté d'oeuvrer de concert pour tenter d'y remédier grâce à une "nouvelle gouvernance mondiale" associant pays riches et émergents et au refus du "protectionnisme" ont dominé le sommet. Dans la ligne du partenariat conclu à Lisbonne, les trois dirigeants ont adopté un plan d'action ambitieux, consacrant le nouveau poids politique et économique du Brésil - "un grand du monde", selon Nicolas Sarkozy - qui réclame une plus grande voix dans la gouvernance économique et politique mondiale.
Des "contrats extrêmement importants"
Les présidents français et brésilien ont affirmé la volonté de l'Europe et du Brésil de "travailler ensemble" pour sortir de la crise, et ont appelé à conclure les négociations commerciales du cycle de Doha en 2009. "On ne peut ajourner la libéralisation du commerce", après l'échec de ces négociations, a affirmé Luis Inacio Lula da Silva. En ces temps de crise, il est "essentiel de résister au protectionnisme", a renchéri José Manuel Barroso. "Rien ne serait pire que le protectionnisme", a répondu en écho Nicolas Sarkozy. La France a une nouvelle fois appuyé la demande brésilienne d'un siège permanent au Conseil de sécurité de l'Onu. Mais les Européens sont divisés sur le sujet : la France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni sont pour, l'Italie et l'Espagne contre.
Accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy et d'une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises français, dont Denis Ranque (Thales, électronique militaire), Louis Gallois (EADS, aérospatiale) ou Jean-Marie Poimbeuf (DCNS, chantiers navals), le chef de l'État signera mardi au cours d'une visite officielle bilatérale des "contrats extrêmement importants". Selon Les Echos , ces contrats devraient porter sur 8,6 milliards d'euros de ventes d'armes, dont 5,2 milliards à DCNS (notamment quatre sous-marins à propulsion classique de type Scorpenes) et à Eurocopter (une cinquantaine d'hélicoptères).
De son côté, Carla Bruni Sarkozy est allée, lundi, visiter une "banque du lait", qui fournit du lait maternel aux femmes brésiliennes dans l'incapacité d'allaiter, notamment parce qu'elles sont séropositives ou malades du sida. Mardi, la première dame de France, qui fêtera ce jour-là ses 41 ans, se rendra dans une favela.