Nicolas Sarkozy
Cette semaine, deux nouveaux noms se sont ajoutés: l'animateur vedette de télévision Nicolas Hulot s'est déclaré candidat aux primaires écologistes et l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, ennemi juré du président, a présenté "un projet de refondation" pour 2012 qu'il entend "incarner".
Près d'une quinzaine de personnalités ont maintenant fait part de leurs aspirations présidentielles. Cette multiplication de "pseudo-candidatures" prend l'allure d'une "kermesse politique", a reconnu Dominique de Villepin sans préciser s'il s'incluait dedans.
A droite, l'impopularité de Nicolas Sarkozy, à qui trois Français sur quatre disent "ne pas faire confiance", conjuguée à la montée du parti d'extrême-droite Front national, a fait imploser le parti majoritaire UMP, créé en 2002 afin précisément de mettre un terme à droite à des décennies de rivalités.
Le centriste Jean-Louis Borloo, à la fibre écologiste et sociale et poids lourd du gouvernement jusqu'à son départ en novembre, vient de quitter l'UMP et s'est dit "candidat naturel" pour 2012.
Les centristes se sentent de plus en plus mal à l'aise dans une majorité qui panique face à l'ascension du Front national de Marine Le Pen et a résolument mis le cap à droite en martelant sur les thèmes de l'immigration et de l'islam.
Mais, au centre, Jean-Louis Borloo risque de trouver sur sa route François Bayrou, le président du Modem, qui fut l'outsider de l'élection de 2007 avec plus de 18% des voix mais semble maintenant très loin de rééditer un tel score.
Ainsi donc que Dominique de Villepin qui attend pour confirmer sa candidature l'issue judiciaire de l'affaire Clearstream, une histoire complexe de machination contre son rival de toujours Nicolas Sarkozy et dans laquelle il comparaîtra en appel début mai.
Cette multiplication d'annonces sera cependant soumise à rude épreuve au fur et à mesure de la campagne si les sondages confirment le risque pour Nicolas Sarkozy d'être devancé au premier tour par Marine Le Pen, tous deux recueillant actuellement environ 20% des intentions de vote.
Le Parti socialiste est confronté au même risque d'éparpillement, déjà fatal à Lionel Jospin en 2002, qui fut devancé au premier tour de la présidentielle par le père de Marine Le Pen, Jean-Marie.
D'autant plus que le PS ne désignera son candidat qu'au terme de primaires en octobre, les prétendants devant se faire connaître avant la fin juin.
Le directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn, qui n'a pas dévoilé ses intentions, reste le mieux placé dans les sondages mais son avance s'effrite face à l'ex-Premier secrétaire du parti François Hollande, officiellement candidat, et à la patronne du PS Martine Aubry qui laisse entrevoir son souhait de se présenter après avoir dévoilé le projet du parti.
Le PS devra faire face aux ambitions des écologistes qui espèrent atteindre les 10% et choisiront leur candidat lors de primaires fin juin entre Nicolas Hulot et l'ex-juge anticorruption franco-norvégienne Eva Joly.
Même ambition pour le candidat du Parti de gauche, Jean-Luc-Mélenchon, qui recevra le soutien du Parti communiste en juin et veut occuper le terrain de l'antilibéralisme, créneau visé également par des candidats "trotskistes".
Dans tous les cas, le candidat socialiste est donné gagnant au second tour face à Nicolas Sarkozy.
Mais cela n'a pas l'air d'affoler le président qui a confirmé cette semaine aux députés de son parti qu'il se prononcerait à l'automne sur sa candidature.
"Moi, la situation, je la sens bien", leur a-t-il lancé. "Les cimetières sont innombrables" où reposent "ceux qui avaient un projet présidentiel", a-t-il prédit.
Près d'une quinzaine de personnalités ont maintenant fait part de leurs aspirations présidentielles. Cette multiplication de "pseudo-candidatures" prend l'allure d'une "kermesse politique", a reconnu Dominique de Villepin sans préciser s'il s'incluait dedans.
A droite, l'impopularité de Nicolas Sarkozy, à qui trois Français sur quatre disent "ne pas faire confiance", conjuguée à la montée du parti d'extrême-droite Front national, a fait imploser le parti majoritaire UMP, créé en 2002 afin précisément de mettre un terme à droite à des décennies de rivalités.
Le centriste Jean-Louis Borloo, à la fibre écologiste et sociale et poids lourd du gouvernement jusqu'à son départ en novembre, vient de quitter l'UMP et s'est dit "candidat naturel" pour 2012.
Les centristes se sentent de plus en plus mal à l'aise dans une majorité qui panique face à l'ascension du Front national de Marine Le Pen et a résolument mis le cap à droite en martelant sur les thèmes de l'immigration et de l'islam.
Mais, au centre, Jean-Louis Borloo risque de trouver sur sa route François Bayrou, le président du Modem, qui fut l'outsider de l'élection de 2007 avec plus de 18% des voix mais semble maintenant très loin de rééditer un tel score.
Ainsi donc que Dominique de Villepin qui attend pour confirmer sa candidature l'issue judiciaire de l'affaire Clearstream, une histoire complexe de machination contre son rival de toujours Nicolas Sarkozy et dans laquelle il comparaîtra en appel début mai.
Cette multiplication d'annonces sera cependant soumise à rude épreuve au fur et à mesure de la campagne si les sondages confirment le risque pour Nicolas Sarkozy d'être devancé au premier tour par Marine Le Pen, tous deux recueillant actuellement environ 20% des intentions de vote.
Le Parti socialiste est confronté au même risque d'éparpillement, déjà fatal à Lionel Jospin en 2002, qui fut devancé au premier tour de la présidentielle par le père de Marine Le Pen, Jean-Marie.
D'autant plus que le PS ne désignera son candidat qu'au terme de primaires en octobre, les prétendants devant se faire connaître avant la fin juin.
Le directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn, qui n'a pas dévoilé ses intentions, reste le mieux placé dans les sondages mais son avance s'effrite face à l'ex-Premier secrétaire du parti François Hollande, officiellement candidat, et à la patronne du PS Martine Aubry qui laisse entrevoir son souhait de se présenter après avoir dévoilé le projet du parti.
Le PS devra faire face aux ambitions des écologistes qui espèrent atteindre les 10% et choisiront leur candidat lors de primaires fin juin entre Nicolas Hulot et l'ex-juge anticorruption franco-norvégienne Eva Joly.
Même ambition pour le candidat du Parti de gauche, Jean-Luc-Mélenchon, qui recevra le soutien du Parti communiste en juin et veut occuper le terrain de l'antilibéralisme, créneau visé également par des candidats "trotskistes".
Dans tous les cas, le candidat socialiste est donné gagnant au second tour face à Nicolas Sarkozy.
Mais cela n'a pas l'air d'affoler le président qui a confirmé cette semaine aux députés de son parti qu'il se prononcerait à l'automne sur sa candidature.
"Moi, la situation, je la sens bien", leur a-t-il lancé. "Les cimetières sont innombrables" où reposent "ceux qui avaient un projet présidentiel", a-t-il prédit.