Un responsable américain à Amman a qualifié les discussions de MM. Kerry et Abbas mercredi soir de "constructives" et souligné que le chef de la diplomatie allait "rester en contact avec M. Abbas et le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans les prochains jours".
M. Kerry a interrompu mercredi une visite à Rome pour se rendre à Amman, où il a rencontré M. Abbas et le roi de Jordanie Abdallah II, afin d'empêcher un différend sur la libération par Israël d'un contingent de prisonniers de faire dérailler le processus de paix déjà dans l'impasse.
Lors de la rencontre, M. Abbas a "refusé tout compromis sur la libération du quatrième contingent de prisonniers" prévue le 29 mars, a déclaré à l'AFP un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat, à Ramallah en Cisjordanie.
"Il est prévu que M. Kerry mène des contacts avec la partie israélienne, en particulier avec M. Netanyahu en vue d'une réponse dans la journée ou demain sur cette question", a-t-il dit, répétant qu'en "cas de violation par Israël de l'entente sur les prisonniers" M. Abbas a évoqué une relance des "démarches d'adhésion aux organisations internationales".
Le président palestinien refuse également de discuter de toute autre question que la libération des prisonniers, jusqu'au 29 mars, y compris des propositions et des idées américaines sur un accord-cadre" avec Israël, a-t-il souligné.
"Il a dit à Kerry qu'il fallait maintenant libérer le quatrième groupe, qui comprend trente prisonniers, dont les noms ont été remis et la libération agréée, un par un, parmi lesquels 14 Arabes d'Israël, qui retrouveront leur maison en Israël", selon lui.
L'accord qui a permis la reprise en juillet des négociations de paix après trois ans de suspension prévoit la libération par étapes de 104 prisonniers palestiniens incarcérés avant les accords israélo-palestiniens de 1993, en contrepartie de la suspension de toute démarche palestinienne pour adhérer aux organisations internationales, y compris les juridictions à compétence mondiale.
Si les trois premiers contingents de 26 prisonniers chacun ont été relâchés, le gouvernement Netanyahu a indiqué qu'il pourrait annuler la quatrième vague, compte tenu de la dégradation du climat entre les camps, à l'approche de l'échéance des pourparlers le 29 avril.
Le contentieux porte également sur la liste des prisonniers, parmi lesquels 14 appartenant à la minorité arabe israélienne, que le gouvernement Netanyahu renâcle à relâcher, pour des motifs de souveraineté nationale. Il existe néanmoins des précédents, notamment en 2011 lors de l'échange d'un millier de détenus contre le soldat Gilad Shalit.
M. Kerry a interrompu mercredi une visite à Rome pour se rendre à Amman, où il a rencontré M. Abbas et le roi de Jordanie Abdallah II, afin d'empêcher un différend sur la libération par Israël d'un contingent de prisonniers de faire dérailler le processus de paix déjà dans l'impasse.
Lors de la rencontre, M. Abbas a "refusé tout compromis sur la libération du quatrième contingent de prisonniers" prévue le 29 mars, a déclaré à l'AFP un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat, à Ramallah en Cisjordanie.
"Il est prévu que M. Kerry mène des contacts avec la partie israélienne, en particulier avec M. Netanyahu en vue d'une réponse dans la journée ou demain sur cette question", a-t-il dit, répétant qu'en "cas de violation par Israël de l'entente sur les prisonniers" M. Abbas a évoqué une relance des "démarches d'adhésion aux organisations internationales".
Le président palestinien refuse également de discuter de toute autre question que la libération des prisonniers, jusqu'au 29 mars, y compris des propositions et des idées américaines sur un accord-cadre" avec Israël, a-t-il souligné.
"Il a dit à Kerry qu'il fallait maintenant libérer le quatrième groupe, qui comprend trente prisonniers, dont les noms ont été remis et la libération agréée, un par un, parmi lesquels 14 Arabes d'Israël, qui retrouveront leur maison en Israël", selon lui.
L'accord qui a permis la reprise en juillet des négociations de paix après trois ans de suspension prévoit la libération par étapes de 104 prisonniers palestiniens incarcérés avant les accords israélo-palestiniens de 1993, en contrepartie de la suspension de toute démarche palestinienne pour adhérer aux organisations internationales, y compris les juridictions à compétence mondiale.
Si les trois premiers contingents de 26 prisonniers chacun ont été relâchés, le gouvernement Netanyahu a indiqué qu'il pourrait annuler la quatrième vague, compte tenu de la dégradation du climat entre les camps, à l'approche de l'échéance des pourparlers le 29 avril.
Le contentieux porte également sur la liste des prisonniers, parmi lesquels 14 appartenant à la minorité arabe israélienne, que le gouvernement Netanyahu renâcle à relâcher, pour des motifs de souveraineté nationale. Il existe néanmoins des précédents, notamment en 2011 lors de l'échange d'un millier de détenus contre le soldat Gilad Shalit.