Le chef de l'Etat algérien a embarqué à bord d'un avion de la présidence algérienne en fauteuil roulant, a indiqué cette source. Son avion, à destination d'Alger, a décollé peu après 13H30, a-t-elle précisé.
L'avion algérien, stationné à l'aéroport du Bourget, est parti discrètement depuis un terminal de voyages d'affaires de l'aéroport, a constaté un journaliste de l'AFP.
Quelques minutes avant, un cortège comportant quelques berlines noires et un van blanc était arrivé sur la piste. Quelques motards de la police et des policiers en civil et armés s'étaient postés aux abords du terminal.
Après avoir été hospitalisé au Val-de-Grâce le 27 avril, le chef de l'Etat algérien avait été transféré à l'institution nationale des Invalides pour une période de réadaptation fonctionnelle.
Dans un bulletin de santé signé de ses "médecins accompagnateurs", rendu public le 11 juin, les professeurs Mohcène Sahraoui et Merzak Métresse y réaffirmaient que M. Bouteflika avait eu un accident vasculaire cérébral (AVC) le 27 avril "sans retentissement sur ses fonctions vitales".
Ils rappelaient que son transfert à Paris avait été décidé pour "un complément d'exploration, à l'issue de laquelle ses médecins lui ont recommandé d'observer, à l'institution nationale des Invalides, à Paris, une période de soins et de réadaptation fonctionnelle en vue de consolider l'évolution favorable de son état de santé".
Le même jour, il avait reçu le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef d'état-major de l'armée, le général Salah Gaïd, ainsi qu'une équipe de la télévision officielle.
Cette audience était survenue alors que des rumeurs alarmantes circulaient à son sujet et que des voix s'élevaient dans l'opposition pour réclamer au Conseil constitutionnel de déclarer la vacance du pouvoir permettant d'engager un intérim et d'organiser une nouvelle élection présidentielle.
M. Bouteflika a été réélu en avril 2009 pour un troisième quinquennat.
A la suite de l'audience aux Invalides, la télévision avait diffusé les premières images depuis son hospitalisation, destinées à faire les rumeurs sur son éventuel décès, relayées par la presse, en France et en Algérie.
Les images, muettes, le montraient habillé d'une robe de chambre, avec une difficulté évidente à bouger un de ses bras.
Le président algérien avait déjà été hospitalisé fin 2005 pendant près d'un mois à Paris pour "un ulcère hémorragique", selon Alger.
L'avion algérien, stationné à l'aéroport du Bourget, est parti discrètement depuis un terminal de voyages d'affaires de l'aéroport, a constaté un journaliste de l'AFP.
Quelques minutes avant, un cortège comportant quelques berlines noires et un van blanc était arrivé sur la piste. Quelques motards de la police et des policiers en civil et armés s'étaient postés aux abords du terminal.
Après avoir été hospitalisé au Val-de-Grâce le 27 avril, le chef de l'Etat algérien avait été transféré à l'institution nationale des Invalides pour une période de réadaptation fonctionnelle.
Dans un bulletin de santé signé de ses "médecins accompagnateurs", rendu public le 11 juin, les professeurs Mohcène Sahraoui et Merzak Métresse y réaffirmaient que M. Bouteflika avait eu un accident vasculaire cérébral (AVC) le 27 avril "sans retentissement sur ses fonctions vitales".
Ils rappelaient que son transfert à Paris avait été décidé pour "un complément d'exploration, à l'issue de laquelle ses médecins lui ont recommandé d'observer, à l'institution nationale des Invalides, à Paris, une période de soins et de réadaptation fonctionnelle en vue de consolider l'évolution favorable de son état de santé".
Le même jour, il avait reçu le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef d'état-major de l'armée, le général Salah Gaïd, ainsi qu'une équipe de la télévision officielle.
Cette audience était survenue alors que des rumeurs alarmantes circulaient à son sujet et que des voix s'élevaient dans l'opposition pour réclamer au Conseil constitutionnel de déclarer la vacance du pouvoir permettant d'engager un intérim et d'organiser une nouvelle élection présidentielle.
M. Bouteflika a été réélu en avril 2009 pour un troisième quinquennat.
A la suite de l'audience aux Invalides, la télévision avait diffusé les premières images depuis son hospitalisation, destinées à faire les rumeurs sur son éventuel décès, relayées par la presse, en France et en Algérie.
Les images, muettes, le montraient habillé d'une robe de chambre, avec une difficulté évidente à bouger un de ses bras.
Le président algérien avait déjà été hospitalisé fin 2005 pendant près d'un mois à Paris pour "un ulcère hémorragique", selon Alger.