Le trafic ferroviaire demeurait très perturbé mardi, d'autant plus qu'un mouvement de grève spontané des cheminots paralysait le réseau dans le sud du pays. Les liaisons Eurostar entre Londres, Paris et Bruxelles étaient suspendues pour la deuxième journée consécutive, tandis que quelques trains Thalys ont pu circuler entre Bruxelles et Paris mardi.
Les secours continuaient de rechercher les victimes dans les carcasses enchevêtrées des wagons des deux trains de banlieue, derrière les rubans de la police bouclant les lieux de l'accident, à une quinzaine de kilomètres au sud de Bruxelles.
Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de ce qui est la pire catastrophe ferroviaire qu'ait connue la Belgique depuis celle de 1954 dans laquelle 20 supporters de football allemands avaient péri. La police attend de pouvoir interroger le conducteur rescapé.
Les enquêteurs doivent examiner les boîtes noires des deux trains, qui diront notamment à quelle vitesse ils circulaient, a précisé le porte-parole de la SNCB, Jochen Goovaerts.
L'accident pourrait par exemple avoir été causé par une défaillance mécanique, une erreur humaine ou le froid et la neige, a avancé M. Goovaerts. "Il y a beaucoup d'explications possibles à cette tragédie", a-t-il souligné dans un entretien à l'Associated Press, "nous ne voulons pas montrer du doigt ce qui ne doit pas l'être".
Le gouverneur de la province du Brabant flamand, Lodewijk De Witte, a quant à lui affirmé dès lundi que l'un des trains n'avait "apparemment pas respecté un signal d'arrêt", alors que l'autre train, qui avait quitté la gare de Buizingen avec dix minutes de retard, se trouvait sur la même voie. Selon le porte-parole de la SNCB, le conducteur qui a survécu est celui du premier train qui approchait.
Environ la moitié des conducteurs de trains belge était par ailleurs en grève mardi. Le mouvement, spontané, entraînait une quasi-paralysie du trafic dans le sud du pays, et des retards et annulations dans le nord. "C'est une réaction d'émotion à la catastrophe d'hier", a déclaré Jochen Goovaerts, expliquant que les employés de la SNCB réagissaient aux accusations imputant l'accident à l'un des conducteurs, avant même que l'enquête soit terminée.
La société gestionnaire des infrastructures ferroviaires belges, Infrabel, a souhaité que tous les trains soient équipés de systèmes de freinage automatique qui, selon des responsables, auraient permis d'empêcher l'accident de lundi en stoppant immédiatement le train soupçonné d'avoir grillé un feu rouge.
Infrabel a déclaré par ailleurs que ses équipes auraient besoin de trois jours pour inspecter six voies une fois que les épaves des deux trains auront été enlevées. Le trafic autour de la capitale devrait donc rester perturbé au moins jusqu'à la fin de la semaine.
Selon Thalys, la société assurant un service ferroviaire commercial entre Paris, Bruxelles, Amsterdam et Cologne, Infrabel a dégagé une voie de circulation, ce qui a permis de faire passer mardi cinq trains dans le sens Bruxelles-Paris et cinq autres dans le sens Paris-Bruxelles. Pour mercredi, en revanche, on ne peut pas garantir la circulation de trains entre ces deux capitales, en raison de la "fragilité de la situation" des infrastructures, a précisé la porte-parole de Thalys, Patricia Baars.
Le dernier accident ferroviaire meurtrier en Belgique remontait à mars 2001. Huit personnes avaient péri dans la collision entre un train de passagers bondé et une rame vide circulant sur la mauvaise voie.
La Belgique occupe le douzième rang de l'Union européenne en matière de sûreté des transports ferroviaires, selon les statistiques européennes. L'Estonie, la Lituanie et la Slovaquie mènent le peloton de tête des accidents. Le pire accident de train récent en Europe s'est produit en 1998 près de la ville d'Eschede, dans le nord de l'Allemagne, et a fait 101 morts.
Les secours continuaient de rechercher les victimes dans les carcasses enchevêtrées des wagons des deux trains de banlieue, derrière les rubans de la police bouclant les lieux de l'accident, à une quinzaine de kilomètres au sud de Bruxelles.
Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de ce qui est la pire catastrophe ferroviaire qu'ait connue la Belgique depuis celle de 1954 dans laquelle 20 supporters de football allemands avaient péri. La police attend de pouvoir interroger le conducteur rescapé.
Les enquêteurs doivent examiner les boîtes noires des deux trains, qui diront notamment à quelle vitesse ils circulaient, a précisé le porte-parole de la SNCB, Jochen Goovaerts.
L'accident pourrait par exemple avoir été causé par une défaillance mécanique, une erreur humaine ou le froid et la neige, a avancé M. Goovaerts. "Il y a beaucoup d'explications possibles à cette tragédie", a-t-il souligné dans un entretien à l'Associated Press, "nous ne voulons pas montrer du doigt ce qui ne doit pas l'être".
Le gouverneur de la province du Brabant flamand, Lodewijk De Witte, a quant à lui affirmé dès lundi que l'un des trains n'avait "apparemment pas respecté un signal d'arrêt", alors que l'autre train, qui avait quitté la gare de Buizingen avec dix minutes de retard, se trouvait sur la même voie. Selon le porte-parole de la SNCB, le conducteur qui a survécu est celui du premier train qui approchait.
Environ la moitié des conducteurs de trains belge était par ailleurs en grève mardi. Le mouvement, spontané, entraînait une quasi-paralysie du trafic dans le sud du pays, et des retards et annulations dans le nord. "C'est une réaction d'émotion à la catastrophe d'hier", a déclaré Jochen Goovaerts, expliquant que les employés de la SNCB réagissaient aux accusations imputant l'accident à l'un des conducteurs, avant même que l'enquête soit terminée.
La société gestionnaire des infrastructures ferroviaires belges, Infrabel, a souhaité que tous les trains soient équipés de systèmes de freinage automatique qui, selon des responsables, auraient permis d'empêcher l'accident de lundi en stoppant immédiatement le train soupçonné d'avoir grillé un feu rouge.
Infrabel a déclaré par ailleurs que ses équipes auraient besoin de trois jours pour inspecter six voies une fois que les épaves des deux trains auront été enlevées. Le trafic autour de la capitale devrait donc rester perturbé au moins jusqu'à la fin de la semaine.
Selon Thalys, la société assurant un service ferroviaire commercial entre Paris, Bruxelles, Amsterdam et Cologne, Infrabel a dégagé une voie de circulation, ce qui a permis de faire passer mardi cinq trains dans le sens Bruxelles-Paris et cinq autres dans le sens Paris-Bruxelles. Pour mercredi, en revanche, on ne peut pas garantir la circulation de trains entre ces deux capitales, en raison de la "fragilité de la situation" des infrastructures, a précisé la porte-parole de Thalys, Patricia Baars.
Le dernier accident ferroviaire meurtrier en Belgique remontait à mars 2001. Huit personnes avaient péri dans la collision entre un train de passagers bondé et une rame vide circulant sur la mauvaise voie.
La Belgique occupe le douzième rang de l'Union européenne en matière de sûreté des transports ferroviaires, selon les statistiques européennes. L'Estonie, la Lituanie et la Slovaquie mènent le peloton de tête des accidents. Le pire accident de train récent en Europe s'est produit en 1998 près de la ville d'Eschede, dans le nord de l'Allemagne, et a fait 101 morts.