En ce premier week-end de départ en vacances d'été, plusieurs dizaines de techniciens de la SNCF ont oeuvré toute la nuit pour réparer les caténaires et essayer d'évacuer au plus vite le train accidenté, selon un porte-parole. La circulation des trains a repris samedi vers 10H30 sur une voie, a indiqué la SNCF.
Sur les 13 personnes blessées dans le choc, trois étaient toujours hospitalisées samedi matin au CHU de Limoges, dont un Corrézien de 42 ans dont "l'enjeu vital n'est toujours pas écarté", selon une responsable de l'hôpital.
Cet homme, victime de "polytraumatismes", était en réanimation après avoir été opéré en neuro-chirurgie dans la nuit, a-t-elle précisé.
L'état de santé d'une femme de 48 ans, également considérée comme "très gravement" blessée vendredi soir, était quant à lui "stabilisé" alors qu'une troisième victime, souffrant d'une fracture de la mâchoire, était opérée samedi matin, selon la même source.
Deux des cinq personnes, légèrement blessées et hospitalisées avaient en revanche déjà pu quitter l'hopital, a-t-elle précisé.
Dans l'accident, la première voiture de voyageurs a été la plus touchée par la remorque, heurtée à près de 110 km/ par le train puis traînée sur environ 200 mètres à hauteur de la commune de Boisseuil, à une quinzaine de kilomètres au sud de Limoges.
"Quand vous voyez le premier wagon, éventré par l'un des essieux de la remorque, il y a eu des miraculés !", a témoigné le maire de Boisseuil, Jean-Louis Nouhaud, soulignant que le champ surplombe les voies à cet endroit.
"Les éléments métalliques de la remorque ont complètement explosé les vitres d'un côté et provoqué un véritable cisaillement de la tôle à hauteur des fenêtres", a précisé samedi à l'AFP le procureur de la République de Limoges, Olivier Tcherkessof.
Concernant les circonstances, "c'est vraiment accidentel", a-t-il indiqué, confirmant que le propriétaire de la remorque tombée sur la voie avait été placé en garde à vue pour être entendu.
L'agriculteur chargeait des balles de foin dans la remorque, pourtant calée, quand celle-ci se serait mise à dévaler sur plusieurs centaines de mètres la forte pente menant aux voies.
L'agriculteur a aussitôt appelé les gendarmes qui n'ont pas eu le temps d'avertir le conducteur du train, selon la gendarmerie.
Le cheminot, non blessé et entendu dans la nuit, a indiqué avoir actionné le système de freinage d'urgence sans pouvoir éviter le choc.
Le train Corail assurait la liaison entre Paris et Cahors, sur la ligne Paris-Toulouse, avec 450 passagers à son bord. Ces derniers ont pu être évacués vers Brive et Cahors en autocar.
A Toulouse, la direction régionale de la SNCF ne constatait pas de gros encombrements de vacanciers à la gare Matabiau samedi matin, la plupart des liaisons de jour Toulouse-Paris se faisant par TGV via Bordeaux.
Sur les 13 personnes blessées dans le choc, trois étaient toujours hospitalisées samedi matin au CHU de Limoges, dont un Corrézien de 42 ans dont "l'enjeu vital n'est toujours pas écarté", selon une responsable de l'hôpital.
Cet homme, victime de "polytraumatismes", était en réanimation après avoir été opéré en neuro-chirurgie dans la nuit, a-t-elle précisé.
L'état de santé d'une femme de 48 ans, également considérée comme "très gravement" blessée vendredi soir, était quant à lui "stabilisé" alors qu'une troisième victime, souffrant d'une fracture de la mâchoire, était opérée samedi matin, selon la même source.
Deux des cinq personnes, légèrement blessées et hospitalisées avaient en revanche déjà pu quitter l'hopital, a-t-elle précisé.
Dans l'accident, la première voiture de voyageurs a été la plus touchée par la remorque, heurtée à près de 110 km/ par le train puis traînée sur environ 200 mètres à hauteur de la commune de Boisseuil, à une quinzaine de kilomètres au sud de Limoges.
"Quand vous voyez le premier wagon, éventré par l'un des essieux de la remorque, il y a eu des miraculés !", a témoigné le maire de Boisseuil, Jean-Louis Nouhaud, soulignant que le champ surplombe les voies à cet endroit.
"Les éléments métalliques de la remorque ont complètement explosé les vitres d'un côté et provoqué un véritable cisaillement de la tôle à hauteur des fenêtres", a précisé samedi à l'AFP le procureur de la République de Limoges, Olivier Tcherkessof.
Concernant les circonstances, "c'est vraiment accidentel", a-t-il indiqué, confirmant que le propriétaire de la remorque tombée sur la voie avait été placé en garde à vue pour être entendu.
L'agriculteur chargeait des balles de foin dans la remorque, pourtant calée, quand celle-ci se serait mise à dévaler sur plusieurs centaines de mètres la forte pente menant aux voies.
L'agriculteur a aussitôt appelé les gendarmes qui n'ont pas eu le temps d'avertir le conducteur du train, selon la gendarmerie.
Le cheminot, non blessé et entendu dans la nuit, a indiqué avoir actionné le système de freinage d'urgence sans pouvoir éviter le choc.
Le train Corail assurait la liaison entre Paris et Cahors, sur la ligne Paris-Toulouse, avec 450 passagers à son bord. Ces derniers ont pu être évacués vers Brive et Cahors en autocar.
A Toulouse, la direction régionale de la SNCF ne constatait pas de gros encombrements de vacanciers à la gare Matabiau samedi matin, la plupart des liaisons de jour Toulouse-Paris se faisant par TGV via Bordeaux.