"Nous devions effectuer un versement de 60 millions de dollars à l'Unesco en novembre et nous ne le ferons pas", a déclaré la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland à la presse.
Elle a ajouté que l'admission de la Palestine à l'Unesco "déclench(ait) automatiquement une mesure législative qui interdit" aux Etats-Unis "de financer l'Unesco".
Les Etats-Unis, grand allié d'Israël, ont interdit dans les années 1990 tout financement d'une agence de l'ONU qui admettrait la Palestine en tant que membre à part entière.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre.
La Maison Blanche a estimé que ce vote était "prématuré" et "contreproductif" dans la perspective d'une reprise espérée des négociations de paix au Proche-Orient.
Après l'avoir boycottée pendant 20 ans (1984-2003) pour protester contre sa mauvaise gestion et son idéologie tiers-mondiste, les Etats-Unis participaient jusqu'à maintenant activement aux programmes de l'agence, y voyant un moyen de diffuser certaines valeurs occidentales sans se mettre en première ligne.
Elle a ajouté que l'admission de la Palestine à l'Unesco "déclench(ait) automatiquement une mesure législative qui interdit" aux Etats-Unis "de financer l'Unesco".
Les Etats-Unis, grand allié d'Israël, ont interdit dans les années 1990 tout financement d'une agence de l'ONU qui admettrait la Palestine en tant que membre à part entière.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre.
La Maison Blanche a estimé que ce vote était "prématuré" et "contreproductif" dans la perspective d'une reprise espérée des négociations de paix au Proche-Orient.
Après l'avoir boycottée pendant 20 ans (1984-2003) pour protester contre sa mauvaise gestion et son idéologie tiers-mondiste, les Etats-Unis participaient jusqu'à maintenant activement aux programmes de l'agence, y voyant un moyen de diffuser certaines valeurs occidentales sans se mettre en première ligne.