Selon la radio, un premier rendez-vous avait été proposé à M. Sarkozy vendredi dernier, mais il était indisponible.
Plusieurs sources proches du dossier interrogées par l'AFP ont cependant indiqué qu'une telle convocation, si elle devait avoir lieu, n'était pas prévue pour cette semaine.
L'avocat de M. Sarkozy, Me Thierry Herzog, était injoignable lundi.
Europe 1 n'a pas précisé le cadre juridique d'une telle audition (comme témoin, comme témoin assisté ou en vue d'une mise en examen) qui ne constituerait cependant pas une surprise : tout un pan du dossier Bettencourt instruit par le juge Jean-Michel Gentil et ses deux collègues concerne en effet un possible financement illicite de la campagne 2007 de M. Sarkozy.
Les juges pourraient notamment vouloir le confronter à des témoignages faisant état de différentes visites de sa part au domicile des Bettencourt début 2007 -- il n'en a reconnu qu'une, en février 2007 -- ou à celui de l'ancienne comptable des Bettencourt Claire Thibout : celle-ci avait affirmé que l'homme de confiance de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, lui avait un jour demandé, début 2007, de mettre à sa disposition 150.000 euros en liquide qu'il disait destiner à l'ancien ministre Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de M. Sarkozy.
Les juges pourraient aussi vouloir l'interroger sur les nombreuses rencontres qu'il paraît avoir eues, parfois au moment de temps forts de l'affaire, entre 2008 et 2010 avec l'ancien procureur de Nanterre Philippe Courroye, dont les services s'étaient occupés du dossier Bettencourt de fin 2007 à fin 2010.
Plusieurs sources proches du dossier interrogées par l'AFP ont cependant indiqué qu'une telle convocation, si elle devait avoir lieu, n'était pas prévue pour cette semaine.
L'avocat de M. Sarkozy, Me Thierry Herzog, était injoignable lundi.
Europe 1 n'a pas précisé le cadre juridique d'une telle audition (comme témoin, comme témoin assisté ou en vue d'une mise en examen) qui ne constituerait cependant pas une surprise : tout un pan du dossier Bettencourt instruit par le juge Jean-Michel Gentil et ses deux collègues concerne en effet un possible financement illicite de la campagne 2007 de M. Sarkozy.
Les juges pourraient notamment vouloir le confronter à des témoignages faisant état de différentes visites de sa part au domicile des Bettencourt début 2007 -- il n'en a reconnu qu'une, en février 2007 -- ou à celui de l'ancienne comptable des Bettencourt Claire Thibout : celle-ci avait affirmé que l'homme de confiance de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, lui avait un jour demandé, début 2007, de mettre à sa disposition 150.000 euros en liquide qu'il disait destiner à l'ancien ministre Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de M. Sarkozy.
Les juges pourraient aussi vouloir l'interroger sur les nombreuses rencontres qu'il paraît avoir eues, parfois au moment de temps forts de l'affaire, entre 2008 et 2010 avec l'ancien procureur de Nanterre Philippe Courroye, dont les services s'étaient occupés du dossier Bettencourt de fin 2007 à fin 2010.