"Les paiements réalisés par M. Dray, avec sa carte [American Express], depuis la mi-décembre 2005 s'élèvent, pour les seuls flux supérieurs à 500 euros, à 313 180,56 euros." "134 opérations ont ainsi été réalisées, allant unitairement jusqu'à 18 500 euros", facturés en août 2008 chez l'horloger Breguet, selon le rapport. Environ 131 000 euros ont notamment été dépensés pour des montres, pour une trentaine d'achats, alors que 15 588 euros d'achats sont rassemblés par les enquêteurs de Tracfin sous le vocable "Luxe stylo", d'après L'Est républicain.
Selon le quotidien régional, qui dit avoir contacté le député PS, les revenus du couple Dray atteignent 15 000 euros, ce que l'élu a estimé compatible avec son train de vie. "Cette affaire n'aurait jamais dû être confiée à la justice, car ce n'est en rien une affaire pénale. C'est au mieux un dossier fiscal", a estimé Julien Dray, dont les propos sont rapportés par L'Est républicain. Une plainte a été déposée le 23 décembre 2008 par Julien Dray pour violation du secret professionnel et recel de cette infraction.
La cellule anti-blanchiment de Bercy s'interroge plus particulièrement sur les chèques reçus par Julien Dray et sur les "contreparties" obtenues par les émetteurs de ces paiements. "Nombre de chèques tirés enregistrés posent la question de leur contrepartie. Les émetteurs ont en effet soit leur siège social dans le département dont M. Dray est l'élu, soit ils ont obtenu un chantier public dans sa circonscription, soit obtenu un marché public avec le conseil régional d'Ile-de-France, écrit Tracfin dans son rapport. Ces flux suscitent les interrogations du service."
Depuis le 10 décembre 2008, Julien Dray est l'objet d'une enquête préliminaire du parquet de Paris. Il est soupçonné d'abus de confiance à la suite d'un signalement de Tracfin portant sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l'association Les Parrains de SOS-Racisme et de l'organisation lycéenne FIDL, depuis janvier 2006. La somme dont aurait bénéficié l'élu de 53 ans pourrait s'élever à 351 027 euros.
Selon le quotidien régional, qui dit avoir contacté le député PS, les revenus du couple Dray atteignent 15 000 euros, ce que l'élu a estimé compatible avec son train de vie. "Cette affaire n'aurait jamais dû être confiée à la justice, car ce n'est en rien une affaire pénale. C'est au mieux un dossier fiscal", a estimé Julien Dray, dont les propos sont rapportés par L'Est républicain. Une plainte a été déposée le 23 décembre 2008 par Julien Dray pour violation du secret professionnel et recel de cette infraction.
La cellule anti-blanchiment de Bercy s'interroge plus particulièrement sur les chèques reçus par Julien Dray et sur les "contreparties" obtenues par les émetteurs de ces paiements. "Nombre de chèques tirés enregistrés posent la question de leur contrepartie. Les émetteurs ont en effet soit leur siège social dans le département dont M. Dray est l'élu, soit ils ont obtenu un chantier public dans sa circonscription, soit obtenu un marché public avec le conseil régional d'Ile-de-France, écrit Tracfin dans son rapport. Ces flux suscitent les interrogations du service."
Depuis le 10 décembre 2008, Julien Dray est l'objet d'une enquête préliminaire du parquet de Paris. Il est soupçonné d'abus de confiance à la suite d'un signalement de Tracfin portant sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l'association Les Parrains de SOS-Racisme et de l'organisation lycéenne FIDL, depuis janvier 2006. La somme dont aurait bénéficié l'élu de 53 ans pourrait s'élever à 351 027 euros.