DSK a toujours affirmé ignorer que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il avait participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées rémunérées.
Dans leur ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, les magistrats instructeurs lillois notent au contraire "qu’il n’était nullement question de libertinage, mais d’+abattage+ et de commandes de prestations".
La présence à certaines soirées de couples extérieurs étaient davantage un "alibi", selon les juges, destiné à satisfaire DSK décrit en "roi de la fête". Pour les juges, "son ignorance n'est qu'un système de défense".
L'ancien ministre socialiste "conservait la main sur la programmation des soirées, lesquelles ne s’organisaient qu’en fonction de ses disponibilités d’agenda", font encore valoir les magistrats, qui reprochent aussi à DSK la mise à disposition, pour ces soirées, d'un appartement dont il était "locataire de fait": il aurait ainsi "accompli un acte matériel de proxénétisme".
"Mettre à disposition un local pour de la prostitution, c'est du proxénétisme", a souligné Me David Lepidi, représentant l'association Equipes d'action contre le proxénétisme (ECAP), l'une des six parties civiles, cité par Le Figaro.
Les juges estiment aussi que DSK a voulu "brouiller les pistes" et a mené "une véritable opération de dissimulation". Il a "placé savamment des écrans entre leur emploi et lui-même, en confiant à Fabrice Paszkowski le soin de recruter les +candidates+ à consommer", ont-ils jugé.
Dans un communiqué diffusé le 26 juillet, M. Strauss-Kahn avait dénoncé une "instruction exclusivement à charge", même s'il "s'attendait à cette décision et se présentera donc sereinement devant le tribunal". Le parquet, bien qu'ayant requis un non-lieu en faveur de DSK, a décidé de ne pas faire appel du renvoi en correctionnelle de l'ancien patron du FMI et de treize autres mis en examen.
Interrogés mercredi, les avocats de Dominique Strauss-Kahn n'ont pas souhaité faire de commentaires et ont renvoyé au communiqué diffusé le 26 juillet.
Cinq des mis en examen ont fait appel de leur renvoi en correctionnelle pour proxénétisme aggravé en réunion, la plupart d'entre eux estimant qu'ils doivent être jugés aux assises.
Si la peine encourue aux assises est plus lourde qu'en correctionnelle, certains de ces mis en examen souhaitent aller devant un jury populaire qu'ils espèrent plus clément que des magistrats.
Dans leur ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, les magistrats instructeurs lillois notent au contraire "qu’il n’était nullement question de libertinage, mais d’+abattage+ et de commandes de prestations".
La présence à certaines soirées de couples extérieurs étaient davantage un "alibi", selon les juges, destiné à satisfaire DSK décrit en "roi de la fête". Pour les juges, "son ignorance n'est qu'un système de défense".
L'ancien ministre socialiste "conservait la main sur la programmation des soirées, lesquelles ne s’organisaient qu’en fonction de ses disponibilités d’agenda", font encore valoir les magistrats, qui reprochent aussi à DSK la mise à disposition, pour ces soirées, d'un appartement dont il était "locataire de fait": il aurait ainsi "accompli un acte matériel de proxénétisme".
"Mettre à disposition un local pour de la prostitution, c'est du proxénétisme", a souligné Me David Lepidi, représentant l'association Equipes d'action contre le proxénétisme (ECAP), l'une des six parties civiles, cité par Le Figaro.
Les juges estiment aussi que DSK a voulu "brouiller les pistes" et a mené "une véritable opération de dissimulation". Il a "placé savamment des écrans entre leur emploi et lui-même, en confiant à Fabrice Paszkowski le soin de recruter les +candidates+ à consommer", ont-ils jugé.
Dans un communiqué diffusé le 26 juillet, M. Strauss-Kahn avait dénoncé une "instruction exclusivement à charge", même s'il "s'attendait à cette décision et se présentera donc sereinement devant le tribunal". Le parquet, bien qu'ayant requis un non-lieu en faveur de DSK, a décidé de ne pas faire appel du renvoi en correctionnelle de l'ancien patron du FMI et de treize autres mis en examen.
Interrogés mercredi, les avocats de Dominique Strauss-Kahn n'ont pas souhaité faire de commentaires et ont renvoyé au communiqué diffusé le 26 juillet.
Cinq des mis en examen ont fait appel de leur renvoi en correctionnelle pour proxénétisme aggravé en réunion, la plupart d'entre eux estimant qu'ils doivent être jugés aux assises.
Si la peine encourue aux assises est plus lourde qu'en correctionnelle, certains de ces mis en examen souhaitent aller devant un jury populaire qu'ils espèrent plus clément que des magistrats.