David Petraeus et Anders Fogh Rasmussen
"Il n'y aura pas de révision des règles d'engagement" des troupes, "qui je le crois, sont les bonnes", "mais on va vérifier qu'elles sont correctement appliquées", a-t-il déclaré à la presse au siège de l'Otan à Bruxelles, faisant état de son "devoir moral" d'aider des troupes en danger.
Il venait de recevoir l'appui unanime des ambassadeurs des pays de l'Otan, lors de sa première réunion avec eux, au lendemain de la confirmation par le Congrès américain de sa nomination à la tête de l'Isaf, en remplacement du général Stanley McChrystal.
"En matière de guerre contre-insurrectionnelle, on doit tout faire pour protéger la population et réduire les pertes parmi les civils innocents", a insisté le général Petraeus, lui-même à l'origine du changement de doctrine que son prédécesseur avait commencé à mettre en oeuvre à l'été 2009.
Il a ainsi démenti toute intention de redonner aux troupes de l'Otan le droit de tirer dans n'importe quelle circonstance pour se défendre en cas d'attaque.
Le général McChrystal, limogé la semaine dernière après avoir critiqué dans une interview l'exécutif américain, avait sérieusement encadré et réduit ce droit, conscient du désastreux impact politique des bavures commises par les troupes étrangères.
"J'ai réaffirmé au président (afghan Hamid) Karzaï, comme au secrétaire général (de l'Otan) et aux dirigeants américains que nous devons maintenir notre engagement de réduire les pertes de civils innocents au niveau minimal", car c'est "un impératif de la lutte contre l'insurrection", a insisté le général Petraeus.
En même temps, a-t-il souligné, "des inquiétudes se sont exprimées parmi les militaires sur le terrain au sujet de la procédure" qui "serait en partie devenue trop bureaucratique" quand il s'agit de demander un appui feu aérien à des troupes se heurtant à des talibans.
"Il est impératif de veiller à ce que nos soldats soient soutenus avec tous les moyens quand ils se trouvent dans une situation difficile", a poursuivi le général Petraeus.
Selon lui, "le commandement a largement assez d'expérience pour répondre à ces deux impératifs: réduire les pertes civiles et protéger nos soldats".
Il venait de recevoir l'appui unanime des ambassadeurs des pays de l'Otan, lors de sa première réunion avec eux, au lendemain de la confirmation par le Congrès américain de sa nomination à la tête de l'Isaf, en remplacement du général Stanley McChrystal.
"En matière de guerre contre-insurrectionnelle, on doit tout faire pour protéger la population et réduire les pertes parmi les civils innocents", a insisté le général Petraeus, lui-même à l'origine du changement de doctrine que son prédécesseur avait commencé à mettre en oeuvre à l'été 2009.
Il a ainsi démenti toute intention de redonner aux troupes de l'Otan le droit de tirer dans n'importe quelle circonstance pour se défendre en cas d'attaque.
Le général McChrystal, limogé la semaine dernière après avoir critiqué dans une interview l'exécutif américain, avait sérieusement encadré et réduit ce droit, conscient du désastreux impact politique des bavures commises par les troupes étrangères.
"J'ai réaffirmé au président (afghan Hamid) Karzaï, comme au secrétaire général (de l'Otan) et aux dirigeants américains que nous devons maintenir notre engagement de réduire les pertes de civils innocents au niveau minimal", car c'est "un impératif de la lutte contre l'insurrection", a insisté le général Petraeus.
En même temps, a-t-il souligné, "des inquiétudes se sont exprimées parmi les militaires sur le terrain au sujet de la procédure" qui "serait en partie devenue trop bureaucratique" quand il s'agit de demander un appui feu aérien à des troupes se heurtant à des talibans.
"Il est impératif de veiller à ce que nos soldats soient soutenus avec tous les moyens quand ils se trouvent dans une situation difficile", a poursuivi le général Petraeus.
Selon lui, "le commandement a largement assez d'expérience pour répondre à ces deux impératifs: réduire les pertes civiles et protéger nos soldats".