M. Julian a refusé de commenter des informations de presse selon lesquelles l'enquête a montré que les bombardements de l'armée américaine étaient responsables des morts civiles.
"Il y a eu des victimes civiles, sans aucun doute. Mais l'enquête n'est pas encore arrivée à son terme et il est inapproprié de parler d'une thèse ou d'une autre sur les causes des morts", a déclaré le porte-parole.
Selon le New York Times et la chaîne de télévision CNN, l'enquête montre que les bombardements aériens américains dans la nuit de lundi à mardi dans le district de Bala Buluk, situé dans la province de Farah (ouest de l'Afghanistan), ont causé la mort de plusieurs civils afghans.
Les autorités locales répètent depuis le début de la semaine que plus de 100 personnes, dont 25 à 30 insurgés et une large majorité de civils, parmi lesquels des femmes et des enfants, ont péri dans ces frappes.
Un membre du conseil provincial de Farah, Adbul Basir Khair Khowa, a affirmé s'être rendu dans la zone des combats et avoir appris par des habitants que 147 civils avaient été tués. Certains médias afghans ont cité des villageois évoquant jusqu'à 170 civils tués.
D'après le colonel Greg Julian, les premières investigations sur le terrain ont montré que ces différents bilans étaient "grossièrement exagérés", mais il a refusé de fournir des chiffres.
Les enquêteurs des ministères afghans de l'Intérieur et de la Défense et de l'armée américaine sont rentrés tôt vendredi matin de la zone concernée et confrontaient toujours leurs découvertes en fin de matinée, a-t-il indiqué.
Ils souhaitaient initialement dévoiler leurs conclusions vendredi, mais ces dernières seront sans doute finalement révélées samedi, afin de pouvoir y inclure les résultats d'une enquête séparée ordonnée par le président afghan Hamid Karzaï, a expliqué M. Julian.
Les enquêteurs ont notamment cherché à savoir si les talibans avaient tué des civils en jetant des grenades dans la foule des villages bombardés, a-t-il précisé.
Lundi, des combats avaient éclaté entre les insurgés, bien implantés dans la province de Farah, et l'armée afghane, qui avait appelé à l'aide l'armée américaine qui avait alors mené des frappes aériennes. "La plupart des maisons de la zone visée ont été réduites en miettes", selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Le lourd bilan civil a provoqué l'émoi jusqu'à Washington, et l'armée américaine et le gouvernement afghan avaient ouvert mardi une enquête commune.
"Il y a eu des victimes civiles, sans aucun doute. Mais l'enquête n'est pas encore arrivée à son terme et il est inapproprié de parler d'une thèse ou d'une autre sur les causes des morts", a déclaré le porte-parole.
Selon le New York Times et la chaîne de télévision CNN, l'enquête montre que les bombardements aériens américains dans la nuit de lundi à mardi dans le district de Bala Buluk, situé dans la province de Farah (ouest de l'Afghanistan), ont causé la mort de plusieurs civils afghans.
Les autorités locales répètent depuis le début de la semaine que plus de 100 personnes, dont 25 à 30 insurgés et une large majorité de civils, parmi lesquels des femmes et des enfants, ont péri dans ces frappes.
Un membre du conseil provincial de Farah, Adbul Basir Khair Khowa, a affirmé s'être rendu dans la zone des combats et avoir appris par des habitants que 147 civils avaient été tués. Certains médias afghans ont cité des villageois évoquant jusqu'à 170 civils tués.
D'après le colonel Greg Julian, les premières investigations sur le terrain ont montré que ces différents bilans étaient "grossièrement exagérés", mais il a refusé de fournir des chiffres.
Les enquêteurs des ministères afghans de l'Intérieur et de la Défense et de l'armée américaine sont rentrés tôt vendredi matin de la zone concernée et confrontaient toujours leurs découvertes en fin de matinée, a-t-il indiqué.
Ils souhaitaient initialement dévoiler leurs conclusions vendredi, mais ces dernières seront sans doute finalement révélées samedi, afin de pouvoir y inclure les résultats d'une enquête séparée ordonnée par le président afghan Hamid Karzaï, a expliqué M. Julian.
Les enquêteurs ont notamment cherché à savoir si les talibans avaient tué des civils en jetant des grenades dans la foule des villages bombardés, a-t-il précisé.
Lundi, des combats avaient éclaté entre les insurgés, bien implantés dans la province de Farah, et l'armée afghane, qui avait appelé à l'aide l'armée américaine qui avait alors mené des frappes aériennes. "La plupart des maisons de la zone visée ont été réduites en miettes", selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Le lourd bilan civil a provoqué l'émoi jusqu'à Washington, et l'armée américaine et le gouvernement afghan avaient ouvert mardi une enquête commune.