Le 8-ème sommet Africités, le plus grand réseau panafricain qui se tient à Marrakech du 20 au 24 novembre, a servi de vitrine pour les jeunes du continent pour faire part de leurs aspirations et exprimer leur volonté de contribuer, plus largement, à la gestion de la chose locale. Les pays du continent, dont la moitié de la population est formée de jeunes, sont appelés aujourd’hui à accorder davantage d’importance aux jeunes dans le paysage politique, aux niveaux central et local, à ouvrir la voie devant "la génération du changement", porteuse d’un projet de renaissance et de développement, imprégnés des valeurs d’engagement et de service de la société.
Les participants au sommet ont mis en lumière cette "richesse humaine énorme’’ qui peut porter le chantier d’émergence du continent, en ce sens que les jeunes apportent souvent des idées nouvelles et innovantes, lesquelles pourraient inspirer les collectivités territoriales pour mettre en place des politiques et stratégies, à même de réaliser les objectifs du développement durable, moderniser les modes traditionnels de gestion, de promouvoir des programmes novateurs et proposer des solutions aux maux des villes africaines.
De jeunes élus et experts dans les domaines de la planification, de l’urbanisme, de la finance et du climat ont pu, à l’occasion de ce sommet, contribuer au débat sur un certain nombre de problématiques. Une contribution qui ne peut donner des résultats concluants sans une plus grande implication des jeunes dans le processus de prise de décision.
L’accent doit être mis, à cet égard, sur le développement des capacités et la formation des ressources humaines, notamment des jeunes, pour trouver des solutions locales aux problèmes de l’Afrique. Lesquelles solutions passent par l’encouragement de la mobilité des jeunes, étant donné que 80pc des mouvements migratoires des Africains s’effectue au sein de l’Afrique.
Le sommet a eu le mérite d’avoir sorti de l’ombre les jeunes, qui sont le moteur du développement et du changement positif en Afrique. Il convient là de citer des entreprises naissantes lancées par des jeunes dans les domaines du design, des arts numériques, des nouvelles énergies, du recyclage, de la lutte contre le réchauffement climatique, lesquelles ont rencontré un succès mondial et permis d’opérer des changements dans la société. Une évolution qui devra aussi toucher les organes de la gouvernance locale et les collectivités territoriales.
A partir de là, les villes et collectivités territoriales se trouvent appelées à renforcer le rôle des jeunes dans les gouvernements locaux et dans les différentes structures de gouvernance, tout en mettant l’accent sur la mise en place de stratégies efficaces pour améliorer les conditions de vie des jeunes et des enfants africains et exploiter le potentiel d’innovation des jeunes.
Sans une intégration des jeunes dans la gouvernance locale, les efforts des pays africains en matière de réalisation des objectifs de développement durable resteront un vœu pieux. Ces sont les jeunes d’aujourd’hui qui souffriraient demain de l’impact de l’utilisation irrationnelle des ressources naturelles, de la mauvaise gestion de la politique d’urbanisme et des retombées des changements climatiques. Des dysfonctionnements qui risquent de réduire les opportunités, de favoriser l’immigration non-organisée et d’aggraver les inégalités.
Les participants au sommet ont mis en lumière cette "richesse humaine énorme’’ qui peut porter le chantier d’émergence du continent, en ce sens que les jeunes apportent souvent des idées nouvelles et innovantes, lesquelles pourraient inspirer les collectivités territoriales pour mettre en place des politiques et stratégies, à même de réaliser les objectifs du développement durable, moderniser les modes traditionnels de gestion, de promouvoir des programmes novateurs et proposer des solutions aux maux des villes africaines.
De jeunes élus et experts dans les domaines de la planification, de l’urbanisme, de la finance et du climat ont pu, à l’occasion de ce sommet, contribuer au débat sur un certain nombre de problématiques. Une contribution qui ne peut donner des résultats concluants sans une plus grande implication des jeunes dans le processus de prise de décision.
L’accent doit être mis, à cet égard, sur le développement des capacités et la formation des ressources humaines, notamment des jeunes, pour trouver des solutions locales aux problèmes de l’Afrique. Lesquelles solutions passent par l’encouragement de la mobilité des jeunes, étant donné que 80pc des mouvements migratoires des Africains s’effectue au sein de l’Afrique.
Le sommet a eu le mérite d’avoir sorti de l’ombre les jeunes, qui sont le moteur du développement et du changement positif en Afrique. Il convient là de citer des entreprises naissantes lancées par des jeunes dans les domaines du design, des arts numériques, des nouvelles énergies, du recyclage, de la lutte contre le réchauffement climatique, lesquelles ont rencontré un succès mondial et permis d’opérer des changements dans la société. Une évolution qui devra aussi toucher les organes de la gouvernance locale et les collectivités territoriales.
A partir de là, les villes et collectivités territoriales se trouvent appelées à renforcer le rôle des jeunes dans les gouvernements locaux et dans les différentes structures de gouvernance, tout en mettant l’accent sur la mise en place de stratégies efficaces pour améliorer les conditions de vie des jeunes et des enfants africains et exploiter le potentiel d’innovation des jeunes.
Sans une intégration des jeunes dans la gouvernance locale, les efforts des pays africains en matière de réalisation des objectifs de développement durable resteront un vœu pieux. Ces sont les jeunes d’aujourd’hui qui souffriraient demain de l’impact de l’utilisation irrationnelle des ressources naturelles, de la mauvaise gestion de la politique d’urbanisme et des retombées des changements climatiques. Des dysfonctionnements qui risquent de réduire les opportunités, de favoriser l’immigration non-organisée et d’aggraver les inégalités.