Cependant, ce qui ne vient pas immédiatement à l’esprit, c’est que les voisins du géant du Continent ont aussi leurs attentes non moins légitimes.
Des pays comme la Namibie, le Botswana et la Zambie se sont embarqués dans des campagnes visant à persuader les équipes qui vont prendre part au tournoi - de même que leurs fans qui les accompagneront – que la Coupe du monde n’est pas qu’une affaire sud-africaine ; elle est aussi la leur.
Et même le Kenya, qui est à quatre heures de vol de Johannesburg, ne désespère pas de se tailler une part du gâteau que représente l'organisation de la compétition.
L'enthousiasme est tel que, parallèlement aux préparatifs qui se poursuivent en Afrique du Sud, un autre processus est en branle au-delà des frontières de ce pays, puisque le Mondial est perçu comme une grande opportunité pour l'Afrique, surtout les pays africains situés plus au sud.
Ainsi par exemple, des responsables du secteur touristique de la Namibie brillaient par leur présence lors d'une convention du football récemment tenue à Johannesburg.
Ce qui est en jeu pour eux, c'est le potentiel de gain pour leur secteur que représente le déplacement des milliers de personnes attendues dans la région.
Espérant que les amoureux du ballon rond feront un détour chez eux pour y passer un peu de leur temps et y laisser bien sûr de l'argent, ils se sont assigné la tâche de vendre l'image de leur pays et présenter ce qu'ils ont à offrir.
Shareen Thude, un des responsables de la commission nationale du Tourisme en Namibie voudrait que toute la région puisse profiter de l’événement.
"Personnellement, je ne considère pas que la Namibie est en concurrence avec la Zambie, le Botswana ou tout autre pays de la région, déclare Thude.
Il ajoute : « Je pense qu'il y a un potentiel pour tous. Chaque pays se vendra conformément à ce qu'il a de particulier ».
La Namibie et d'autres pays subsahariens concentrent leurs efforts sur le secteur touristique, tandis que le Kenya voudrait attirer une des équipes qualifiées à séjourner à Nairobi avant le début du grand tournoi.
Sam Mwai est chargé de la mission de convaincre une des plus grandes nations de football à permettre à ses joueurs de faire escale dans son pays sur leur route pour l'Afrique du Sud.
"Nous avons des infrastructures première classe à Nairobi. La ville a une altitude similaire à celle de Johannesburg et celles de quelques autres villes sud africaines", déclare Sam Mwai.
"[Ainsi] nous offrons une chance aux équipes qui viendront d'Europe, d'Amérique du Sud et d'Asie de venir s'acclimater à Nairobi pendant quelques jours. Leurs joueurs pourront alors s'entraîner un peu et faire du tourisme avant de s'envoler pour Jobourg, située à quatre heures de vol," ajoute Mwai.
Pour lui, ce serait une opportunité magnifique pour un pays fou de football comme le Kenya.
Des pays comme la Namibie, le Botswana et la Zambie se sont embarqués dans des campagnes visant à persuader les équipes qui vont prendre part au tournoi - de même que leurs fans qui les accompagneront – que la Coupe du monde n’est pas qu’une affaire sud-africaine ; elle est aussi la leur.
Et même le Kenya, qui est à quatre heures de vol de Johannesburg, ne désespère pas de se tailler une part du gâteau que représente l'organisation de la compétition.
L'enthousiasme est tel que, parallèlement aux préparatifs qui se poursuivent en Afrique du Sud, un autre processus est en branle au-delà des frontières de ce pays, puisque le Mondial est perçu comme une grande opportunité pour l'Afrique, surtout les pays africains situés plus au sud.
Ainsi par exemple, des responsables du secteur touristique de la Namibie brillaient par leur présence lors d'une convention du football récemment tenue à Johannesburg.
Ce qui est en jeu pour eux, c'est le potentiel de gain pour leur secteur que représente le déplacement des milliers de personnes attendues dans la région.
Espérant que les amoureux du ballon rond feront un détour chez eux pour y passer un peu de leur temps et y laisser bien sûr de l'argent, ils se sont assigné la tâche de vendre l'image de leur pays et présenter ce qu'ils ont à offrir.
Shareen Thude, un des responsables de la commission nationale du Tourisme en Namibie voudrait que toute la région puisse profiter de l’événement.
"Personnellement, je ne considère pas que la Namibie est en concurrence avec la Zambie, le Botswana ou tout autre pays de la région, déclare Thude.
Il ajoute : « Je pense qu'il y a un potentiel pour tous. Chaque pays se vendra conformément à ce qu'il a de particulier ».
La Namibie et d'autres pays subsahariens concentrent leurs efforts sur le secteur touristique, tandis que le Kenya voudrait attirer une des équipes qualifiées à séjourner à Nairobi avant le début du grand tournoi.
Sam Mwai est chargé de la mission de convaincre une des plus grandes nations de football à permettre à ses joueurs de faire escale dans son pays sur leur route pour l'Afrique du Sud.
"Nous avons des infrastructures première classe à Nairobi. La ville a une altitude similaire à celle de Johannesburg et celles de quelques autres villes sud africaines", déclare Sam Mwai.
"[Ainsi] nous offrons une chance aux équipes qui viendront d'Europe, d'Amérique du Sud et d'Asie de venir s'acclimater à Nairobi pendant quelques jours. Leurs joueurs pourront alors s'entraîner un peu et faire du tourisme avant de s'envoler pour Jobourg, située à quatre heures de vol," ajoute Mwai.
Pour lui, ce serait une opportunité magnifique pour un pays fou de football comme le Kenya.