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Dans ce livre intitulé «The President Keepers» (Les gardiens du président), le journaliste d’investigation Jacques Pauw dévoile les cas de corruption ayant entouré le mandat du président Zuma, tout en levant le voile sur ceux qui protègent le président et le maintiennent, comme clairement souligné dans le sous-titre de l’ouvrage, «loin de la prison».
Le livre décortique les relations entre Zuma et les services de renseignement, en détaillant comment d’importantes sommes d’argent auraient été transférées vers les comptes de faux agents secrets.
Le département des impôts, le South African Revenue Service (SARS), est également pointé du doigt dans le livre, qui explique comment Zuma a réussi à échapper à l’impôt depuis qu’il a accédé à la présidence en 2008.
Depuis sa sortie il y a deux semaines, le livre a suscité la colère des services concernés. L’Agence de sécurité de l’Etat (SSA) a demandé le retrait du livre des librairies, arguant que les faits relatés dans l’ouvrage sont en violation de la loi sur les services de renseignement.
La SSA menace de saisir la justice pour empêcher la distribution du livre en cas de refus de ses éditeurs le retirer des magasins. Des poursuites judiciaires sont également envisagées contre l’auteur du livre controversé.
Ce dernier refuse de céder face aux pressions, rejetant les appels au retrait de son ouvrage.
«Il est trop tard pour la SAA de tenter d’empêcher la distribution du livre», indique Pauw, ajoutant que des millions de copies du livre ont déjà été vendues.
«Au lieu de retirer le livre, nous sommes en train d’imprimer de nouvelles copies pour répondre aux nombreuses demandes des lecteurs», martèle l’auteur, qui affirme avoir reçu des menaces de mort depuis la sortie de son ouvrage.
«J’ai reçu un appel d’un numéro masqué, me demandant d’arrêter d’écrire sur le président Zuma», a joute Pauw, soulignant qu’il n’était pas inquiété par les menaces.
Dans les rangs de la société civile on dénonce une attaque inacceptable contre la liberté d’expression.
L’association sud-africaine de lutte contre la corruption «Corruption Watch» a, dans ce contexte, condamné «la campagne d’intimidation» menée par la SSA et le SARS contre le journaliste.
L’association va jusqu’à qualifié la SSA et le SARS «d’institutions contrôlées par des cercles corrompus».
«Les tentatives de la SSA et du SARS d’empêcher la distribution du livre montrent à quel point les deux agences peuvent aller pour permettre au président Zuma de continuer d’agir en toute impunité», a dit Corruption Watch.
L’association a exprimé son soutien total au journaliste Pauw, soulignant que «tous les Sud-Africains qui souffrent sous le joug de la corruption le soutiennent».
Les analystes politiques comme Stephen Grootes estiment, quant à eux, que la réaction virulente à la publication du livre de Pauw montre le degré de désespoir qui s’empare du camp Zuma à l’approche de l’élection d’un nouveau patron du parti de l’ANC, au pouvoir.
L’ANC, aux commandes du pays depuis la fin officielle de l’apartheid en 1994, devra élire en décembre prochain un nouveau leader en remplacement du président Zuma.
La sortie du livre de Pauw a coïncidé avec la publication d’informations selon laquelle la campagne de Nkosazanna Dlamini-Zuma, ancienne présidente de la commission africaine et candidate préférée du camp Zuma pour le poste de chef de l’ANC, «serait financée par un notoire trafiquant de cigarettes», rappelle l’analyste.
La lutte pour le pouvoir dans le pays continuera, sans doute, de livrer ses secrets dans les semaines et les mois qui viennent, souligne-t-il.
Le livre décortique les relations entre Zuma et les services de renseignement, en détaillant comment d’importantes sommes d’argent auraient été transférées vers les comptes de faux agents secrets.
Le département des impôts, le South African Revenue Service (SARS), est également pointé du doigt dans le livre, qui explique comment Zuma a réussi à échapper à l’impôt depuis qu’il a accédé à la présidence en 2008.
Depuis sa sortie il y a deux semaines, le livre a suscité la colère des services concernés. L’Agence de sécurité de l’Etat (SSA) a demandé le retrait du livre des librairies, arguant que les faits relatés dans l’ouvrage sont en violation de la loi sur les services de renseignement.
La SSA menace de saisir la justice pour empêcher la distribution du livre en cas de refus de ses éditeurs le retirer des magasins. Des poursuites judiciaires sont également envisagées contre l’auteur du livre controversé.
Ce dernier refuse de céder face aux pressions, rejetant les appels au retrait de son ouvrage.
«Il est trop tard pour la SAA de tenter d’empêcher la distribution du livre», indique Pauw, ajoutant que des millions de copies du livre ont déjà été vendues.
«Au lieu de retirer le livre, nous sommes en train d’imprimer de nouvelles copies pour répondre aux nombreuses demandes des lecteurs», martèle l’auteur, qui affirme avoir reçu des menaces de mort depuis la sortie de son ouvrage.
«J’ai reçu un appel d’un numéro masqué, me demandant d’arrêter d’écrire sur le président Zuma», a joute Pauw, soulignant qu’il n’était pas inquiété par les menaces.
Dans les rangs de la société civile on dénonce une attaque inacceptable contre la liberté d’expression.
L’association sud-africaine de lutte contre la corruption «Corruption Watch» a, dans ce contexte, condamné «la campagne d’intimidation» menée par la SSA et le SARS contre le journaliste.
L’association va jusqu’à qualifié la SSA et le SARS «d’institutions contrôlées par des cercles corrompus».
«Les tentatives de la SSA et du SARS d’empêcher la distribution du livre montrent à quel point les deux agences peuvent aller pour permettre au président Zuma de continuer d’agir en toute impunité», a dit Corruption Watch.
L’association a exprimé son soutien total au journaliste Pauw, soulignant que «tous les Sud-Africains qui souffrent sous le joug de la corruption le soutiennent».
Les analystes politiques comme Stephen Grootes estiment, quant à eux, que la réaction virulente à la publication du livre de Pauw montre le degré de désespoir qui s’empare du camp Zuma à l’approche de l’élection d’un nouveau patron du parti de l’ANC, au pouvoir.
L’ANC, aux commandes du pays depuis la fin officielle de l’apartheid en 1994, devra élire en décembre prochain un nouveau leader en remplacement du président Zuma.
La sortie du livre de Pauw a coïncidé avec la publication d’informations selon laquelle la campagne de Nkosazanna Dlamini-Zuma, ancienne présidente de la commission africaine et candidate préférée du camp Zuma pour le poste de chef de l’ANC, «serait financée par un notoire trafiquant de cigarettes», rappelle l’analyste.
La lutte pour le pouvoir dans le pays continuera, sans doute, de livrer ses secrets dans les semaines et les mois qui viennent, souligne-t-il.
