Ramaphosa devra répondre, jeudi, aux remarques des députés, en particulier l’opposition qui a critiqué le manque de clarté dans le discours présidentiel.
Ce discours a été suivi attentivement par les marchés et les agences de notation en quête de clarté au sujet des réformes politiques et économiques que le chef d’Etat sud-africain entend mettre en œuvre pour faire sortir le pays de sa crise.
Dans ce discours, quatrième du genre depuis son arrivée au pouvoir en 2018, Ramaphosa a annoncé une série de mesures portant sur l’ouverture du marché énergétique national et la création d’un Fonds souverain et d’une nouvelle banque étatique.
Ramaphosa a également promis de réduire les dépenses publiques dans le but de stabiliser les finances du pays fragilisées par de longues années de croissance en berne. Les détails de ce plan d’austérité seront dévoilés par le ministre des Finances, Tito Mbweni, à l’occasion de la présentation, la semaine prochaine, du budget de l’Etat.
Vendredi dernier, l’agence de notation Fitch, qui avait déjà dégradé la note souveraine sud-africaine au niveau spéculatif, a critiqué le discours du président sud-africain, relevant qu’il n’a pas fourni suffisamment de détails au sujet des principaux dossiers dont la crise de l’électricité, les finances publiques et la réforme agraire.
«Les difficultés rencontrées au niveau des principales priorités dont les inégalités, l’affaiblissement de la croissance, la fragilisation des finances publiques et l’aggravation des luttes populistes au sein du Congrès National Africain (ANC, au pouvoir) continueront de limiter la capacité du gouvernement à prendre des mesures décisives pour accélérer la croissance», a dit l’agence.
L’Alliance Démocratique (DA), principale formation d’opposition, a estimé, par la voix de son chef John Steenhuisen, que le discours de la semaine dernière a montré que Ramaphosa « a choisi l’ANC au dépend du pays ».
«La tempête parfaite d’une économie dans l’impasse, d’un chômage rampant, d’un investissement de plus en plus rare et d’entreprises publiques au bord de l’effondrement nécessitait des mesures courageuses, chose que le président n’a pas pu faire», a dit Steenhuisen, soulignant que l’Afrique du Sud a plus que jamais besoin de mettre en œuvre des réformes cruciales pour éviter l’effondrement économique.
L’Afrique du Sud, l’une des principales puissances économiques d’Afrique, vit au rythme d’un ralentissement économique alarmant depuis la crise financière internationale de 2008-2009. Depuis cette date, la croissance n’a jamais pu franchir le seuil de 1 pc.
En 2019, le pays n’a pas pu faire mieux qu’un taux de croissance quasi-nul de 0,5 pc. Pour 2020, les institutions de Bretton Woods, Banque mondiale et Fonds monétaire international, prévoient une croissance tout aussi faible de 0,8 pc ou, au mieux, de 1 pc.
Il s’agit d’une croissance qui a aggravé le chômage, qui touche désormais près de 30 pc de la population active, selon les chiffres officiels.
Victimes de longues années de corruption et de mauvaise gouvernance, les entreprises publiques sud-africaines semblent, quant à elle, se diriger vers l’effondrement. Ces entreprises, dont la compagnie nationale d’électricité (ESKOM) et le transporteur national (SAA), ne survivent plus que grâce aux fonds publics, désormais épuisés.
Ce discours a été suivi attentivement par les marchés et les agences de notation en quête de clarté au sujet des réformes politiques et économiques que le chef d’Etat sud-africain entend mettre en œuvre pour faire sortir le pays de sa crise.
Dans ce discours, quatrième du genre depuis son arrivée au pouvoir en 2018, Ramaphosa a annoncé une série de mesures portant sur l’ouverture du marché énergétique national et la création d’un Fonds souverain et d’une nouvelle banque étatique.
Ramaphosa a également promis de réduire les dépenses publiques dans le but de stabiliser les finances du pays fragilisées par de longues années de croissance en berne. Les détails de ce plan d’austérité seront dévoilés par le ministre des Finances, Tito Mbweni, à l’occasion de la présentation, la semaine prochaine, du budget de l’Etat.
Vendredi dernier, l’agence de notation Fitch, qui avait déjà dégradé la note souveraine sud-africaine au niveau spéculatif, a critiqué le discours du président sud-africain, relevant qu’il n’a pas fourni suffisamment de détails au sujet des principaux dossiers dont la crise de l’électricité, les finances publiques et la réforme agraire.
«Les difficultés rencontrées au niveau des principales priorités dont les inégalités, l’affaiblissement de la croissance, la fragilisation des finances publiques et l’aggravation des luttes populistes au sein du Congrès National Africain (ANC, au pouvoir) continueront de limiter la capacité du gouvernement à prendre des mesures décisives pour accélérer la croissance», a dit l’agence.
L’Alliance Démocratique (DA), principale formation d’opposition, a estimé, par la voix de son chef John Steenhuisen, que le discours de la semaine dernière a montré que Ramaphosa « a choisi l’ANC au dépend du pays ».
«La tempête parfaite d’une économie dans l’impasse, d’un chômage rampant, d’un investissement de plus en plus rare et d’entreprises publiques au bord de l’effondrement nécessitait des mesures courageuses, chose que le président n’a pas pu faire», a dit Steenhuisen, soulignant que l’Afrique du Sud a plus que jamais besoin de mettre en œuvre des réformes cruciales pour éviter l’effondrement économique.
L’Afrique du Sud, l’une des principales puissances économiques d’Afrique, vit au rythme d’un ralentissement économique alarmant depuis la crise financière internationale de 2008-2009. Depuis cette date, la croissance n’a jamais pu franchir le seuil de 1 pc.
En 2019, le pays n’a pas pu faire mieux qu’un taux de croissance quasi-nul de 0,5 pc. Pour 2020, les institutions de Bretton Woods, Banque mondiale et Fonds monétaire international, prévoient une croissance tout aussi faible de 0,8 pc ou, au mieux, de 1 pc.
Il s’agit d’une croissance qui a aggravé le chômage, qui touche désormais près de 30 pc de la population active, selon les chiffres officiels.
Victimes de longues années de corruption et de mauvaise gouvernance, les entreprises publiques sud-africaines semblent, quant à elle, se diriger vers l’effondrement. Ces entreprises, dont la compagnie nationale d’électricité (ESKOM) et le transporteur national (SAA), ne survivent plus que grâce aux fonds publics, désormais épuisés.