Dans un arrêt très attendu, la plus haute juridiction du pays a confirmé un jugement rendu en 2017 par un tribunal qui avait condamné un père de famille pour avoir frappé son fils de 13 ans qui regardait un film pornographique.
Une association avait alors fait appel en arguant que les parents avaient le droit d'élever leurs enfants selon leurs convictions religieuses et d'user de punitions "modérées et raisonnables".
"La vulnérabilité des enfants, leurs droits à la dignité et à la protection de leurs intérêts, comme l'existence de moyens moins restrictifs pour assurer la discipline, rendent les châtiments modérés et raisonnables inconstitutionnels", ont tranché à l'unanimité les neuf juges constitutionnels.
La Cour avait déjà interdit les châtiments corporels en prison en 1995 et dans les écoles en 2000.
Une association avait alors fait appel en arguant que les parents avaient le droit d'élever leurs enfants selon leurs convictions religieuses et d'user de punitions "modérées et raisonnables".
"La vulnérabilité des enfants, leurs droits à la dignité et à la protection de leurs intérêts, comme l'existence de moyens moins restrictifs pour assurer la discipline, rendent les châtiments modérés et raisonnables inconstitutionnels", ont tranché à l'unanimité les neuf juges constitutionnels.
La Cour avait déjà interdit les châtiments corporels en prison en 1995 et dans les écoles en 2000.