"Tout ça a été facilité par la complicité massive des institutions financières internationales, d'autres entités et de gouvernements étrangers", a dénoncé Lord Peter Hein devant la commission en charge d'enquêter sur la corruption dans le pays.
Depuis près d'un an et demi, cette commission, présidée par le vice-président de la Cour constitutionnelle Raymond Zondo, a entendu des dizaines de ministres, élus, hommes d'affaires ou hauts fonctionnaires qui ont déballé au grand jour le linge sale de l'ère Zuma (2009-2018).
Englué dans les scandales, M. Zuma a été poussé à la démission en février 2018 et remplacé par Cyril Ramaphosa, qui a promis depuis de tourner la page calamiteuse de la corruption.
L'ancien chef de l'Etat, 77 ans, est soupçonné d'avoir généralisé le pillage des ressources de l'Etat, notamment en favorisant illégalement les affaires d'une sulfureuse famille d'hommes d'affaires dont il est proche, les Gupta.
Jacob Zuma s'est lui-même défendu de toutes ces accusations devant la commission en juillet, criant à la "calomnie" et à une mystérieuse "conspiration" pour l'éliminer.
Ancien militant de la lutte antiapartheid, le travailliste Peter Hein dénonce depuis des années le rôle des entreprises, notamment britanniques, dans la corruption en Afrique du Sud.
Lundi, il a épinglé sans détour le rôle des banques.
"La communauté internationale, ces banques et les facilitateurs professionnels devraient avoir honte d'avoir permis ça", a-t-il dit, "certaines de ces entreprises sont établies à New York, à Londres, à Hong Kong ou à Shanghaï".
Le parlementaire a également mis en cause l'attitude de l'Inde.
"Les autorités indiennes devraient s'employer à rapatrier en Afrique du Sud les avoirs des Gupta", a-t-il jugé.
Il y a un mois, les Etats-Unis a sanctionné les frères Gupta, accusés d'être engagés "dans une vaste pratique de corruption et de pots de vin pour obtenir des contrats gouvernementaux", notamment en gelant leurs éventuels avoirs sur leur sol.
Depuis près d'un an et demi, cette commission, présidée par le vice-président de la Cour constitutionnelle Raymond Zondo, a entendu des dizaines de ministres, élus, hommes d'affaires ou hauts fonctionnaires qui ont déballé au grand jour le linge sale de l'ère Zuma (2009-2018).
Englué dans les scandales, M. Zuma a été poussé à la démission en février 2018 et remplacé par Cyril Ramaphosa, qui a promis depuis de tourner la page calamiteuse de la corruption.
L'ancien chef de l'Etat, 77 ans, est soupçonné d'avoir généralisé le pillage des ressources de l'Etat, notamment en favorisant illégalement les affaires d'une sulfureuse famille d'hommes d'affaires dont il est proche, les Gupta.
Jacob Zuma s'est lui-même défendu de toutes ces accusations devant la commission en juillet, criant à la "calomnie" et à une mystérieuse "conspiration" pour l'éliminer.
Ancien militant de la lutte antiapartheid, le travailliste Peter Hein dénonce depuis des années le rôle des entreprises, notamment britanniques, dans la corruption en Afrique du Sud.
Lundi, il a épinglé sans détour le rôle des banques.
"La communauté internationale, ces banques et les facilitateurs professionnels devraient avoir honte d'avoir permis ça", a-t-il dit, "certaines de ces entreprises sont établies à New York, à Londres, à Hong Kong ou à Shanghaï".
Le parlementaire a également mis en cause l'attitude de l'Inde.
"Les autorités indiennes devraient s'employer à rapatrier en Afrique du Sud les avoirs des Gupta", a-t-il jugé.
Il y a un mois, les Etats-Unis a sanctionné les frères Gupta, accusés d'être engagés "dans une vaste pratique de corruption et de pots de vin pour obtenir des contrats gouvernementaux", notamment en gelant leurs éventuels avoirs sur leur sol.