Jean-Michel Lemétayer
"On a une politique agricole qui est commune. Elle est en train de déraper car de plus en plus les choses évoluent et l'agriculture, ce n'est pas seulement la politique agricole: il y a les aspects de politiques environnementale, sanitaire, sociale", a-t-il souligné sur Radio Classique.
Pour lui, la Commission européenne doit "faire en sorte que notre politique européenne soit une politique vraiment commune où on fait évoluer les réglementations pour que nos coûts de production et les obligations soient les mêmes pour tous".
Car, a estimé M. Lemétayer, "on assiste à des distorsions de plus en plus importantes et notamment en France par rapport à nos pays voisins" sur les coûts de production.
"J'espère qu'on va mettre clairement sur la table l'ensemble des éléments de nos coûts de production pour que le marché européen soit équitable", a-t-il poursuivi.
La Commission européenne devait proposer mercredi de durcir ses contrôles pour que la baisse des prix agricoles se répercute davantage sur le panier de la ménagère.
Les prix d'un même produit peuvent varier énormément d'un pays à l'autre en Europe, en raison de législations, politiques fiscales ou traditions différentes.
Cette variation atteint un record de 70% pour l'eau minérale, 58% pour le pain blanc, 49% pour les oeufs, 48% pour la crème glacée et 44% pour le boeuf haché.
Pour y remédier, Bruxelles propose de faire la chasse aux "pratiques déloyales" qui contribuent à maintenir des prix élevés, d'accroître la transparence pour encourager la concurrence et de lever les obstacles qui demeurent pour le commerce transfrontalier de produits alimentaires.
Pour lui, la Commission européenne doit "faire en sorte que notre politique européenne soit une politique vraiment commune où on fait évoluer les réglementations pour que nos coûts de production et les obligations soient les mêmes pour tous".
Car, a estimé M. Lemétayer, "on assiste à des distorsions de plus en plus importantes et notamment en France par rapport à nos pays voisins" sur les coûts de production.
"J'espère qu'on va mettre clairement sur la table l'ensemble des éléments de nos coûts de production pour que le marché européen soit équitable", a-t-il poursuivi.
La Commission européenne devait proposer mercredi de durcir ses contrôles pour que la baisse des prix agricoles se répercute davantage sur le panier de la ménagère.
Les prix d'un même produit peuvent varier énormément d'un pays à l'autre en Europe, en raison de législations, politiques fiscales ou traditions différentes.
Cette variation atteint un record de 70% pour l'eau minérale, 58% pour le pain blanc, 49% pour les oeufs, 48% pour la crème glacée et 44% pour le boeuf haché.
Pour y remédier, Bruxelles propose de faire la chasse aux "pratiques déloyales" qui contribuent à maintenir des prix élevés, d'accroître la transparence pour encourager la concurrence et de lever les obstacles qui demeurent pour le commerce transfrontalier de produits alimentaires.