Mahmoud Ahmadinejad
L'Iran, pays à grande majorité chiite, a notamment soutenu le mouvement de révolte à Bahreïn, une monarchie arabe du Golfe à majorité chiite mais dirigée par une dynastie sunnite qui a réprimé les manifestations de contestation de la mi-février à la mi-mars.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a même demandé dans une lettre au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon l'intervention du Conseil de sécurité pour "arrêter la tuerie de la population bahreïnie".
"Les Etats-Unis et leurs alliés cherchent à semer la discorde entre chiites et sunnites (...) Ils veulent créer des tensions entre l'Iran et les Arabes mais leur plan échouera", a déclaré M. Ahmadinejad dans un discours prononcé lors du défilé annuel de l'armée, retransmis par la télévision d'Etat.
La veille, les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG- Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman), dirigés par des familles sunnites, ont dénoncé les "ingérences de l'Iran" dans leurs affaires à l'issue d'une réunion à Ryad.
Ils ont appelé la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l'ONU à faire "cesser les ingérences et provocations iraniennes flagrantes", notamment après les troubles à Bahreïn.
"La République islamique d'Iran est l'amie de toutes les nations et veut leur développement. Je suis certain qu'avec la vigilance des gens et des responsables politiques et, j'espère des gouvernements de la région, ce nouveau complot de l'arrogance (Etats-Unis, ndlr) échouera", a dit M. Ahmadinejad.
"Les dirigeants pro-sionistes aux Etats-Unis cherchent à sauver le régime sioniste mais ils ne réussiront pas", a-t-il ajouté, répétant qu'il y aurait bientô t un nouveau "Proche-Orient sans la domination des Etats-Unis et sans le régime sioniste".
M. Ahmadinejad, qui avait accusé début avril les monarchies du Golfe d'être "sous la pression des Etats-Unis", a mis en garde leurs dirigeants contre leur alliance avec les Etats-Unis à qui il ne faut pas faire confiance selon lui.
"Les Etats-Unis ne sont pas un ami honnête. L'expérience a montré qu'ils ont combattu leurs propres amis qui s'étaient sacrifiés pour eux", a-t-il dit, en faisant allusion à la chute des régimes des présidents égyptien Hosni Moubarak et tunisien Zine El Abidine Ben Ali sous la pression de la rue.
"Les Etats-Unis ont sacrifié des gens qui étaient à leur service et au service du régime sioniste pendant 20 ou 30 ans pour assurer leurs intérêts", a-t-il ajouté. "Ceux qui font le jeu des Etats-Unis doivent savoir que les peuples de la région ne vont pas leur pardonner et ils n'auront pas d'avenir".
Bête noire des Etats-Unis, l'Iran est à majorité chiite alors que les monarchies arabes du Golfe sont majoritairement sunnites, à l'exception de Bahreïn, dont la population est en majorité chiite.
Les autorités iraniennes ont condamné l'envoi de renforts saoudiens et émiratis à Bahreïn pour épauler les forces de ce pays dans la répression du mouvement de protestation mené par les chiites. Les violences ont fait selon les autorités 24 morts.
Outre Bahreïn, l'Iran soutient les révoltes au Yémen et en Libye, mais pas en Syrie, pays allié de longue de date de Téhéran.
Lors du défilé militaire à Téhéran, aucun armement nouveau n'a été montré. Le principal défilé militaire organisé par les forces armées a lieu tous les ans en septembre.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a même demandé dans une lettre au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon l'intervention du Conseil de sécurité pour "arrêter la tuerie de la population bahreïnie".
"Les Etats-Unis et leurs alliés cherchent à semer la discorde entre chiites et sunnites (...) Ils veulent créer des tensions entre l'Iran et les Arabes mais leur plan échouera", a déclaré M. Ahmadinejad dans un discours prononcé lors du défilé annuel de l'armée, retransmis par la télévision d'Etat.
La veille, les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG- Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman), dirigés par des familles sunnites, ont dénoncé les "ingérences de l'Iran" dans leurs affaires à l'issue d'une réunion à Ryad.
Ils ont appelé la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l'ONU à faire "cesser les ingérences et provocations iraniennes flagrantes", notamment après les troubles à Bahreïn.
"La République islamique d'Iran est l'amie de toutes les nations et veut leur développement. Je suis certain qu'avec la vigilance des gens et des responsables politiques et, j'espère des gouvernements de la région, ce nouveau complot de l'arrogance (Etats-Unis, ndlr) échouera", a dit M. Ahmadinejad.
"Les dirigeants pro-sionistes aux Etats-Unis cherchent à sauver le régime sioniste mais ils ne réussiront pas", a-t-il ajouté, répétant qu'il y aurait bientô t un nouveau "Proche-Orient sans la domination des Etats-Unis et sans le régime sioniste".
M. Ahmadinejad, qui avait accusé début avril les monarchies du Golfe d'être "sous la pression des Etats-Unis", a mis en garde leurs dirigeants contre leur alliance avec les Etats-Unis à qui il ne faut pas faire confiance selon lui.
"Les Etats-Unis ne sont pas un ami honnête. L'expérience a montré qu'ils ont combattu leurs propres amis qui s'étaient sacrifiés pour eux", a-t-il dit, en faisant allusion à la chute des régimes des présidents égyptien Hosni Moubarak et tunisien Zine El Abidine Ben Ali sous la pression de la rue.
"Les Etats-Unis ont sacrifié des gens qui étaient à leur service et au service du régime sioniste pendant 20 ou 30 ans pour assurer leurs intérêts", a-t-il ajouté. "Ceux qui font le jeu des Etats-Unis doivent savoir que les peuples de la région ne vont pas leur pardonner et ils n'auront pas d'avenir".
Bête noire des Etats-Unis, l'Iran est à majorité chiite alors que les monarchies arabes du Golfe sont majoritairement sunnites, à l'exception de Bahreïn, dont la population est en majorité chiite.
Les autorités iraniennes ont condamné l'envoi de renforts saoudiens et émiratis à Bahreïn pour épauler les forces de ce pays dans la répression du mouvement de protestation mené par les chiites. Les violences ont fait selon les autorités 24 morts.
Outre Bahreïn, l'Iran soutient les révoltes au Yémen et en Libye, mais pas en Syrie, pays allié de longue de date de Téhéran.
Lors du défilé militaire à Téhéran, aucun armement nouveau n'a été montré. Le principal défilé militaire organisé par les forces armées a lieu tous les ans en septembre.