"Le fait de porter une partie des surcoûts ne me dérange pas, parce que je pense que ce programme est un programme magnifique", a dit le ministre sur RFI, au moment où doit se tenir une réunion des pays clients à Londres.
Aujourd'hui, il "reste à négocier la question des surcoûts et ces surcoûts, il faut qu'ils soient partagés entre les pays et le constructeur", a toutefois ajouté M. Morin.
La discussion actuelle "porte sur 5 milliards (d'euros) à peu près", a-t-il précisé.
Selon certaines sources, les surcoûts pourraient même atteindre 11 milliards, en comptant une évaluation des risques de développement du programme, qui est déjà en retard d'au moins trois ans.
Une réunion à huis clos doit se tenir jeudi à Londres, rassemblant des représentants de l'Allemagne, de la France, de l'Espagne, du Royaume-Uni, de la Belgique, du Luxembourg et de la Turquie, qui ont commandé au total 180 exemplaires de l'A400M à EADS, la maison mère d'Airbus.
Airbus et EADS menacent d'arrêter le programme si un accord financier n'était pas trouvé d'ici la fin du mois.
L'Allemagne, premier client de l'appareil avec 60 exemplaires commandés, apparaît comme le pays le moins disposé à accorder une rallonge financière à EADS.
Aujourd'hui, il "reste à négocier la question des surcoûts et ces surcoûts, il faut qu'ils soient partagés entre les pays et le constructeur", a toutefois ajouté M. Morin.
La discussion actuelle "porte sur 5 milliards (d'euros) à peu près", a-t-il précisé.
Selon certaines sources, les surcoûts pourraient même atteindre 11 milliards, en comptant une évaluation des risques de développement du programme, qui est déjà en retard d'au moins trois ans.
Une réunion à huis clos doit se tenir jeudi à Londres, rassemblant des représentants de l'Allemagne, de la France, de l'Espagne, du Royaume-Uni, de la Belgique, du Luxembourg et de la Turquie, qui ont commandé au total 180 exemplaires de l'A400M à EADS, la maison mère d'Airbus.
Airbus et EADS menacent d'arrêter le programme si un accord financier n'était pas trouvé d'ici la fin du mois.
L'Allemagne, premier client de l'appareil avec 60 exemplaires commandés, apparaît comme le pays le moins disposé à accorder une rallonge financière à EADS.