Airbus a remporté auprès d'Eutelsat un important contrat pour la fourniture de deux gros satellites de télédiffusion destinés à la flotte HotBird de l'opérateur satellitaire, ont annoncé lundi les deux groupes.
Ce programme représentant plusieurs centaines de millions d'euros est une bonne nouvelle pour le groupe européen, dans un marché qui reste déprimé.
Ces deux nouveaux satellites qui couvriront la zone Europe et Moyen-Orient, vont remplacer les trois satellites actuels de moindre capacité qu'exploite Eutelsat sur sa position à 13° Est. Leur lancement est prévu en 2021.
La constellation HotBird diffuse un millier de chaînes de télévision vers plus de 135 millions de foyers en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Cette annonce donne un coup de fouet à un marché des satellites commerciaux déprimé depuis deux ans, avec un net recul des commandes. "C'est une très bonne nouvelle", s'est réjoui Nicolas Chamussy, le directeur général des systèmes spatiaux au sein d'Airbus, dans un entretien à l'AFP.
Le marché des satellites reste "assez déprimé" cette année, a-t-il rappelé, en soulignant qu'"il y a eu jusqu'à présent cinq satellites télécom" en 2018 (hors ce contrat, ndlr), contre 8 à 12 les années précédentes.
Elle vient confirmer aussi la place de leader du constructeur européen sur le segment des satellites à propulsion électrique, qui permet de d'emporter une charge utile plus importante pour une même masse à la place du carburant dans les satellites traditionnels.
Ces deux satellites sont les 9e et 10e à propulsion électrique développés par Airbus, ce qui fait du groupe européen "de loin le premier mondial", selon Nicolas Chamussy. Ces deux satellites auront une capacité de 22 kilowatts, pour une masse de 4,5 tonnes grâce à la propulsion électrique.
Ils seront basés sur la plateforme Eurostar Neo d'Airbus, qui combine une capacité de charge utile accrue et des systèmes de contrôle de puissance et thermique plus efficaces.
"Il est rare d'avoir une commande aussi importante surtout à l'heure actuel où les marchés spatiaux sont en contraction", a souligné Rodolphe Belmer, le directeur général d'Eutelsat à l'AFP. "Ce sont des satellites électriques extrêmement puissants, qui permettent d'avoir un signal de meilleure qualité", a-t-il précisé en indiquant qu'ils seront fabriqués en partie en France et en partie au Royaume-Uni.
Le développement de la plateforme Eurostar Neo a été soutenu par l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et les agences spatiales européennes dans le cadre du programme ARTES-14 conduit par l'ESA et le Centre national d'études spatiales (CNES), et largement soutenu par l'Agence spatiale britannique (UKSA).)
Ce programme représentant plusieurs centaines de millions d'euros est une bonne nouvelle pour le groupe européen, dans un marché qui reste déprimé.
Ces deux nouveaux satellites qui couvriront la zone Europe et Moyen-Orient, vont remplacer les trois satellites actuels de moindre capacité qu'exploite Eutelsat sur sa position à 13° Est. Leur lancement est prévu en 2021.
La constellation HotBird diffuse un millier de chaînes de télévision vers plus de 135 millions de foyers en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Cette annonce donne un coup de fouet à un marché des satellites commerciaux déprimé depuis deux ans, avec un net recul des commandes. "C'est une très bonne nouvelle", s'est réjoui Nicolas Chamussy, le directeur général des systèmes spatiaux au sein d'Airbus, dans un entretien à l'AFP.
Le marché des satellites reste "assez déprimé" cette année, a-t-il rappelé, en soulignant qu'"il y a eu jusqu'à présent cinq satellites télécom" en 2018 (hors ce contrat, ndlr), contre 8 à 12 les années précédentes.
Elle vient confirmer aussi la place de leader du constructeur européen sur le segment des satellites à propulsion électrique, qui permet de d'emporter une charge utile plus importante pour une même masse à la place du carburant dans les satellites traditionnels.
Ces deux satellites sont les 9e et 10e à propulsion électrique développés par Airbus, ce qui fait du groupe européen "de loin le premier mondial", selon Nicolas Chamussy. Ces deux satellites auront une capacité de 22 kilowatts, pour une masse de 4,5 tonnes grâce à la propulsion électrique.
Ils seront basés sur la plateforme Eurostar Neo d'Airbus, qui combine une capacité de charge utile accrue et des systèmes de contrôle de puissance et thermique plus efficaces.
"Il est rare d'avoir une commande aussi importante surtout à l'heure actuel où les marchés spatiaux sont en contraction", a souligné Rodolphe Belmer, le directeur général d'Eutelsat à l'AFP. "Ce sont des satellites électriques extrêmement puissants, qui permettent d'avoir un signal de meilleure qualité", a-t-il précisé en indiquant qu'ils seront fabriqués en partie en France et en partie au Royaume-Uni.
Le développement de la plateforme Eurostar Neo a été soutenu par l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et les agences spatiales européennes dans le cadre du programme ARTES-14 conduit par l'ESA et le Centre national d'études spatiales (CNES), et largement soutenu par l'Agence spatiale britannique (UKSA).)