
"Albator est mon plus fidèle et plus ancien ami. Il est venu à moi, plus que je ne suis venu à lui. Il est mon alter ego dans sa détermination", explique Leiji Matsumoto, 73 ans, créateur du personnage d'Albator, initialement un héros de manga, ensuite adapté en dessin animé à partir de 1978 sous le nom d'"Albator, le corsaire de l'espace" dans sa version française.
Reconnaissable à sa cicatrice sur le visage et à sa longue cape noire siglée d'une tête de mort, le corsaire ténébreux fait l'objet d'une adaptation au cinéma, dont la bande annonce a été présentée vendredi en avant-première mondiale au Festival international du film d'animation d'Annecy, dans le centre-est de la France.
D'ores et déjà annoncé par ses producteurs comme "le projet le plus important du Japon", Captain Harlock (son nom en anglais), conçu en 3D, promet une débauche d'effets spéciaux "dernier cri", selon son réalisateur Shinji Aramaki présent à Annecy.
Dans le film, dont le sortie est prévue en 2013 au Japon, le héros "n'a rien perdu de ses valeurs" estime Leiji Matsumoto.
"La technique est très différente, mais Albator n'a pas changé. Les deux images se superposent, ses expressions ont changé, mais pas le fond", dit le créateur d'Albator et conseiller du film, portant sur son couvre-chef une tête de mort brodée au fil rouge.
"Albator est un idéal de fraternité. Il transmet des images de paix, il nous dit que nous sommes tous sur le même bateau, qu'il ne faut jamais abandonner", poursuit le Japonais, "très affecté" par le tsunami et la catastrophe nucléaire qui ont touché son pays.
"Ces circonstances sont une raison de plus de ne pas baisser les bras. Elles nous font également prendre conscience qu'on doit prendre soin de notre planète", poursuit le septuagénaire, dont le héros est chargé à bord de sa navette spatiale d'empêcher la destruction de la Terre par des envahisseurs venus d'ailleurs.
Le valeureux héros, imaginé sur le chemin de l'école, n'a "jamais quitté" Leiji Matsumoto ravi de poursuivre à travers son personnage ses "rêves de liberté".
"Quand j'avais dix ans et que je répétais ce nom Harlock, c'était comme un mot magique. Mon père était pilote d'avion et m'emmenait dans des aérodromes, il détenait des documentations confidentielles, tout ça a nourri mon imaginaire", raconte Leiji Matsumoto, qui travaille sur un nouveau projet.
"Les fans vont être contents d'apprendre que je suis en train de préparer une suite au dessin animé. C'est un voyage solitaire au-delà de l'espace", déclare-t-il avec malice.
"Un mangaka (auteur de manga) n'a jamais fini de travailler, il doit garder sa détermination", conclu le vieil homme.
Reconnaissable à sa cicatrice sur le visage et à sa longue cape noire siglée d'une tête de mort, le corsaire ténébreux fait l'objet d'une adaptation au cinéma, dont la bande annonce a été présentée vendredi en avant-première mondiale au Festival international du film d'animation d'Annecy, dans le centre-est de la France.
D'ores et déjà annoncé par ses producteurs comme "le projet le plus important du Japon", Captain Harlock (son nom en anglais), conçu en 3D, promet une débauche d'effets spéciaux "dernier cri", selon son réalisateur Shinji Aramaki présent à Annecy.
Dans le film, dont le sortie est prévue en 2013 au Japon, le héros "n'a rien perdu de ses valeurs" estime Leiji Matsumoto.
"La technique est très différente, mais Albator n'a pas changé. Les deux images se superposent, ses expressions ont changé, mais pas le fond", dit le créateur d'Albator et conseiller du film, portant sur son couvre-chef une tête de mort brodée au fil rouge.
"Albator est un idéal de fraternité. Il transmet des images de paix, il nous dit que nous sommes tous sur le même bateau, qu'il ne faut jamais abandonner", poursuit le Japonais, "très affecté" par le tsunami et la catastrophe nucléaire qui ont touché son pays.
"Ces circonstances sont une raison de plus de ne pas baisser les bras. Elles nous font également prendre conscience qu'on doit prendre soin de notre planète", poursuit le septuagénaire, dont le héros est chargé à bord de sa navette spatiale d'empêcher la destruction de la Terre par des envahisseurs venus d'ailleurs.
Le valeureux héros, imaginé sur le chemin de l'école, n'a "jamais quitté" Leiji Matsumoto ravi de poursuivre à travers son personnage ses "rêves de liberté".
"Quand j'avais dix ans et que je répétais ce nom Harlock, c'était comme un mot magique. Mon père était pilote d'avion et m'emmenait dans des aérodromes, il détenait des documentations confidentielles, tout ça a nourri mon imaginaire", raconte Leiji Matsumoto, qui travaille sur un nouveau projet.
"Les fans vont être contents d'apprendre que je suis en train de préparer une suite au dessin animé. C'est un voyage solitaire au-delà de l'espace", déclare-t-il avec malice.
"Un mangaka (auteur de manga) n'a jamais fini de travailler, il doit garder sa détermination", conclu le vieil homme.