Implantée près de Tizi Ouzou, en Kabylie (100 km au nord-est d'Alger), l'Entreprise nationale de l'industrie de l'électroménager (Eniem) avait annoncé jeudi la cessation de ses activités à compter de dimanche, en raison de la rupture de stocks de kits assemblés dans cette usine et d'une grave crise de trésorerie.
Mais le gouvernement a ordonné à la Banque extérieure d'Algérie (BEA, publique) d'accorder "un premier crédit de 1,1 milliard de dinars (plus de 8 millions d'euros) à l'Eniem", a précisé Djilali Mouazer à l'agence de presse officielle APS.
Ce crédit permettra à l'Eniem, qui fut un fleuron de l'industrie de l'électroménager dans les années 1980, de "couvrir ses besoins urgents" notamment l'importation de kits, indispensables à la reprise de la production de l'usine, a indiqué M. Mouazer.
Celle-ci emploie 1.700 personnes, selon le PDG.
L'Algérie, théâtre depuis près d'une année d'une contestation inédite du régime --qui a provoqué la démission d'Abdelaziz Bouteflika en avril 2019 après deux décennies au pouvoir--, est plongée dans une crise économique depuis 2014 après la chute de ses revenus pétroliers.
Le Forum des Chefs d'entreprises (FCE), principale organisation patronale en Algérie, a exprimé dimanche sa préoccupation concernant le sort des entreprises d'électroménager et de produits électroniques électronique, victime de restrictions des importations des intrants.
Depuis septembre, les autorités ont suspendu les autorisations d'approvisionnements en kits pour les filières d'électroménager et de téléphonie mobile.
La réaction du FCE intervient après la décision de l'Eniem et du groupe privé Condor, présent principalement dans l'électronique, de se séparer de milliers de salariés et de préparer des plans sociaux pour mettre au chômage technique d'autres employés.
Fin janvier, l'administrateur du groupe Condor, dont le PDG Abderahmane Benhamadi est en détention depuis août dans une affaire de corruption, avait annoncé la mise au chômage technique de mille salariés en raison de difficultés financières, selon APS.
A l'instar d'une dizaine de grands patrons, M. Benhamadi a été incarcéré dans le cadre de vastes enquêtes anticorruption lancées après la démission de M. Bouteflika.
Fin août, la justice a désigné des administrateurs afin d'assurer la gestion des sociétés appartenant, une mesure destinée à "assurer la pérennité de leurs activités et à leur permettre de préserver les emplois".
Mais le gouvernement a ordonné à la Banque extérieure d'Algérie (BEA, publique) d'accorder "un premier crédit de 1,1 milliard de dinars (plus de 8 millions d'euros) à l'Eniem", a précisé Djilali Mouazer à l'agence de presse officielle APS.
Ce crédit permettra à l'Eniem, qui fut un fleuron de l'industrie de l'électroménager dans les années 1980, de "couvrir ses besoins urgents" notamment l'importation de kits, indispensables à la reprise de la production de l'usine, a indiqué M. Mouazer.
Celle-ci emploie 1.700 personnes, selon le PDG.
L'Algérie, théâtre depuis près d'une année d'une contestation inédite du régime --qui a provoqué la démission d'Abdelaziz Bouteflika en avril 2019 après deux décennies au pouvoir--, est plongée dans une crise économique depuis 2014 après la chute de ses revenus pétroliers.
Le Forum des Chefs d'entreprises (FCE), principale organisation patronale en Algérie, a exprimé dimanche sa préoccupation concernant le sort des entreprises d'électroménager et de produits électroniques électronique, victime de restrictions des importations des intrants.
Depuis septembre, les autorités ont suspendu les autorisations d'approvisionnements en kits pour les filières d'électroménager et de téléphonie mobile.
La réaction du FCE intervient après la décision de l'Eniem et du groupe privé Condor, présent principalement dans l'électronique, de se séparer de milliers de salariés et de préparer des plans sociaux pour mettre au chômage technique d'autres employés.
Fin janvier, l'administrateur du groupe Condor, dont le PDG Abderahmane Benhamadi est en détention depuis août dans une affaire de corruption, avait annoncé la mise au chômage technique de mille salariés en raison de difficultés financières, selon APS.
A l'instar d'une dizaine de grands patrons, M. Benhamadi a été incarcéré dans le cadre de vastes enquêtes anticorruption lancées après la démission de M. Bouteflika.
Fin août, la justice a désigné des administrateurs afin d'assurer la gestion des sociétés appartenant, une mesure destinée à "assurer la pérennité de leurs activités et à leur permettre de préserver les emplois".