Le président Tebboune "doit entendre absolument les exigences du +Hirak+ car les manifestants sont déterminés à aller jusqu'au bout", a déclaré Hassina Oussedik, directrice d'Amnesty pour l'Algérie, lors d'une conférence de presse.
"Nous attendons des actes forts qui consacrent la rupture avec toutes ces pratiques contraire aux droits humains et qui redonnent confiance aux Algériens et à la justice", a-t-elle plaidé.
Déclenché il y a un an, le "Hirak" a obtenu la démission du président Abdelaziz Bouteflika début avril 2019, et continue depuis de réclamer une véritable rupture avec le système politique en place depuis l'indépendance du pays en 1962.
L'organisation de défense des droits humains a appelé les autorités à "garantir la liberté d'expression et de réunion" et toutes les "libertés fondamentales" qui doivent être le "point fort" de la prochaine révision de la Constitution promise par M. Tebboune.
"La Constitution actuelle renvoie à des lois nationales qui sont liberticides. Le grand défi de la future révision de la loi fondamentale serait d'instituer la garantie des libertés fondamentales", a estimé Mme Oussedik.
Sitôt élu le 12 décembre lors d'un scrutin rejeté par le "Hirak" et boudé par une majorité d'Algériens, M. Tebboune a promis une réforme de la Constitution et un comité d'experts a été instauré pour la préparer.
Le président algérien, qui s'efforce de s'attirer les bonnes grâces de la contestation, a entamé des consultations avec des personnalités politiques, dont certaines réputées proches du "Hirak", afin de parvenir à la promulgation d'une "Constitution consensuelle" qui serait soumise à référendum.
Amnesty a également appelé à la libération "immédiate et sans condition de tous les détenus d'opinion", arrêtés puis emprisonnés pour avoir "manifesté ou exprimé pacifiquement une opinion". Mais Mme Oussedik a indiqué ne pas être en mesure de donner un nombre précis de personnes en détention pour des faits liés au Hirak.
Le Comité national de libération des détenus (CNLD), une association de soutien aux prisonniers d'opinion, a recensé début février "142 manifestants en détention provisoire et 1.300 autres qui font l'objet de poursuites judiciaires pour des faits liées à la campagne du scrutin présidentiel".
Plus de 200 opposants au total ont été remis en liberté, la plupart depuis le début de l'année, selon le CNLD.
"Nous attendons des actes forts qui consacrent la rupture avec toutes ces pratiques contraire aux droits humains et qui redonnent confiance aux Algériens et à la justice", a-t-elle plaidé.
Déclenché il y a un an, le "Hirak" a obtenu la démission du président Abdelaziz Bouteflika début avril 2019, et continue depuis de réclamer une véritable rupture avec le système politique en place depuis l'indépendance du pays en 1962.
L'organisation de défense des droits humains a appelé les autorités à "garantir la liberté d'expression et de réunion" et toutes les "libertés fondamentales" qui doivent être le "point fort" de la prochaine révision de la Constitution promise par M. Tebboune.
"La Constitution actuelle renvoie à des lois nationales qui sont liberticides. Le grand défi de la future révision de la loi fondamentale serait d'instituer la garantie des libertés fondamentales", a estimé Mme Oussedik.
Sitôt élu le 12 décembre lors d'un scrutin rejeté par le "Hirak" et boudé par une majorité d'Algériens, M. Tebboune a promis une réforme de la Constitution et un comité d'experts a été instauré pour la préparer.
Le président algérien, qui s'efforce de s'attirer les bonnes grâces de la contestation, a entamé des consultations avec des personnalités politiques, dont certaines réputées proches du "Hirak", afin de parvenir à la promulgation d'une "Constitution consensuelle" qui serait soumise à référendum.
Amnesty a également appelé à la libération "immédiate et sans condition de tous les détenus d'opinion", arrêtés puis emprisonnés pour avoir "manifesté ou exprimé pacifiquement une opinion". Mais Mme Oussedik a indiqué ne pas être en mesure de donner un nombre précis de personnes en détention pour des faits liés au Hirak.
Le Comité national de libération des détenus (CNLD), une association de soutien aux prisonniers d'opinion, a recensé début février "142 manifestants en détention provisoire et 1.300 autres qui font l'objet de poursuites judiciaires pour des faits liées à la campagne du scrutin présidentiel".
Plus de 200 opposants au total ont été remis en liberté, la plupart depuis le début de l'année, selon le CNLD.