"Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal", a lancé, au deuxième jour de sa visite d'Etat, le président aux parlementaires algériens, qui l'ont applaudi.
"Ce système a un nom: c'est la colonisation et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien", a-t-il poursuivi, déclenchant de nouveaux applaudissements.
"Parmi ces souffrances", il a cité "les massacres de Sétif, de Guelma, de Kherrata" qui "demeurent ancrés dans la conscience des Algériens mais aussi des Français".
A Sétif, "le 8 mai 1945, le jour même ou le monde triomphait de la barbarie, la France manquait à ses valeurs universelles", a poursuivi M. Hollande.
La vérité, "elle doit être dite aussi sur les conditions dans lesquelles l'Algérie s'est délivrée du système colonial, sur cette guerre qui, longtemps n'a pas dit son nom en France, la guerre d'Algérie", selon le président.
"Nous avons le respect de la mémoire, de toutes les mémoires", a-t-il insisté. "Nous avons ce devoir de vérité sur la violence, les injustices, les massacres, la torture".
"Connaître, établir la vérité c'est une obligation, elle lie les Algériens et les Français. C'est pourquoi il est nécessaire que les historiens aient accès aux archives", a encore déclaré M. Hollande. "Une coopération dans ce domaine" doit être "engagée, poursuivie et que progressivemnt cette vérité puisse être connue de tous".
"La paix des mémoires à laquelle j'aspire repose sur la connaissance et la divulgation de l'histoire", a-t-il dit.
"Ce système a un nom: c'est la colonisation et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien", a-t-il poursuivi, déclenchant de nouveaux applaudissements.
"Parmi ces souffrances", il a cité "les massacres de Sétif, de Guelma, de Kherrata" qui "demeurent ancrés dans la conscience des Algériens mais aussi des Français".
A Sétif, "le 8 mai 1945, le jour même ou le monde triomphait de la barbarie, la France manquait à ses valeurs universelles", a poursuivi M. Hollande.
La vérité, "elle doit être dite aussi sur les conditions dans lesquelles l'Algérie s'est délivrée du système colonial, sur cette guerre qui, longtemps n'a pas dit son nom en France, la guerre d'Algérie", selon le président.
"Nous avons le respect de la mémoire, de toutes les mémoires", a-t-il insisté. "Nous avons ce devoir de vérité sur la violence, les injustices, les massacres, la torture".
"Connaître, établir la vérité c'est une obligation, elle lie les Algériens et les Français. C'est pourquoi il est nécessaire que les historiens aient accès aux archives", a encore déclaré M. Hollande. "Une coopération dans ce domaine" doit être "engagée, poursuivie et que progressivemnt cette vérité puisse être connue de tous".
"La paix des mémoires à laquelle j'aspire repose sur la connaissance et la divulgation de l'histoire", a-t-il dit.