Aux cris de "ministre dehors", les étudiants de plusieurs écoles nationales et universités ont stigmatisé Rachid Harraoubia, ministre de l'enseignement supérieur, qu'ils accusent d'être sourd à leurs revendications.
"Des comités autonomes ont été installés un peu partout dans les universités, ont-ils affirmé, cités par le quotidien El Watan en ligne. La protestation s'est enclenchée et les promesses des autorités ne l'arrêteront pas. Aujourd'hui, les étudiants veulent en finir avec le mépris et la marginalisation qui nous ont longtemps accablés", ont-ils expliqué.
Ils ont annoncé la poursuite de leur mouvement jusqu'au 27 mars, date à laquelle les recteurs auront une réunion de travail finale de planification universitaire avec le ministre de tutelle. Les étudiants ont déjà manifesté à au moins deux reprises en un mois à Alger, alors que des mouvements similaires ont lieu un peu partout dans les principales villes du pays.
Ils dénoncent un nouveau système d'acquisition des diplô mes, mis en place progressivement depuis 2004, sans équivalence avec les certificats de mi-parcours jusqu'à présent obtenus et qui bloque leur cursus universitaire. Ils se plaignent aussi de ce que le classement de leurs diplô mes dans la fonction publique ne tienne pas compte du nombre d'années d'études.
Ils jugent enfin le fonctionnement des universités de plus en plus grippé.
Selon l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA), les étudiants des écoles nationales et universités atteignaient en 2010 le nombre de 1.230.000 pour une population d'environ 36 millions d'habitants.
Leur mouvement s'inscrit dans un contexte de grogne sociale générale en Algérie et de manifestations politiques contre le système en place relancées début janvier avec des émeutes contre la cherté de la vie qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés.
"Des comités autonomes ont été installés un peu partout dans les universités, ont-ils affirmé, cités par le quotidien El Watan en ligne. La protestation s'est enclenchée et les promesses des autorités ne l'arrêteront pas. Aujourd'hui, les étudiants veulent en finir avec le mépris et la marginalisation qui nous ont longtemps accablés", ont-ils expliqué.
Ils ont annoncé la poursuite de leur mouvement jusqu'au 27 mars, date à laquelle les recteurs auront une réunion de travail finale de planification universitaire avec le ministre de tutelle. Les étudiants ont déjà manifesté à au moins deux reprises en un mois à Alger, alors que des mouvements similaires ont lieu un peu partout dans les principales villes du pays.
Ils dénoncent un nouveau système d'acquisition des diplô mes, mis en place progressivement depuis 2004, sans équivalence avec les certificats de mi-parcours jusqu'à présent obtenus et qui bloque leur cursus universitaire. Ils se plaignent aussi de ce que le classement de leurs diplô mes dans la fonction publique ne tienne pas compte du nombre d'années d'études.
Ils jugent enfin le fonctionnement des universités de plus en plus grippé.
Selon l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA), les étudiants des écoles nationales et universités atteignaient en 2010 le nombre de 1.230.000 pour une population d'environ 36 millions d'habitants.
Leur mouvement s'inscrit dans un contexte de grogne sociale générale en Algérie et de manifestations politiques contre le système en place relancées début janvier avec des émeutes contre la cherté de la vie qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés.