Le chef de l'Etat a décidé de "mesures de grâce au profit d'un premier groupe de 3.471 détenus ou non détenus, condamnés définitivement" et dont "il ne reste de leur peine que six mois ou moins à purger", a précisé la présidence, dans un communiqué cité par l'agence officielle APS.
"Ce premier groupe sera suivi par un deuxième qui englobera des détenus condamnés définitivement et dont il ne reste de leur peine que douze mois ou moins à purger", selon le communiqué.
Toutefois, le décret ne concerne pas les personnes incarcérées pour des faits liés au "Hirak", le mouvement de contestation qui ébranle le pouvoir depuis bientôt un an.
"Cette grâce ne va pas toucher les détenus du mouvement car la plupart n'ont pas encore été jugés", a expliqué à l'AFP Kaci Tansaout, coordinateur du Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
"Il n'y aura pas de grâce pour les détenus du +Hirak+ car leurs affaires sont toujours en cours", a renchéri Me Yamina Alilli, membre d'un collectif d'avocats qui les défend.
Le CNLD, une association de soutien, a recensé "142 manifestants actuellement en détention provisoire et 1.300 autres qui font l'objet de poursuites judiciaires pour des faits liées à la campagne du scrutin présidentiel", a précisé à l'AFP M. Tansaout.
Selon ce dernier, plus de 200 opposants au total ont été remis en liberté, la plupart depuis le début de l'année.
Le décret présidentiel exclut notamment les prisonniers condamnés pour corruption, trafic de drogue ou terrorisme, selon des médias locaux.
Les autorités algériennes procèdent habituellement à des grâces de prisonniers à l'occasion des grandes fêtes nationales comme le 5 juillet (fête de l'Indépendance) ou le 1er novembre (fête de la Révolution).
"Ce premier groupe sera suivi par un deuxième qui englobera des détenus condamnés définitivement et dont il ne reste de leur peine que douze mois ou moins à purger", selon le communiqué.
Toutefois, le décret ne concerne pas les personnes incarcérées pour des faits liés au "Hirak", le mouvement de contestation qui ébranle le pouvoir depuis bientôt un an.
"Cette grâce ne va pas toucher les détenus du mouvement car la plupart n'ont pas encore été jugés", a expliqué à l'AFP Kaci Tansaout, coordinateur du Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
"Il n'y aura pas de grâce pour les détenus du +Hirak+ car leurs affaires sont toujours en cours", a renchéri Me Yamina Alilli, membre d'un collectif d'avocats qui les défend.
Le CNLD, une association de soutien, a recensé "142 manifestants actuellement en détention provisoire et 1.300 autres qui font l'objet de poursuites judiciaires pour des faits liées à la campagne du scrutin présidentiel", a précisé à l'AFP M. Tansaout.
Selon ce dernier, plus de 200 opposants au total ont été remis en liberté, la plupart depuis le début de l'année.
Le décret présidentiel exclut notamment les prisonniers condamnés pour corruption, trafic de drogue ou terrorisme, selon des médias locaux.
Les autorités algériennes procèdent habituellement à des grâces de prisonniers à l'occasion des grandes fêtes nationales comme le 5 juillet (fête de l'Indépendance) ou le 1er novembre (fête de la Révolution).