"Je suis libre", a lancé M. Aït Kaci sur Twitter.
Les deux journalistes algériens avaient été arrêtés mardi puis placés en détention par le procureur d'un tribunal d'Alger. Les faits qui leur sont reprochés n'ont pas été officiellement précisés.
Dans un tweet, l'ONG Reporters sans Frontières s'est dite "soulagée par la libération de @Moncefaitkaci et de Ramdane Rahmouni mais préoccupée par la répression implacable des autorités sur les journalistes indépendants".
"Nous exhortons les autorités à mettre fin au harcèlement ciblé des médias indépendants en Algérie où la liberté de l'information se meurt", a-t-elle ajouté.
Selon RSF, les deux journalistes étaient poursuivis depuis novembre 2019. Ils sont accusés de "nuire à l'intérêt national (...), de financement étranger et de collaboration sans accréditation avec une chaîne de télévision".
Un photographe algérien, Youcef Hassani, placé sous mandat de dépôt dans le cadre de la même affaire, a également été libéré mercredi, selon des médias algériens.
En Algérie, il est obligatoire d'être accrédité auprès des autorités pour travailler comme correspondant de médias étrangers.
Avant son interpellation, M. Aït Kaci avait écrit dans une lettre publiée sur le site d'information en ligne Casbah Tribune: "le 1er juillet 2020, mes employeurs (France 24) ont décidé de mettre fin à leur collaboration avec moi en tant que correspondant, car je ne travaillais plus sur le terrain car, justement, j'ai respecté les instructions" des autorités.
Aucune accréditation pour 2020 n'avait été délivrée jusqu'à mardi. Ce même jour, une "cérémonie de remise des accréditations" s'est déroulée à Alger en présence du ministre de la Communication, Ammar Belhimer, ont rapporté des médias publics, évoquant "une cinquantaine de représentants de médias étrangers".
Mais une partie de ces correspondants, dont des journalistes de l'AFP, restent néanmoins toujours dans l'attente de leur accréditation.
Joint par RSF, Me Omar Baahmed, l'avocat de M. Aït Kaci, a déclaré que le procès contre son client et Ramdane Rahmouni était politique.
Leur arrestation avait déclenché des protestations sur les réseaux sociaux.
Dans une note interne obtenue par l'AFP avant leur libération, la direction de France Médias Monde -groupe qui chapeaute RFI et France 24- avait dit apporté "tout (son) soutien" aux confrères "injustement arrêtés".
Ramdane Rahmouni avait contribué à l'entretien avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune le 4 juillet, selon France 24. Un entretien consacré aux turbulentes relations franco-algériennes et à la question mémorielle.
L'Algérie et la France, ex-puissance coloniale, ont amorcé un rapprochement sur "la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie", en vue selon Paris de favoriser "la réconciliation" entre les deux peuples.
L'arrestation des journalistes s'inscrit dans un contexte de "répression accrue de la liberté de la presse en Algérie", selon les défenseurs des droits humains.
Elle est survenue "après celles de Khaled Drareni, notre correspondant et celui de TV5", incarcéré depuis fin mars, a rappelé RSF.
Devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, Khaled Drareni, directeur du site Casbah Tribune, doit être jugé lundi. Il est accusé "d'incitation à un attroupement non armé et d'atteinte à l'intégrité du territoire national" après avoir couvert à Alger une manifestation du mouvement populaire antirégime suspendu en raison de l'épidémie de Covid-19.
Les deux journalistes algériens avaient été arrêtés mardi puis placés en détention par le procureur d'un tribunal d'Alger. Les faits qui leur sont reprochés n'ont pas été officiellement précisés.
Dans un tweet, l'ONG Reporters sans Frontières s'est dite "soulagée par la libération de @Moncefaitkaci et de Ramdane Rahmouni mais préoccupée par la répression implacable des autorités sur les journalistes indépendants".
"Nous exhortons les autorités à mettre fin au harcèlement ciblé des médias indépendants en Algérie où la liberté de l'information se meurt", a-t-elle ajouté.
Selon RSF, les deux journalistes étaient poursuivis depuis novembre 2019. Ils sont accusés de "nuire à l'intérêt national (...), de financement étranger et de collaboration sans accréditation avec une chaîne de télévision".
Un photographe algérien, Youcef Hassani, placé sous mandat de dépôt dans le cadre de la même affaire, a également été libéré mercredi, selon des médias algériens.
En Algérie, il est obligatoire d'être accrédité auprès des autorités pour travailler comme correspondant de médias étrangers.
Avant son interpellation, M. Aït Kaci avait écrit dans une lettre publiée sur le site d'information en ligne Casbah Tribune: "le 1er juillet 2020, mes employeurs (France 24) ont décidé de mettre fin à leur collaboration avec moi en tant que correspondant, car je ne travaillais plus sur le terrain car, justement, j'ai respecté les instructions" des autorités.
Aucune accréditation pour 2020 n'avait été délivrée jusqu'à mardi. Ce même jour, une "cérémonie de remise des accréditations" s'est déroulée à Alger en présence du ministre de la Communication, Ammar Belhimer, ont rapporté des médias publics, évoquant "une cinquantaine de représentants de médias étrangers".
Mais une partie de ces correspondants, dont des journalistes de l'AFP, restent néanmoins toujours dans l'attente de leur accréditation.
Joint par RSF, Me Omar Baahmed, l'avocat de M. Aït Kaci, a déclaré que le procès contre son client et Ramdane Rahmouni était politique.
Leur arrestation avait déclenché des protestations sur les réseaux sociaux.
Dans une note interne obtenue par l'AFP avant leur libération, la direction de France Médias Monde -groupe qui chapeaute RFI et France 24- avait dit apporté "tout (son) soutien" aux confrères "injustement arrêtés".
Ramdane Rahmouni avait contribué à l'entretien avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune le 4 juillet, selon France 24. Un entretien consacré aux turbulentes relations franco-algériennes et à la question mémorielle.
L'Algérie et la France, ex-puissance coloniale, ont amorcé un rapprochement sur "la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie", en vue selon Paris de favoriser "la réconciliation" entre les deux peuples.
L'arrestation des journalistes s'inscrit dans un contexte de "répression accrue de la liberté de la presse en Algérie", selon les défenseurs des droits humains.
Elle est survenue "après celles de Khaled Drareni, notre correspondant et celui de TV5", incarcéré depuis fin mars, a rappelé RSF.
Devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, Khaled Drareni, directeur du site Casbah Tribune, doit être jugé lundi. Il est accusé "d'incitation à un attroupement non armé et d'atteinte à l'intégrité du territoire national" après avoir couvert à Alger une manifestation du mouvement populaire antirégime suspendu en raison de l'épidémie de Covid-19.