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Abassi Madani
Les Algériens sont appelés "clairement et franchement à boycotter les élections du 10 mai", écrit cheikh Madani dans un communiqué, co-signé par son adjoint, cheikh Ali Belhaj.
Participer à ces élections, "c'est faire perdurer la crise et rater une autre occasion pour un changement réel auquel aspirent tous les Algériens épris de paix", ajoute-t-il.
Il a qualifié d'"illégitime" le régime algérien, dont les réformes promises aux Algériens "sont de pure forme, improvisées dans la foulée du mouvement révolutionnaire dans le monde arabe".
"Le gouvernement qui supervisera les élections est connu pour la falsification" de précédentes élections, dénonce le dirigeant islamiste.
Les autorités algériennes ont demandé pour les législatives de mai, organisées dans le cadre des réformes politiques menées sous l'égide du président Abdelaziz M. Bouteflika, la présence d'observateurs étrangers, notamment de l'Union européenne, de la Ligue arabe et de l'Union africaine, pour assurer la transparence du scrutin.
De nombreuses accusations de fraudes ont régulièrement entaché les élections organisées en Algérie, qui se pose aujourd'hui comme un pays réformiste face aux revendications populaires qui ont emporté plusieurs régimes dans le cadre du Printemps arabe.
Cheikh Madani, qui vit depuis des années au Qatar, est le chef historique du Front islamique du salut (FIS) d'Algérie. Son mouvement, aujourd'hui dissous, a été accusé par le gouvernement algérien d'être à l'origine de la vague de violences qui a éclaté dans le pays après la suspension du processus électoral en 1992.
Participer à ces élections, "c'est faire perdurer la crise et rater une autre occasion pour un changement réel auquel aspirent tous les Algériens épris de paix", ajoute-t-il.
Il a qualifié d'"illégitime" le régime algérien, dont les réformes promises aux Algériens "sont de pure forme, improvisées dans la foulée du mouvement révolutionnaire dans le monde arabe".
"Le gouvernement qui supervisera les élections est connu pour la falsification" de précédentes élections, dénonce le dirigeant islamiste.
Les autorités algériennes ont demandé pour les législatives de mai, organisées dans le cadre des réformes politiques menées sous l'égide du président Abdelaziz M. Bouteflika, la présence d'observateurs étrangers, notamment de l'Union européenne, de la Ligue arabe et de l'Union africaine, pour assurer la transparence du scrutin.
De nombreuses accusations de fraudes ont régulièrement entaché les élections organisées en Algérie, qui se pose aujourd'hui comme un pays réformiste face aux revendications populaires qui ont emporté plusieurs régimes dans le cadre du Printemps arabe.
Cheikh Madani, qui vit depuis des années au Qatar, est le chef historique du Front islamique du salut (FIS) d'Algérie. Son mouvement, aujourd'hui dissous, a été accusé par le gouvernement algérien d'être à l'origine de la vague de violences qui a éclaté dans le pays après la suspension du processus électoral en 1992.
